Psychologie appliquée. Psychologie sociale. - compte-rendu ; n°2 ; vol.55, pg 522-532
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Description

L'année psychologique - Année 1955 - Volume 55 - Numéro 2 - Pages 522-532
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1955
Nombre de lectures 36
Langue Français

Extrait

D. Berger
J. Cambon
V. Ledoux
J. Leplat
G. de Montmollin
E. Valin
II. Psychologie appliquée. Psychologie sociale.
In: L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°2. pp. 522-532.
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Berger D., Cambon J., Ledoux V., Leplat J., de Montmollin G., Valin E. II. Psychologie appliquée. Psychologie sociale. In:
L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°2. pp. 522-532.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1955_num_55_2_8829522 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Dans les Chapitres XI et XII, on étudie la méthode de comparaisons
par paires. On connaît les critiques qui peuvent être faites au procédé
d'étude des comparaisons par paires tel qu'il a été décrit par certains
auteurs américains (par ex. Guilford). Les nombres ou les fréquences
de préférences sont marqués en vrac dans un tableau à double entrée,
sans se soucier de l'ensemble des réponses données par un même juge.
Cet appariement des réponses montre que les épreuves de valeur du
schéma, telle l'épreuve suggérée par Mosteller, sont inexactes. Le
procédé correct pour étudier des comparaisons par paires est le suivant :
— étudier la consistance des réponses de chaque sujet — chaque triade
circulaire est un élément d'inconsistance. On a une triade cir
culaire lorsqu'un sujet préfère A à B, B à G et G à A. Kendall
définit un coefficient de consistance ;
— s'il y a consistance, étudier l'agrément entre les m juges. Pour cela,
Kendall propose un coefficient u.
J. M. F.
II. — Psychologie appliquée. — Psychologie sociale
PIÉRON (H.), REUCHLIN (M.), BIZE (R.), BENASSY-CHAUF-
FARD (G.), PAGAUD (S.), RENNES (P.). — L'utilisation des
aptitudes. Traité de psychologie appliquée, Livre III. — In-8° de
416 pages, Paris, P. U. F., 1954.
Faisant suite à la Psychologie différentielle (Livre I) et à la Méthodol
ogie psychotechnique (Livre II), ce 3e volume du Traité de Psychologie
appliquée, publié sous la direction de H. Piéron aborde les problèmes
d'orientation et de sélection professionnelles.
Les problèmes généraux de l'orientation professionnelle sont posés
par le Pr Piéron. Basée sur les données de la psychologie différentielle,
elle doit, dans le domaine de l'adaptation de l'homme à son travail,
servir les intérêts à la fois de la collectivité et de l'individu, en assurant
« la correspondance optima des adolescents avec les tâches qui incombent
à la collectivité, au moment où se fait l'intégration sociale de la géné
ration montante ».
Pour que cette correspondance soit réalisée, il est indispensable que
les praticiens de l'orientation étudient l'évolution générale des métiers,
des professions. La conscience de la prédominance des aptitudes mentales
sur la force physique, au fur et à mesure des transformations des condi
tions de la production les conduira, puisqu'il n'est pas possible d'agir
directement sur ces capacités mentales à estimer de plus en plus impor
tant le diagnostic des supériorités partielles, des formes particulières
d'intelligence. La détermination des « besoins » de la collectivité implique
l'étude des exigences professionnelles ; beaucoup reste à faire dans ce
domaine, car « l'aptitude professionnelle est, un complexe et ne peut être
déterminée à dimension unique ».
En dehors des « vocations » très fermes, relativement rares, les goûts LIVRES 523
manifestés par les jeunes adolescents sont peu stables, car ils ne sont pas
fondés sur une connaissance suffisante des métiers, aussi leur accor-
dera-t-on moins d'importance qu'aux « aptitudes affectives pour les
professions ». Le goût professionnel, même s'il correspond à des tendances
profondes de l'adolescent, n'étant pas le seul facteur de motivation, ne
