Psychologie de l enfant. - compte-rendu ; n°1 ; vol.47, pg 564-573
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Description

L'année psychologique - Année 1946 - Volume 47 - Numéro 1 - Pages 564-573
10 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 50
Langue Français

Extrait

II. Psychologie de l'enfant.
In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 564-573.
Citer ce document / Cite this document :
II. Psychologie de l'enfant. In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 564-573.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1946_num_47_1_8341— Psychologie de l'enfant. II.
284. — F AU VILLE (A.). — Eléments de psychologie de l'enfant
et de l'adolescent. In-8° de 172 pages, Louvain, Nauwelaerts et
Paris, Vrin, 1948.
A. Fauville, professeur à l'Université de Louvain, expose lui-
même au début de son ouvrage l'objet et le plan de ses Eléments :
A« La première partie, parlant du facteur biologique, aboutit à
conclure que le développement rapide de l'embryon et du nouveau-né
résulte de la maturation, c'est-à-dire de facteurs internes. La
deuxième partie insiste sur le rôle capital de la société notamment
dans le développement du langage, du jugement, du raisonnement,
des représentations. La société ne crée cependant ni la conscience,
ni le jugement logique, ni les représentations objectives. En effet,
les instruments de la vie intellectuelle, langage et activité sociale,
naissent et présentent leurs premiers développements sous l'action
principale de la maturation. Durant l'enfance on assiste au travail
d'une conscience et d'une intelligence se dégageant progressivement
du sensible et atteignant le réel. La troisième partie montre le
rôle de la puberté dans l'adolescence, rôle essentiel mais cependant
limité. Elle nous découvre une personnalité s' enrichissant d'impul
sions et de connaissances nouvelles, s'efforçant d'acquérir l'ind
épendance psychique et économique, tendant à se découvrir et à
s'intégrer en un tout cohérent. »
Ce plan est exécuté en moins de cent cinquante pages. C'est dire
qu'il ne saurait vraiment tenir cette gageure d' « exposer les prin
cipales recherches expérimentales sur l'enfance et l'adolescence ».
L'auteur ne sacrifie d'ailleurs jamais, à l'étalage de matériaux
scientifiques, les qualités littéraires de son exposé, toujours sobre,
élégant et clair. Aucune pédanterie mais aussi, et délibérément,
aucune originalité. La volonté bien évidente de s~e borner à un
exposé objectif d' 'éléments écarte la controverse et donne parfois
au lecteur-spécialiste une impression d'éclectisme et de superfi-
cialité. Celui-ci sentira par contre, sous-jacentes à cet exposé simple
d'initiation ou de vulgarisation, #une documentation et une expé?
rience solides. L'étonnement est d'autant plus grand de ne jamais
trouver citation des travaux de Wallon qui constituent un apport
décisif en psychologie de l'enfant, alors que Piaget, Gesell et la
plupart des Américains sont abondamment cités. On ne comprend
pas qu'un psychologue de langue française puisse rédiger des cha
pitres intitulés « origine et développement des émotions » et « ori
gine et développement de la conscience », sans parler du rôle
fonctionnel de l'émotion, de sociabilité syncrétique et des autres
notions introduites par Wallon dans ses œuvres magistrales sur
les Origines du caractère et les Origines de la pensée. PSYCHOLOGIE DE l'eNFANT 565
Un reproche plus grave : l'auteur tranche parfois avec une légè
reté de dilettante ou, ce qui revient ici au même, avec la bonhomie
du sens commun, de bien graves questions : « La mesure en psychol
ogie est difficile et n'atteint que des aspects secondaires... La psy
chologie ne pourra obtenir des succès comparables à ceux de la
physique... C'est exagérer que d'affirmer que toute la conduite est
un produit de l'inconscient. » Peut-être. Mais j'ai bien peur que
de servir, sans commentaires, de tels aphorismes à des apprentis-
psychologues ce soit flatter en eux une sorte de scepticisme et de
