Psychologie du développement et psychopédagogie - compte-rendu ; n°4 ; vol.92, pg 599-610
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Description

L'année psychologique - Année 1992 - Volume 92 - Numéro 4 - Pages 599-610
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1992
Nombre de lectures 44
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie du développement et psychopédagogie
In: L'année psychologique. 1992 vol. 92, n°4. pp. 599-610.
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Psychologie du développement et psychopédagogie. In: L'année psychologique. 1992 vol. 92, n°4. pp. 599-610.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1992_num_92_4_29547du développement et psychopédagogie 599 Psychologie
(working memory), un concept très à la mode depuis quelques années,
tant dans les études chez l'homme que dans les expériences chez l'animal.
D'autres ne prennent pas position et s'en tiennent à une conception
purement opératoire de ce qui peut être effectivement retenu, sur le
plan verbal par exemple, pendant un temps court. Et le chapitre III
qui traite notamment des « différents systèmes de mémoire à court
terme » illustre bien notre propos.
Il reste que, si l'on se maintient sur un plan opératoire et pratique,
l'ouvrage est très riche. Il décrit toutes les facettes des difficultés de la
mémoire à court terme chez l'homme. On peut sans doute regretter que
des ponts plus nombreux ne soient pas tendus avec les recherches
effectuées sur la mémoire animale. Mais cet ouvrage intéressera tous les
spécialistes de la mémoire, chercheurs aussi bien que cliniciens. Son
niveau élevé ne semble pas, en revanche, le destiner à un public étudiant.
G. Chapouthier.
PSYCHOLOGIE DU DÉVELOPPEMENT
ET PSYCHOPÉDAGOGIE
Pêcheux M. G. — (1990) Le développement des rapports des enfants
à Vespace, Paris, Nathan, 330 p.
Voici une synthèse des travaux étudiant, dans différentes perspect
ives théoriques et expérimentales, les facteurs qui déterminent les
performances spatiales des enfants. L'intérêt pour la connaissance de
ces facteurs a beaucoup augmenté ces dernières années en raison de
l'importante variabilité interindividuelle et intertâches observée dans les
conduites spatiales des enfants. Comme les résultats de ces travaux
sont très dispersés, leur regroupement et leur analyse critique dans un
ouvrage de synthèse s'imposait.
Après un chapitre introductif qui s'interroge sur la trajectoire par
laquelle se réalise le développement des performances spatiales et qui
oppose principalement l'approche psychométrique, l'approche piagé-
tienne et l'approche actuelle du problème, le livre s'organise en trois
parties. La première, intitulée « Comment se développe chez l'homme
la saisie des informations spatiales », comprend trois chapitres dans
lesquels l'auteur fait le bilan des capacités spatiales du nouveau-né
et décrit le développement de ces pendant les premiers mois
de la vie : perceptions visuelles (chap. 1), perceptions auditives (chap. 2),
perceptions tactiles et proprioceptives, contrôle moteur et référentiels
spatiaux (chap. 3). La deuxième partie (« L'intégration centrale des info
rmations spatiales ») est consacrée aux facteurs neurophysiologiques et
génétiques intervenant d'une manière ou d'une autre dans le développe
ment des performances spatiales. Ainsi, le chapitre 4 traite du rôle des 600 Analyses bibliographiques
structures hippocampiques, le chapitre 5 celui des relations entre
l'asymétrie cérébrale et les performances spatiales, et le chapitre 6
discute l'approche différentielle et la transmission héréditaire des apti
tudes spatiales. La troisième partie (« Les apports de l'environnement
à la connaissance de l'espace ») considère les facteurs liés à l'environn
ement de l'enfant : un chapitre concerne les études interculturelles, un
autre s'interroge sur l'impact que peuvent avoir les différents jeux et
jouets sur l'acquisition des connaissances spatiales et un dernier cha
pitre examine, à travers les programmes scolaires et les activités péda
gogiques de l'école maternelle, de l'école primaire et du collège, quelles
expériences spatiales sont exercées en milieu scolaire.
