Psychologie animale - compte-rendu ; n°2 ; vol.52, pg 501-519
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Description

L'année psychologique - Année 1952 - Volume 52 - Numéro 2 - Pages 501-519
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1952
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

G. Viaud
III. Psychologie animale
In: L'année psychologique. 1952 vol. 52, n°2. pp. 501-519.
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Viaud G. III. Psychologie animale. In: L'année psychologique. 1952 vol. 52, n°2. pp. 501-519.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1952_num_52_2_8661— Psychologie animale. III.
PIEPHO (H.). — Hormonale Grundlagen der Spinntätigkeit
bei Schmetterlingsraupen (Facteurs endocriniens du filage de la
soie chez les chenilles de Papillons). — Z. Tierpsychol., 1950, 7,
424-434.
Le cocon de mue pupaire de Galleria mellonella (ou fausse teigne
de la cire) est à parois épaisses et ouvert à un bout. Si l'on hâte la
mue par l'ablation des corpora allata à la fin de I'avant-dernier stade
larvaire ou du stade précédent, l'animal file un cocon de mue
pupaire typique, mais adapté à la taille réduite de son corps. Si on
prolonge la vie larvaire, d'une mue, en implantant des corpora allata
supplémentaires, le cocon filé a la même forme, mais il est adapté à
la taille géante du corps. D'autre part, le cocon de mue larvaire de
G. mellonella est un tube à parois minces percé aux deux bouts d'une
ouverture ronde. Une mue supplémentaire, par implantation de
corpora allata, permet d'obtenir un cocon de mue larvaire typique
de taille géante. Si, par implantation de corpora allata au cours du
dernier stade larvaire, on produit des formes intermédiaires entre
une larve et une pupe, les chenilles soumises à cette expérience
tissent avant la mue « larvo-pupaire » des cocons de type interméd
iaire entre celui de la mue pupaire et celui de la mue larvaire. Si
cette première mue est suivie d'une deuxième, l'animal
produit à nouveau, malgré la forme atypique de ses pièces buccales,
un cocon de mue de type intermédiaire. On en conclut que le mode
de filature qui produit des cocons de mue larvaire dépend d'une
hormone inhibitrice sécrétée par les corpora allata.
G. V.
GRASSE (P.-P.), NOIROT (Ch.). — La soeiotomie : migra
tion et fragmentation de la termitière chez les Anoplotermes et les
Trinervitermes. — Rehaviour, 1951, 3, 146-166.
Sous le nom de soeiotomie (découpage de la société), les auteurs
décrivent un très curieux comportement social de deux Termites
africains : des colonnes populeuses, l'une comprenant le couple royal,
s'échappent du nid en plein jour et s'en éloignent. Après avoir par
couru un chemin plus ou moins long, chaque colonne se morcelle.
Chacun de ses tronçons s'isole, creuse (Anoplotermes) ou bâtit (Tr
inervitermes) un nid qui devient le point de départ d'une nouvelle 502 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
colonie. Les sexués de remplacement sont acquis par le moyen de la
néoténie. Toutes les castes participent à la migration, y compris les
sexués fonctionnels et les ailés. Le fait le plus important consiste
dans la modification profonde des comportements normaux au
cours de la sociotomie : le roi et la reine, renonçant à leur claustrat
ion, remontent à la surface, s'exposent à l'air libre et à la lumière
et parcourent de longues distances. Les ailés qui ne sortent jamais
que pour le vol d'essaimage ont leur comportement génésique abolir
marchent et transportent des larves. Les ouvriers d'Anoplotermes
peuvent acquérir un comportement de soldats (il n'y en a pas dans-
ce genre). Des conduites très particulières se manifestent à l'occasion
de la sociotomie, notamment le transport d'oeufs, de couvain, d'indi
vidus blessés, de cadavres. Ce mémoire apporte la preuve de l'eff
icacité des nasuti dans la défense (jusqu'ici elle n'avait pas été
fournie), ainsi que celle de l'importance de l'organisation du groupe
dans la lutte contre les agresseurs. Enfin l'influence capitale du
groupe sur le comportement individuel est mise en lumière (action
inhibitrice sur l'instinct sexuel des ailés, sur le phototropisme négat
if des ouvriers, de la reine, etc.). La sociotomie a lieu dans des