« bon sens » qui sont tout le contraire du véritable esprit critique
est' armée. Un manuel, même excellent, est toujours dont la science
facile à critiquer, trop facile. Celui-ci, comme tous les autres, ne
saurait être utilisé sans les commentaires continus du maître.
R. Z.
285. — FERRÉ (A.). — Cours de psychologie enfantine et juvén
ile. — In-8° de 332 pages, Paris, S. U. D. E. L., 1948.
Ce Cours destiné à remplacer le Manuel publié par le même
auteur en 1946 doit sa conception et son plan à la modification
apportée en 1947 aux programmes des Ecoles normales, qui répartit
en deux ans le cycle d'études. « La première année doit être consa;
crée à familiariser l'élève-maître avec les réalités de l'enfance et
à l'initier par la pratique aux méthodes propres à sa connaissance. »
C'est au programme de- première année que veut répondre la pre-
des di\ erses
après l'autre selon le plan
traditionnel, mais des phases successives du développement. » C'est
à cette seconde année que correspond la seconde partie du Cours i
phases du développement.
Les controverses purement philosophiques ont été délibérément
exclues de cet ouvrage dont chacun des chapitres s'alimente aux
sources diverses, mais notamment françaises, de la psychologie de
l'enfant. L'auteur utilise abondamment les apports d'ouvrages de
pédagogie et de psychologie parus depuis 1946, « en particulier,
dit-il, ceux de MM. Hubert, Piaget, Wallon, Zazzo. »
Pour faire de ce Cours un instrument de travail adapté aux
besoins des normaliens, l'auteur complète chaque chapitre par de
nombreux exercices : sujets d'observations et d'enquêtes, expér
iences, sujets de réflexions, d'exposés et de discussions, avec guide
bibliographique.
La plupart de ces exercices sont excellents mais il est à craindre
que certains d'entre eux ne donnent aux débutants une idée tout
à fait inexacte de la difficulté de certains problèmes : « Elaborez
et étalonnez (par expérimentation sur une cinquantaine d'enfants
du même âge) un test pouvant servir de test parallèle ou de rem-
' placement pour les épreuves d'un âge donné » (p. 94), ou encore :
« Concevez, réalisez, expérimentez et étalonnez (de préférence en
équipe) un test d'aptitude, autant que possible non verbal dans
sa solution » (p. 79). Ce problème est proposé à la rubrique des
« réflexions personnelles » au chapitre III de la première partie, - v
566 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
c'est-à-dire pour des élèves de première année. S'agit-il de trouver
un prétexte donner aux débutants l'idée des extrêmes diff
icultés théoriques et pratiques qui surgissent dans la construction
d'un test?
Sinon, de tels exercices sont dangereux; ils contribueront à déve
lopper dans le corps enseignant, à l'égard de la méthode des tests
et, en général, à l'égard de la psychologie scientifique, un scepti
cisme ou un engouement qui sont les réactions opposées d'une
même incompréhension, d'un même malentendu fondamental. Il
est certes nécessaire d'expliquer aux élèves-maîtres la méthodologie
des tests et autres techniques des sciences humaines mais de leur faire
comprendre aussi que, dans la plupart des cas, la construction et
l'emploi des instruments scientifiques doivent être le fait des tech
niciens. Leur faire comprendre aussi que la facilité de telles méthodes
n'est qu'apparente et qu'à vouloir les appliquer schématiquement
on risque de discréditer la plus jeune et la plus difficile des sciences.
Il n'en reste pas moins vrai que ce Cours constitue un bon manuel,
un très pratique instrument de travail non seulement pour les
normaliens mais pour les étudiants en psychologie de nos Universités.
R. Z.
â86. — SEGEKS (J. E.j. — La Psychologie de l'enfant normal
et anormal d'après le Dr Deeroly. — In -8° de 346 pages, Bruxelles,
R. Stoops, 1948.
Henri Wallon remarque, dans la préface, qu'il est très rare qu'un
savant se « porte ombre à lui-même ». Si l'on connaît beaucoup de
choses sur 1 œuvre pédagogique du Dr Deeroly il est en re\ anche
assez dif

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