La conclusion de l'ouvrage évalue l'apport de la neurophysiologie et
celui de l'environnement humain dans la détermination des conduites
spatiales. Selon l'auteur, les incontestables percées scientifiques réalisées
ces dernières années en neurophysiologie nous ont mieux fait connaître
certains mécanismes sensoriels et sensorimoteurs élémentaires mais
n'apportent pas de réponse claire dès qu'il s'agit d'activités spatiales
complexes impliquant les représentations. C'est pourquoi l'apport de
l'environnement, qui a fait l'objet de très peu de recherches expériment
ales, devrait être étudié plus systématiquement pour évaluer ses
interactions avec les facteurs neurophysiologiques. Enfin, l'ouvrage
s'achève sur une réflexion relative aux différentes variétés d'espace
et aux différents modes de codage spatial.
Cet ouvrage est incontestablement d'une grande valeur scientifique
et d'une grande utilité pratique. Bien construit et clairement rédigé, il
présente d'un chapitre à l'autre une très bonne synthèse critique de
travaux réalisés dans des domaines très différents qui relèvent de
spécialités rarement confrontées les unes avec les autres, telles que la
neurophysiologie sensorielle, la génétique des aptitudes spatiales, la
spécialisation hémisphérique, les jeux et jouets spatiaux, les programmes
scolaires en géographie ou géométrie, etc. Ceci permet au lecteur une
mise à jour rapide dans les domaines qui lui sont peu familiers.
Il reste cependant que l'ambition de l'auteur de parvenir à une
connaissance exhaustive des facteurs qui déterminent les performances
spatiales des enfants s'est heurtée à la dure réalité des faits, à savoir
l'énorme disproportion qui existe entre nos connaissances (scienti
fiques) relevant de « l'apport de la neurophysiologie » et la pauvreté
voire l'absence totale d'indications scientifiquement acceptables sur le
rôle réel de l'environnement (jeux et activités scolaires) dans le dévelo
ppement des performances spatiales. Ceci explique l'impression d'hétéro
généité que produit la lecture de l'ouvrage. Car, alors que les deux
premières parties du livre présentent et discutent de façon très classique
des résultats expérimentaux tendant à valider ou à infirmer certaines
hypothèses psychologiques précises, la troisième partie consacrée aux
facteurs d'environnement est principalement descriptive. Elle analyse Psychologie du développement et psychopédagogie 601
a priori les discriminations spatiales impliquées par différents jouets
tels qu'ils ont été imaginés par leur constructeur (Lego, Meccano, Jeux
de construction, etc.), ou les relations spatiales qui doivent être maît
risées par l'enfant pour qu'il comprenne certaines notions de géométrie
ou de géographie faisant partie du programme officiel, mais elle ne four
nit guère d'indication sur le traitement spatial réellement effectué par
l'enfant qui joue ou par celui qui apprend en classe, ni sur l'effet de ces
exercices sur les apprentissages spatiaux des enfants. C'est que les
difficultés du contrôle méthodologique de ces variables en situation
« de terrain » ont découragé quelque peu les chercheurs en psychologie,
et ce sont principalement les ethnologues et les pédagogues qui se sont
intéressés aux aspects spatiaux des jouets et des programmes scolaires.
Un des mérites de cet ouvrage est d'avoir souligné cette importante
lacune et d'avoir suggéré des directions de recherches dans ce domaine.
Y. Hatwell.
Wallon P., Cambier A. et Engelhart D. — (1990) Le dessin de l'enfant,
Paris, pur, 236 p.
Dans l'encombrement actuel des publications sur les dessins d'en
fants, Ph. Wallon, A. Cambier et D. Engelhart recensent avec clarté
les études publiées sur ce sujet depuis Claparède à Genève en 1907,
jusqu'aux recherches sur les dessins faits par ordinateurs, travail
complété par une large bibliographie.
Dans la préface, D. Widlöcher insiste sur l'aspect communication
du dessin fait par l'enfant mais aussi sur la difficulté de faire un lien
entre les divers travaux qui lu

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