constitue pas la condition nécessaire et suffisante de la réussite. Le
pronostic du degré de réussite devra tenir compte de l'aptitude à l'a
pprentissage ; liée à des facteurs caractériels, cette capacité de progrès
est difficile à déterminer, car, pour un même individu, il semble bien
qu'elle varie d'une tâche à l'autre.
Quel est la validité du pronostic formulé en orientation professionn
elle ? Tout dépend du choix du critère. Si l'on considère la satisfaction
trouvée dans le travail, on peut dire qu'elle est nettement plus fréquente
parmi les jeunes qui ont suivi le conseil que parmi les autres, dans le cas
où ce conseil a été donné vers 14 ans. Les chances d'efficacité de l'orien
tation pourraient être augmentées par une collaboration étroite entre
conseillers d'orientation et psychologues scolaires.
En terminant cet exposé des problèmes généraux, le Pr Piéron insiste
sur la nécessité pour le conseiller d'envisager chaque cas « dans une vue
clinique d'ensemble ».
Dans le second chapitre, M. Reuchlin pose le problème théorique de la
connaissance des aptitudes. Partant de la définition donnée par H. Piéron,
et envisageant plus particulièrement le caractère congénital de l'aptitude
et sa valeur de prédiction de la réussite dans une activité intéressante,
l'auteur précise que, d'une part, l'aptitude ne peut être connue que dans
l'état où l'ont amenée les conditions de vie du sujet et que d'autre part,
elle n'existe que par rapport à certaines échelles de valeurs acceptées par
un groupe social. Dans quelle mesure les tests atteignent-ils, en fait, les
caractères congénitaux ? Certains auteurs comme Binet et Lahy inter
prètent le résultat obtenu dans un test comme une manifestation imméd
iate et évidente d'une aptitude donnée. D'autres insistent surtout sur
la liaison constatée entre le résultat au test et la réussite dans une
activité intéressante. Ils suggèrent explicitement ou non que cette
liaison s'explique par la présence chez les sujets d'une aptitude plus ou
moins développée qui tendrait à provoquer la réussite ou l'échec simul
tanés dans le test et le critère. Mais ces liaisons ne peuvent-elles pas
parfois être attribuées à d'autres facteurs que des facteurs congénitaux,
à des facteurs socio-économiques par exemple ?
Ces mêmes attitudes se retrouvent à l'égard de l'analyse factorielle,
considérée par certains comme un mode de connaissance des aptitudes,
tandis que d'autres insistent sur l'intérêt d'abord descriptif de cette
technique. Ici encore il ne suffit pas de constater la présence d'un
facteur dans un ensemble donné de variables pour prouver l'existence
d'une aptitude présentant un intérêt pratique.
D'un autre côté, certains facteurs, comme le facteur verbal par
exemple, ne peuvent être rapportés aux seuls éléments congénitaux. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 524
L'auteur est ainsi conduit à penser que les hypothèses socio-écono
miques doivent être utilisées aussi légitimement que les hypothèses
psychophysiologiques dans l'étude des moyens de prévision du compor
tement humain.
Le chapitre suivant, du même auteur, traite du problème pratique des
pronostics et relate des études de contrôle de l'O. P., de l'examen psycho-
métrique. Il recueille des validités obtenues avec différents tests indi
viduels et collectifs en fonction de la réussite dans l'enseignement pri
maire, l'enseignement secondaire, l'enseignement professionnel. Les
différents aspects de cette réussite semblent pouvoir se ramener essen
tiellement à un facteur général, peut être de nature surtout littéraire
dans le secondaire, surtout spatiale dans le technique. Des facteurs de
groupe semblent bien apparaître : « Français » « mathématiques » dans
le secondaire ; « mécanique » dans le technique, mais leur poids reste
faible par rapport à celui du facteur général.
Le Chapitre V est entièrement consacré à YÉtude des métiers et des
postes de travail et au problème des exigences professionnelles. L'auteur,
Dr P. R. Bize, définit tout d'abord les

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