Psychologie appliquée. - compte-rendu ; n°1 ; vol.55, pg 247-270
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Description

L'année psychologique - Année 1955 - Volume 55 - Numéro 1 - Pages 247-270
24 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1955
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

F. Bacher
S Larcebeau
V. Ledoux
A. Léon
J. Leplat
Maurice Reuchlin
E. Valin
V. Psychologie appliquée.
In: L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°1. pp. 247-270.
Citer ce document / Cite this document :
Bacher F., Larcebeau S, Ledoux V., Léon A., Leplat J., Reuchlin Maurice, Valin E. V. Psychologie appliquée. In: L'année
psychologique. 1955 vol. 55, n°1. pp. 247-270.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1955_num_55_1_8783— Psychologie appliquée V.
FLEISHMAN (E. A.), HEMPEL (W. E. Jr.). — A factor analysis
of dexterity tests (Analyse factorielle de certains tests d'habileté). —
Personnel Psychol., 1954, 7, 15-31.
Cette étude a été entreprise par les auteurs pour vérifier l'hypothèse
que « l'habileté manuelle » n'est pas une aptitude globale mais peut se
dissocier en plusieurs facteurs.
Quinze tests dits « d'habileté manuelle » (tests de performance et
tests papier-crayon) ont été administrés à 400 aviateurs. Pour la moitié
des sujets on a adopté un certain ordre de présentation des tests, et
pour l'autre moitié l'ordre inverse, afin de contre-balancer l'effet pos
sible d'un test sur les suivants. Chaque test était donné en temps limité.
Matériel utilisé. — Dix tests de performance se répartissant comme
suit :
1 épreuve d'agilité des doigts ;
2 épreuves concernant l'une la main gauche, l'autre la main droite ;
3dans lesquelles sont intéressées les deux mains ;
4faisant intervenir seulement la main préférée.
Cinq tests papier-crayon :
2 « tapping » ;
1 traçage ;
2 épreuves consistant à faire une marque à un endroit précis.
De la matrice d'intercorrélations de ces 15 variables, les auteurs ont
extrait 6 facteurs bipolaires par la méthode controïde de Thurstone, puis
par rotation orthogonale ont obtenu les 5 facteurs suivants :
a) Habileté des doigts (manipulations fines de petits objets) ;
b)manuelle moins fines faisant intervenir non
seulement les doigts, mais la main et le bras) ;
c) Agilité du poignet et des doigts (tâches exigeant de rapides flexions
du poignet et mouvements des doigts) ;
d) Visée (défini comme l'aptitude à exécuter avec rapidité et précision
une série de exigeant la coordination œil-main) ;
e) Facteur de « position » ou « mise en place » (ne se distingue pas
ment du précédent puisqu'il apparaît dans des tests où la tâche
essentielle consiste à placer avec précision des chevilles, épingles
ou blocs dans des trous de dimension correspondante). ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 248
La faible valeur des communautés montre que la moitié seulement de
la variance des résultats aux tests est expliquée par les 5 facteurs ident
ifiés dans cette étude.
Des recherches portant sur un plus grand nombre de variables du
même ordre, pourraient sans doute faire apparaître d'autres facteurs
communs. Les auteurs pensent que cette première tentative suggère
l'idée de construire des tests correspondant aussi étroitement que pos^
sible à la définition des facteurs isolés, et d'essayer de les valider en fonc^
tion de certaines tâches professionnelles.
S. L.
REY (A.), DUPONT (J. B.). — Organisation de groupes de points
en figures géométriques simples. — Arch, psychol., 1953, 34, 133,
39-65.
Les auteurs se proposent d'étudier la manière dont des groupes
d'enfants ou d'adolescents organisent des données visuelles peu struc
turées en formes structurées. Ils appliquent, pour cela, l'épreuve dite
des « points à organiser » et analysent les liaisons statistiques entre les
résultats obtenus à cette épreuve et les résultats d'autres tests : « Les
corrélations basses trouvées établissent la spécificité relative du test ;
il peut donc utilement figurer dans une batterie pour saisir certains
aspects de l'intelligence perceptive. Son caractère opérationnel et sa
