Psychologie physiologique. Aebly, Griesbach, Muller, Nunberg, Offner, Starch, Sidis, Weber - compte-rendu ; n°1 ; vol.17, pg 389-397
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Psychologie physiologique. Aebly, Griesbach, Muller, Nunberg, Offner, Starch, Sidis, Weber - compte-rendu ; n°1 ; vol.17, pg 389-397

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Description

L'année psychologique - Année 1910 - Volume 17 - Numéro 1 - Pages 389-397
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1910
Nombre de lectures 8
Langue Français

Extrait

I. Psychologie physiologique. Aebly, Griesbach, Muller,
Nunberg, Offner, Starch, Sidis, Weber
In: L'année psychologique. 1910 vol. 17. pp. 389-397.
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I. Psychologie physiologique. Aebly, Griesbach, Muller, Nunberg, Offner, Starch, Sidis, Weber. In: L'année psychologique. 1910
vol. 17. pp. 389-397.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1910_num_17_1_7284ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
I. — Psychologie physiologique.
J. AEBLY. — Zur Analyse der physikalischen Vorbedingungen der
psychogalvanischen Reflexes mit exosomatischer Stromquelle
(Contribution à l 'analyse des conditions physiques du réflexe psycho
galvanique dans le cas d'une source de courant exosomatique). —
Thèse de de Zurich; 1910.
Les recherches de J. Aebly forment la suite et le développement
de celles de Müller (voir ci-dessous). Exécutées, comme ces der
nières, sous la direction de Zangger, elles représentent certainement
l'étude la plus exacte que nous possédions sur les facteurs phy
siques du phénomène psychogalvanique. Nous nous bornerons ici
— sans nous arrêter aux méthodes de l'auteur qui intéressent avant
tout le physiologiste — à en signaler les résultats essentiels. I. La
résistance du corps humain (mesurée par le procédé de Kohlrausch)
demeure la même que l'organisme soit ou non traversé par un cou
rant. IL La résistance du corps vis à-vis du courant alternatif ne
subit aucune modification sous l'influence des émotions, que l'orga
nisme soit ou non traversé par un courant continu. III. Le phéno
mène décrit par les auteurs sous le nom de « courbe de repos »
tient exclusivement à l'apparition de forces électromotrices de pola
risation. La polarisation provoquée dans le corps par le passage
d'un courant continu est susceptible de varier sous l'influence des
émotions. IV. La « courbe de repos » des auteurs traduit non seu
lement la polarisation du corps, mais encore et surtout la pola
risation des électrodes. J. L. des B.
H. GRIESBACH. — Hirnlokalisation und Ermüdung (Localisation
cérébrale et fatigue). — Pflüger's Archiv, CXXXI, 1-70; 1910.
La méthode esthésiométrique de Griesbach est bien connue. Elle
repose sur l'emploi du compas de Weber et elle consiste, comme
on sait, dans la détermination du seuil de discrimination tactile,
c'est-à-dire de l'écartement qu'il faut donner aux pointes de l'in
strument pour que le sujet perçoive un contact double. La valeur du
seuil s'élève, d'après le médecin allemand, sous l'influence de la 390 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
fatigue. — Certains auteurs, Schuyten, Abelson,Griesbach lui-même,
ont remarqué de plus que cette élévation est généralement inégale
sur les régions symétriques du corps. C'est ainsi qu'à la suite d'un
travail intellectuel prolongé le seuil accuse une élévation très nette
du côté droit, tandis qu'il conserve à peu de choses près sa gran
deur normale du côté gauche. Le fait est intéressant. Dans le but
de le contrôler et d'en préciser la portée, Griesbach a entrepris des
recherches étendues dont la description fait l'objet du présent
mémoire. Les expériences ont porté sur quelques centaines de sol
dats. En voici les résultats principaux.
I. L'exécution d'un travail physique fatigant entraîne l'élévation
du seuil de discrimination tactile. L'augmentation, faible du côté
droit, est très marquée du côté gauche. L'auteur a observé, dans la
région jugale, des différences dépassant 10 millimètres. Il a trouvé,
par exemple, dans une compagnie d'infanterie, que le seuil s'éle
vait, en moyenne (46 hommes), au bout de trois heures de marches
