Psychologie sociale et religieuse. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 507-513
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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 507-513
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 30
Langue Français

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c) Psychologie sociale et religieuse.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 507-513.
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c) Psychologie sociale et religieuse. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 507-513.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4852PSYCHOLOGIE «TONIQUE ET SOCIALE 507
«lo ignées des conceptions classiques de la philosophie occidentale :
Dans la perception il y a fonction* active et non réceptive, et l'oppo
sition du sujet et de l'objet fait place à une sorte d'indifférenciation,
l'objet étant un moment, une phase, dans la spontanéité spirituelle.
L'esprit indien est conçu plutôt comme une lanterne, que comme
un miroir reflétant. H. P.
c) Psychologie sociale et religieuse x
«96. — J. R. KANTOR. — An Outline of Social Psychology (Es
quisse de psychologie sociale). — In-8 de 420 pages. Chicago,
Follett Publishing Cy, 1929. Prix : 2,40 dollars.
L'auteur applique à la psychologie sociale — qui s'y prête bien — -
sa notion de psychologie objective, qu'il appelle « organismique »,
et qu'il a exposée dans ses « Principles of Psychology », en 1924
(Cf. An. Ps., XXV, p. 220-223) : La Psychologie a pour objet le
comportement (ou mieux des segments de comportement, « behavior
segments »), comme ensembles de réactions aux stimuli qui consti
tuent les objets extérieurs, des interactions des individus et du
milieu.
La Psychologie sociale envisage le comportement social, les réaG-
tions aux stimuli culturels, aux « institutions », en entendant sous ce
mot tout ce qui relève de la communauté humaine, réactions à des
mots, des lois, des coutumes, des attitudes, des guerres, des élections,
des opinions, des édifices, des rues.
La perception d'un porc, ou de tel autre animal, sera du point de
vue de la psychologie générale commune à tous les hommes, mais,
«n outre, pour un Hindou, un Juif, un Egyptien, ayant une croyance
traditionnelle dans le caractère dégoûtant ou sacré de l'animal, la
réaction s'individualisera comme proprement sociale, du fait de
l'intervention d'une institution, d'un facteur culturel, la croyance.
K. se préoccupe de déterminer longuement ce que n'est pas la
psychologie sociale : une étude du comportement d'individus en
groupe, ou d'une foule, une de la socialisation, ou des phéno
mènes ethniques, ou de la mentalité collective, une étude de causes
psychiques ou de forces sociales, etc.
11 envisage ensuite les conditions biologiques de la conduite cul
turelle, et ses fondements anthropologiques, c'est-à-dire proprement
sociaux, distinguant nettement la psychologie sociale de la sociologie
proprement dite.
Il consacre la 2e partie du livre aux données de la psychologie so
ciale, classant le comportement culturel, en conduite ethnique,
conduite nationale, conduite de communauté, comportement sexuel,
réactions professionnelles, activité de sport et de jeu, conduite lin
guistique, conduite religieuse, comportement esthétique et intellec
tuel, conduite politique, domestique, de classe ou de caste, etc.
Les institutions sont à leur tour objet de classement, suivant la
nature des réactions, celle des groupes auxquels elles appartiennent,
1. Voir aussi les n« 5-327-340-356-357-803-1083. '
"T.".
508 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
celle de la stimulation qu'elles impliquent (relative à des personnes,
à des choses, à des conditions), enfin suivant leurs qualités propres
(traditions précises, idées en l'air, etc.).
Le problème de la « culturalisation » ou de l'acquisition du compor
tement culturel est à son tour envisagé, et c'est évidemment cette
question de la socialisation de l'individu qui est au cœur de la psy
chologie sociale.
La troisième partie envisage brièvement les relations de l'indivi
duel et du collectif, la quatrième traite en quelques pages des phéno
mènes psycho-sociaux comme aspects de situations «humanistes»,
situations scientifique, linguistique, esthétique, etc.
En somme l'auteur, préoccupé de méthodologie et de classement,
trace un cadre à la psychologie sociale, mais son cadre reste un peu
vide. H. P.