saturation non négligeable en facteur « g » permettent de le retenir
dans les cas où l'on voudrait posséder un indice de l'efficience mentale
à partir d'une seule activité perceptive, cela chez des sujets peu entraînés
sur le plan verbal et scolaire. »
Se plaçant dans la même perspective qu'Eysenck, les auteurs pensent
utiliser les indices de dispersion comme moyens d'analyse du compor
tement des sujets au cours de l'épreuve, cette dernière devant permettre,
en outre, dans le cadre de la psychologie clinique, de suivre les trans
formations de l'efficience mentale. Enfin, A. Rey et J. B. Dupont, envi
sagent l'application possible à l'orientation professionnelle, dans la
perspective de « l'utilisation des aptitudes », du test des points à orga
niser. Les auteurs s'efforcent de dégager, sur un plan clinique, les diverses
modalités individuelles d'organisation des points mais constatent, au
terme de leur étude, qu'ils ne sont pas en mesure d'expliquer cette divers
ité. « Pourquoi certains individus, une minorité, distinguent-ils d'emblée
des figures géométriques ? Pourquoi d'autres voient-ils des objets et
d'autres encore un simple groupement de points que certains dénomb
rent et d'autres pas ? Sommes-nous en présence d'une typologie ou de
niveaux évolutifs ? Un trait de caractère se manifesterait-il dans le
besoin d'organiser la mauvaise forme ou, selon les propriétés mêmes du
système nerveux, la perception revêtirait-elle sans plus une forme pour
certains sujets alors que chez d'autres elle demeurerait inorganisée ?
Enfin, le fait de percevoir spontanément des structures géométriques
ou des objets définis est-il une garantie de réussite pour le test annoncé? » PSYCHOLOGIE APPLIQUÉE 249
Les auteurs pensent que pour élucider ces questions, une première
tâche consiste « à dresser l'inventaire des obstacles, purement objectifs
tout d'abord, que le tâtonnement perceptif est appelé à vaincre dans son
travail d'organisation ou mieux de désoccultation d'une organisation
réelle mais peu apparente des points ».
Peut-être convient-il d'ajouter qu'une telle entreprise exigerait,
pour être menée à bien, la prise en considération d'une théorie psycho
physiologique valable de la perception.
A. L.
OWENS (W. A.). — The retest consistency of Army Alpha after
thirty years (La constance du test Army Alpha après trente ans). —
J. appl. Psychol., 1954, 38, 154.
La rareté des appréciations de la fidélité d'un test par deux appli
cations de ce test à. un même groupe à trente ans d'intervalle est assez
grande pour donner un intérêt fondamental à cette courte note.
L'auteur a opéré une étude longitudinale sur 127 sujets qui avaient
passé en 1919 le test Army Alpha alors qu'ils étaient étudiants. Au cours
de cette étude, il leur a fait passer le nouveau le même test en 1950.
Voici les coefficients de constance pour les divers subtests et pour la
note globale :
Subtests r
Exécution de consignes 30
Raisonnement arithmétique 69
Bon sens 56
Contraires 64
Phrases en désordre 48
Séries de nombres à compléter 62
Analogies 56
Information 63
Note globale 77
Gomme l'auteur le signale, la constance du test est remarquablement
bonne, si l'on tient compte de l'effet diversifiant d'une expérience de
trente ans sur les sujets du groupe et du degré de sélection de la popul
ation d'étudiants, qui avait servi de point de départ.
D'autres études du même genre seraient nécessaires au contrôle de
l'orientation et de la sélection professionnelles qui font souvent intervenir
des prédictions à long terme.
F. Ba.
HEIM (A. W). — Les conventions de base des tests d'intelligence. —
Enfance, 1954, 7, 105-112.
S'appuyant sur l'analyse des résultats obtenus par des groupes
d'adolescents ou d'adultes de différents niveaux aux tests A. H. 4 et 250 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
A. H. 5 (problèmes verbaux, numériques, diagrammatiques), A. W. Heim
formule un certain nombre de critiques à l'égard des « notions convent
ionnelles » qui sous-tendent l'application des tests collectifs. Trois
questions sont examinées successivement par l'auteur : les effets

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