Psychologie clinique et pathologique - compte-rendu ; n°4 ; vol.90, pg 621-634
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Description

L'année psychologique - Année 1990 - Volume 90 - Numéro 4 - Pages 621-634
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1990
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie clinique et pathologique
In: L'année psychologique. 1990 vol. 90, n°4. pp. 621-634.
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Psychologie clinique et pathologique. In: L'année psychologique. 1990 vol. 90, n°4. pp. 621-634.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1990_num_90_4_29440Psychologie clinique et pathologique 621
Hart A. — (1988) Acquisition du savoir pour les systèmes-experts,
Paris, Masson, 142 p.
Publié dans la nouvelle collection « Sciences cognitives » chez Masson,
dirigée par Claude Vogel cet ouvrage est traduit de l'anglais. Le thème
du livre est le problème — encore mal résolu — , de l'extraction (on dit
aussi le recueil, tout simplement) des connaissances pour la base de
connaissances des systèmes-experts. L'auteur est une informaticienne,
mais elle insiste plus sur les constituants de l'expertise, et du savoir
en général, que sur les méthodes ou les recettes utilisables pour recueillir
ce savoir, que l'on suppose bien acquis et bien maîtrisé chez les experts.
Un chapitre (le chapitre 5) passe en revue les principales méthodes de
recueil, mais superficiellement. L'intérêt de l'ouvrage, me semble-t-il,
est plutôt dans les chapitres sur le raisonnement humain, montrant
l'incertitude, le flou, le caractère approximatif, mais néanmoins souvent
juste et efficace, comparé au mode de fonctionnement de l'induction
par machine. La Grille de Kelly fait l'objet d'un chapitre entier (chap. 9),
une méthode que l'on aurait plutôt attendue parmi les autres méthodes
citées (chap. 5). Le dernier chapitre (chap. 10) analyse deux cas, traités
en profondeur, qui illustrent admirablement les difficultés que ren
contrent les cogniticiens. Cet ouvrage, destiné d'abord aux informat
iciens, intéressera aussi bien les psychologues que les informaticiens.
Il n'exige aucune connaissance particulière en informatique. Le seul
chapitre un peu technique est le chapitre 6 dans lequel les probabilités
ont une place importante, mais les concepts utilisés ne sont pas étran
gers à la culture habituelle des psychologues. Certes, l'étude du raiso
nnement n'est pas aussi approfondie qu'elle devrait l'être si l'ouvrage
était destiné à des spécialistes de la psychologie cognitive, mais ceux-ci
trouveront matière à réflexion dans une approche qui privilégie sur
tout dans les raisonnements humains, l'incertitude, la non-cohérence et
l'approximation.
J.-C. Sperandio.
PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PATHOLOGIQUE
Prévost C.-M. — (1988) La psychologie clinique, Paris, puf, 123 p.
La psychologie clinique est le domaine auquel se rattachent environ
la moitié des psychologues praticiens dans la plupart des pays déve
loppés, probablement davantage en France. A côté d'un courant anglo-
saxon majoritaire, le courant français de la psychologie clinique pré
sente une physionomie originale, beaucoup plus marquée par la référence
à la psychanalyse.
Malgré cette situation, les ouvrages en langue française consacrés à
la psychologie clinique sont encore en nombre restreint (1973, 1983, 622 Analyses bibliographiques
1986, 1988, 1989). Certains sont consacrés aux aspects techniques et
méthodologiques (Chiland et al., 1983 ; Revault d'Allones et al., 1989).
En plus de cstte perspective, l'ouvrage du belge Huber (1986) aborde
aussi l'histoire, mais presque exclusivement celle du courant amér
icain, influent dans d'autres pays européens que la France (rfa).
Le principal mérite du présent ouvrage consiste dans un panorama
historique très circonstancié du développement de la psychologie
clinique en France.
Le chapitre I est consacré à « L'archéologie de la psychologie cl
inique » : en France tout d'abord les médecins de l'Idéologie (Cabanis,
Destutt de Tracy, Bichat) et les philosophes de l'Ecole éclectique (Maine
de Biran, Victor Cousin, Jouffroy) ; en Angleterre le philosophe Spencer
et le neurologue Jackson ; puis à nouveau en France Charcot et Pierre
Janet, et même une Revue de Psychologie Clinique et Thérapeutique (1897-
1901). Ces données historiques sont très nouvelles.