597. — CARL MURCHISON. — Social Psychology. The psycho
logy of political domination. — In-8 de 210 pages. (The Interna
tional University Series in Psychology). Worcester, Clark Uni
versity Press, 1929. Prix : 3,50 dollars.
La psychologie sociale s'adresse à ce qui, dans les caractéristiques
humaines, rend inévitable la vie politique ; tel est le point de vue du
professeur de Clark.
La notion de groupe est, à ses yeux, une illusion, et la vie politique
est la seule réalité à envisager.
Et il entre immédiatement dans son sujet en envisageant, très
brièvement, sous le titre de « Nature fugace des types de comporte
ment sociaux » : le contrôle du travail d'autrui (esclavage, servage,
emploi, communisme) ; le contrôle des naissances (infanticide, avor-
tement, préservation, célibat) ; les relations internationales (ven
geance du sang, guerre, équilibre, ligue des nations) ; la justice,
l'idéal de vie (victoire, ascétisme, pauvreté, connaissance, service,
richesse, succès) ; la morale (relations sexuelles, alimentation et
excitants, civisme, religion, vertu, tempérance), les droits de l'homme
(liberté, liberté de parole, recherche du bonheur, propriété, culte,
égalité).
Dans la deuxième partie, sont passées en revue quelques théories
historiques de la vie politique, théorie platonicienne, point de vue
chrétien, conceptions de Machiavel, thèse du contrat social de Hobbes,
Locke et Rousseau, socialisme, anarchie, démocratie, théories poli
tiques enfin, de Bodin et Montesquieu, considérées comme ayant
une valeur tout à fait moderne.
La troisième partie est consacrée à l'examen de certaines actions
courantes en psychologie sociale, comme celle de force sociale — ■ qui.
ne paraît être d'aucun usage au psychologue ; — celle d'instinct qui
provoque les plus vives discussions, celle d'individualité, arbitrair
ement construite et bien décevante, et celle de groupe, tout illusoire.
Enfin la dernière partie concerne la nature du comportement so
cial : la formation des types de ce comportement est envisagée du
point de vue du facteur sexuel, de la « pugnacité » ou instinct comb
atif, de la tendance opposée à la fuite (avoidance), du travail et
du jeu. Le contrôle, la cohésion sociale et la désintégration sont l'objet
des derniers chapitres. PSYCHOLOGIE ETHNIQUE ET SOCIALE 509
On voit que l'auteur envisage des questions actuelles et concrètes,
•et que sa psychologie sociale s'i;:sère dans la vie de notre société. On
se rend compte d'autre part, qu'il n'a pu en deux cents pages peu
denses qu'effleurer ces sujets qu'il traite sans pédanterie, sans
apprêt, de façon simple et vivante, sans profondeur aussi.
Il donne en somme un point de vue sur la psychologie sociale,
<ians ce livre où il fait surtout preuve de ses qualités d'homme d'ac
tion. H. P.
598. — L. L. THURSTONE. — An experimental study of natio
nality preferences (Une étude expérimentale des préférences de na
tionalité). — J. of gen. Ps., I, 3-4, 1928, p. 405-425.
On demande à des sujets (ici 239 étudiants américains dont 40 %
ont eu des parents étrangers, dont 64 % sont protestants, 15 % juifs,
10 % catholiques, 11 % sans religion) de comparer par couples des
nationalités : Préférez-vous fréquenter un Américain ou un Turc,
un Turc ou un Juif, un Français ou un Ecossais, etc.
On pose ainsi 210 questions pour que 21 nations soient comparées
chacune avec les 20 autres.
On a ainsi des fréquences de préférences. Le pourcentage de pré
férences d'une nation donnée comparée à toutes les autres étant
additionné fournit un ordre de préférence.
Il s'agit alors de traduire cet ordre en une échelle numérique, par
application des méthodes statistiques* que l'on utiliserait en psycho
physique pour des jugements de comparaison de poids présentés par
couples.
En prenant un point de départ arbitraire et une unité de mesure
fournie par l'écart étalon dans le groupe, on situe les diverses nations
sur l'échelle unifiée.
Voici les résultats obtenus :
Nationalités Somme des préférences Ni

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