et d'exercices, de 7,5 millimètres à 17,6 à gauche, et de 8,4 à 10,6
à droite. Il a trouvé, de même, dans un escadron de cavalerie, 7,3
millimètres et 13,2 à gauche, 7,4 et 10,5 à droite. Griesbach ne
donne malheureusement aucun détail sur sa technique, et la signi
fication des chiffres qu'il publie demeure un peu incertaine. On peut
se demander notamment si toutes les précautions ont été prises
pour soustraire à l'influence de la suggestion des individus entraînés
à l'obéissance passive dans une caserne allemande.
Les phénomènes sont semblables chez les gauchers et chez les
droitiers. Dans un cas comme dans l'autre, c'est du côté gauche
que l'on obtient les plus forts accroissements du seuil. L'auteur
n'hésite pas à rapporter cette particularité à la fatigue prédomi
nante de l'hémisphère droit et, conséquemment, à localiser dans
cette partie du cerveau les « centres » du mouvement. Une telle
conclusion paraîtra à beaucoup bien aventureuse. Il se peut que la
diminution de sensibilité constatée par Griesbach tienne à des causes
d'ordre périphérique. S'il en était ainsi, il n'y aurait plus lieu de
s'étonner que les gauchers et les droitiers, soumis aux mêmes
exercices, se comportent les uns et les autres de la même façon.
II. Nous avons rappelé que, d'après Griesbach, l'élévation du seuil
provoquée par le travail intellectuel est particulièrement accentuée
du côté droit. Il était intéressant de rechercher si les gauchers diff
èrent à cet égard du sujet normal. L'examen d'une quarantaine de
soldats affectés de gaucherie a montré que, chez ceux-ci, c'est du
côté gauche que l'affaiblissement de la sensibilité est le plus mar
qué. Le travail consistait soit en calcul, soit en exercices de rédac
tion. Voici un exemple des résultats obtenus. Avant le travail, le
seuil mesurait, en moyenne, 7,2 millimètres à gauche et 6,7 à
droite. Après le travail — calcul pendant une demi-heure, il mesure
11,2 millimètres à gauche et 8,5 à droite. L'auteur suppose ici
encore que l'élévation du seuil traduit la fatigue de l'hémisphère
correspondant. Le cerveau droit commanderait les opérations intel- ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 391
Iectuelles chez le gaucher; chez le droitier, ce rôle appartiendrait
au cerveau gauche.
Le mémoire de Griesbach contient un certain nombre de docu
ments et de données anthropométriques que l'auteur a recueillies
chez les soldats gauchers dont il a été question.
J. L. DES B.
H. MULLE». — Experimentelle Beiträge zur physikalischen
Erklärung der Entstehung des psychogalvanischen Phsenomens
(Contribution expérimentale à la théorie physique du phénomène
psychogalvanique). — Thèse de Zurich; f909.
On sait que, sous l'influence de certaines excitations et, notam
ment, de celles dont le caractère affectif est bien marqué, le corps
devient le siège de modifications que le galvanomètre permet de
saisir. Les expérimentateurs disposent de deux méthodes princi
pales pour manifester cet effet, désigné communément sous le nom
de réflexe psychogalvanique. La première consiste à introduire le
corps du sujet dans un circuit muni d'un galvanomètre et parcouru
par un courant de faible intensité. Imaginée par Féré (1888), elle a
été reprise récemment par E. K. Müller, de Zurich, Veraguth, Jung,
Binswanger et d'autres. La seconde, due à Tarchanoff (1890), est plus
simple. On se borne à relier le sujet au galvanomètre et on mesure
les courants qui se développent dans le système. Quel que soit le
dispositif adopté, il suffit de déterminer chez le sujet une réaction
émotionnelle pour provoquer une déviation galvanométrique plus
ou moins considérable.
Les conditions psychologiques du réflexe galvanique ont été
établies avec le plus grand soin. En revanche, la théorie physique
du phénomène demeura obscure. II. Müller s'est efforcé de l'éluci
der; et, si l'auteur n'a pas entièrement résolu la question qu'il
s'était posée, il a du moins recueilli ou confirmé tout un ensemble
de faits qui méritent d'être retenus.
H. Müller a^ recouru dans ses expériences à un procédé du pre
mier type. Le courant, fourni par une pile sèche sous la tension
de i volt, pénétrait dans l'organisme par l'intermédiaire d'

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