Le chapitre II étudie « La renaissance de la psychologie clinique en
France » dans la période 1945-1960, après la tentative sans lendemain
de Janet (1897-1910). Ce nouveau départ est déterminé par les person
nalités majeures de D. Lagache et J. Favez-Boutonier, tous deux
médecins, philosophes et psychanalystes. La conception de la méthode
clinique d'après J. Piaget est évoquée. Egalement les premiers déve
loppements de la psychologie clinique aux Etats-Unis (Witmer, Healy,
applications militaires).
Le chapitre III, intitulé « Psychologie clinique et psychanalyse »,
traite aussi de ce problème dans le cadre spécifique de la France. Le
destin français de la psychologie clinique est déterminé par son lien
particulier avec le réfèrent et l'institution psychanalytiques. Sont
analysés dans cette perspective les positions personnelles des « néo
fondateurs » Lagache et Favez-Boutonier, le rôle des débats de Mai 1968,
et enfin l'évolution de Tuer de Sciences humaines cliniques (Paris VII)
de 1969 à 1985. Cette perspective d'apparence purement factuelle pose
en réalité d'importantes questions de fond, à propos desquelles sont
évoqués, par exemple, les noms de Lacan et de Dolto.
Le chapitre IV concerne la psychologie clinique cognitive, dont les
tendances récentes tirent leurs sources de l'œuvre de Piaget, de l'école
de Palo Alto, et des modèles de l'intelligence artificielle. Dans cette
perspective, la psychologie clinique rencontre le double problème d'avoir
à se démarquer à l'égard de la psychologie différentielle aussi bien que
des neurosciences. Malgré tout, suggère l'auteur, cette perspective
cognitiviste, dans la tradition lointaine d'un Janet, représente pour la
psychologie clinique une ouverture encore modeste mais valable,
susceptible peut-être d'en corriger l'excès de « dérive psychanalytique »
(p. 115). Ce débat intéressant reste ouvert. L'ouvrage se recommande à
l'ensemble des étudiants et des enseignants en psychologie.
E. Jalley. Psychologie clinique et pathologique 623
Janisse M. P. — (1988) Individual differences, stress and health
psychology, Heidelberg, Berlin, Springer Verlag, 191 p.
Au sein d'une collection consacrée à la psychologie, à la médecine
et à leurs relations, cet ouvrage réunit une douzaine d'auteurs dont les
chapitres traitent de la psychologie de la santé en s'efforçant de caract
ériser la nature et les effets de certains phénomènes qui en viennent à
la perturber : l'émotion, les maladies cardiaques, l'angoisse, le cancer,
le stress... La perspective choisie est différentielle de sorte qu'on trouvera,
regroupés ici de façon significative pour le psychologue, des faits plus
généralement répartis selon d'autres modes de classification. Janisse
et ses collaborateurs choisissent alors le paradigme de la médecine
comportementale pour intégrer les différences individuelles dans le
champ de la santé. C'est ainsi que l'hypertension, le surmenage, la
vulnérabilité, le bonheur et l'optimisme sont confrontés aux modèles
classiques de la personnalité (psychodynamiques et par « traits ») et du
tempérament. Cette juxtaposition de recherches hétéroclites n'est mal
heureusement suivie d'aucune réflexion synthétique susceptible d'in
diquer aux lecteurs les bénéfices de ces tentatives.
R. Doron.
Dantzer R. — (1989) L'illusion psychosomatique, Paris, Odile
Jacob, 315 p.
La mode est, on le sait, à la transdisciplinarité, d'où le très grand
intérêt que suscite l'ouvrage de R. Dantzer. Je doute cependant que
tous y trouvent ce qu'ils venaient y chercher.
L'auteur est un expérimentaliste pur et dur qui croit à la vérité
scientifique reproductible et qui se montre très agacé par la psychologie
« molle », celle qui utilise les tests projectifs notamment, la psychanal
yse et surtout la médecine psychosomatique qui de son point de vue a
cessé d'exister. Il est expert pour démonter la valeur scientifique de
certains dispositifs expérimentaux insuffisamment rigoureux, mais il
ne craint pas, en s'appuyant sur une

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