conditions climatiques bien déterminées : 16 à 35° C, 80 % et plus
d'humidité (au début de la saison des pluies). Elle est due peut-être
à un déséquilibre dans la proportion des castes. Les espèces qui
présentent de la sociotomie essaiment d'ailleurs normalement comme
les autres Termites.
G. V.
Orientation chez les Insectes :
HIERHOLZER (0.). — Ein Beitrag zur Orientierung von « Ips
CUTVidenS » Germ. (Contribution à l 'étude de V orientation chez I. c.J.
— Z. Tierpsychol., 1950, 7, 588-619. — CARTHY (J. D.)- — The
orientation of two allied species of british ant. I : Visual direction
finding in « Acanthomyops (Lasius) niger » (Orientation de deux
espèces voisines de fourmis anglaises. I : Repérage visuel chez
Lasius niger.;. — Behaviour, 1951, 3, 275-303. — II : Odour
trail laying and following in « Acanthomyops (Lasius) fuligino-
SUS » (Orientation de L. fuliginosus sur une piste odorante) . —
Ibid., 304-318.
Ips curvidens est un Coléoptère de la famille des Scolytidae quï
vit sous les écorces de pins. Dans ses périgrinations sur le tronc de
son arbre et au dehors, ses mouvements sont guidés par des stimuli
visuels et olfactifs principalement. Les facteurs visuels sont : la
lumière, le contour et l'éclairement relatif des objets. L'action de
la lumière dépend de dispositions internes de l'animal (il est photop
ositif quand il s'apprête à voler, photonégatif quand il a faim). Le
contour des objets attire par un effet de contraste. En lumière forte,.
l'Insecte préfère la partie relativement sombre du champ. L'attrac- PSYCHOLOGIE ANIMALE 503
tion olfactive par l'odeur d'écorce de sapin ne joue qu'à courte dis
tance. L'odeur d'Epicéa a un effet répulsif quand l'Insecte est à
proximité. Signaux optiques et signaux olfactifs se conjuguent, les
premiers guidant l'Insecte vers des buts lointains, les seconds agis
sant dans le cas de buts proches. L'orientation olfactive par les
massues antennaires est « phobique » ou « tropotactique ». Sur des
surfaces verticales, la pesanteur oriente les Insectes vers le haut.
Quand la femelle creuse sa galerie de ponte, elle se dirige d'après le
sens des fibres du bois et du liber. Les résultats expérimentaux
donnent quelques indications pratiques pour la destruction de ces
Insectes.
Les ouvrières de Lasius niger s'orientent visuellement quand elles
emportent les larves. Cette orientation visuelle a pour facteurs des
points de repère et le plan de polarisation de la lumière du ciel bleu.
L'arrière-plan olfactif, bien qu'il existe, ne semble pas jouer de rôle
dans l'orientation de cette espèce. Par contre, chez L. fuliginosus,
les ouvrières déposent une trace odorante qui leur permet de retrou
ver leur chemin quand elles transportent des proies dans une arène.
Cette piste est polarisée par suite de sa forme. Et néanmoins cette
polarisation n'est pas perçue par les Fourmis, qui ne l'utilisent pas.
La substance déposée sur la piste est une sécrétion anale.
G. V.
Activité phonogénique :
JACOBS (W.). — Vergleichende Verhaltensstudien an Feldheu
schrecken (Étude comparée du comportement des Sauterelles). —
Z. Tierpsychol., 1950, 7, 169-216. — WEIH (A. S.). — Unter
suchungen über das Wechselsingen (Anaphonie) und über das
angeborene Lautschema einiger Feldheuschrecken (Recherches sur
F anaphonie et sur le scheme inné des bruits émis par quelques Saut
erelles). — Z. Tierpsychol., 1951, 8, 1-14.
Ces recherches ont eu pour but d'étudier les émissions de sons et
leur rôle dans le comportement sexuel ou social des Sauterelles.
Jacobs étudie principalement le comportement sexuel de Gompho-
cerus rufus (Acridinae); il observe un chant de pariade chez le mâle,
en trois phases : 1° le mâle secoue la tête latéralement, de plus en
plus vite; 2° puis il dresse ses fémurs verticalement et leur fait effec
tuer un mouvement alternatif de haut en bas; 3° enfin vient le chant
ordinaire prolongé pendant cinq à six secondes. Il n'est pas sûr que
la femelle soit reconnue comme telle par le mâle en pariade. En
général cependant elle est distinguée d'un individu d'une autre
espèce. La base sensorielle de cette discrimination semble être sur
tout visuelle. Parfois la femelle non consentante s'éloigne du mâle,
qui la poursuit en émettant d

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