Psychopathologie infantile - compte-rendu ; n°2 ; vol.60, pg 560-568
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Description

L'année psychologique - Année 1960 - Volume 60 - Numéro 2 - Pages 560-568
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1960
Nombre de lectures 29
Langue Français

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Psychopathologie infantile
In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°2. pp. 560-568.
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Psychopathologie infantile. In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°2. pp. 560-568.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1960_num_60_2_6937500 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
phère psychothérapique (l'étude des malades sorties montre la nécessité
d'un soutien régulier et prolongé), l'exploitation
des possibilités de réadaptation valables, sont des éléments favorables.
Cependant il faut reconnaître la multiplicité des facteurs dont dépend
la structure caractérielle des malades, comme la complexité des pro
blèmes que pose chacune.
J. G.
Psychopathologie infantile.
Heber (R.). — A manual on terminology and classification in mental
retardation (Manuel de terminologie et de dans le
domaine du retard mental). — Monogr. Suppl. Amer. J. ment.
Defic, 1959, 64, 2, 111 p.
Ce manuel est le cinquième édité par Y American Association on
Mental Deficiency (les précédents ont paru en 1921, 1933, 1941 et 1957) ;
il représente donc le dernier état d'une œuvre collective. Il comporte
cinq sections :
Section I : Elle propose et discute une définition de la débilité
mentale. Cette définition, pour utile et intéressante qu'elle soit, repose
sur une ambiguïté qui plane sur tout cet ouvrage, par ailleurs fort
important : cette réalité désignée retard mental est définie en termes
d'infériorité (appréciée en écarts-types) par rapport aux sujets de même
âge chronologique. Il y a là bien plus qu'une incertitude de terminol
ogie : c'est une incertitude théorique qui obscurcit certaines des di
scussions et des définitions offertes au lecteur.
Section II : Classification médicale des différents types de retard
mental. Complète, bien structurée, étayée de définitions claires, elle
apparaît très utile.
Section III : Classification des comportements. Elle reste beaucoup
plus sommaire et moins satisfaisante, du fait du petit nombre d'in
struments d'observation et de mesure disponibles. Si les niveaux d'intel
ligence sont précisés sans peine, en termes de Q.I. basé sur l'écart-type,
l'adaptation affective et sociale, le développement sensoriel et moteur
sont classés en catégories qui peuvent paraître difficilement utilisables
dans le travail quotidien.
Section IV : Elle propose un modèle de code pour reporter tous
ces renseignements sur fiche perforée, aux fins d'élaboration méca
nographique.
Section V : C'est un glossaire de plus de 400 termes d'usage courant
dans le domaine de la débilité mentale.
Malgré quelques imperfections, il s'agit d'un travail qui peut apporter
une aide appréciable aux spécialistes.
R. P, PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 56t
Symposium on research design and methodology in mental retar
dation (Symposium sur la planification et la méthodologie de la
recherche sur le retard mental). — Amer. J. ment. Défie, 1959, 64,
227-432.
Vingt communications ont été présentées à ce symposium, tenu au
printemps 1959. Elles émanaient de spécialistes de disciplines assez
différentes, parfois fort éloignées de la défectologie. Un très grand nombre
de problèmes ont été évoqués, relatifs :
— à la politique de recherche dans les universités et organismes gou
vernementaux des U.S.A. ;
— aux attitudes du chercheur ;
— au planning de son travail ;
— ■ aux méthodes de recueil et de traitement statistique des données ;
— à l'étiologie des déficiences mentales ;
— aux problèmes biologiques connexes ;
— à l'analyse psychologique de ces déficiences.
La variété des contributeurs, et parfois leur ignorance avouée
de la débilité mentale, rend la synthèse difficile. Malgré le titre, il ne se
dégage pas de ce symposium un inventaire net des problèmes, ni des
indications précises sur les méthodes à adopter pour les traiter. En
l'absence d'un corps suffisamment solide de faits et de théories, la plu
part des orateurs se sont cantonnés dans des généralités sur la recherche
en psychologie.
Cependant ce symposium — le premier du genre — mérite d'être
cité ; car son insuffisance même souligne un fait sur lequel plusieurs des
orateurs ont insisté : l'immaturité scientifique du problème de la défi
cience mentale en général. Il apparaît plus urgent que jamais de définir
les problèmes que peut se poser la recherche sur la débilité mentale ;
et ensuite seulement de se demander s'il y a lieu de définir une méthodol
ogie spéciale pour le traitement de ces problèmes.
R. P.
Barnett (G. D.), Ellis (N. R.), Pryer (M. W.). — Stimulus pre-
training and the delayed reaction in defectives (Réapprentissage
du stimulus et réaction différée chez les débiles mentaux). — Amer.
J. ment. Defic, 1959, 64, 104-11.
80 débiles mentaux en institution, partagés en deux groupes d'âge
mental (de 5 ; 7 à 6 ; 10 et de 7 à 9), subissent une épreuve de réaction
différée (trouver une pastille cachée sous l'un de deux objets légèrement
différents, après que ces objets aient été cachés 10 secondes, ou
30 secondes, ou 1 minute, ou 5 minutes. On fait 6 essais pour chaque
durée du délai). Préalablement à l'épreuve on donne un préapprentissage :
exercice de discrimination des deux objets pour la moitié des sujets, de et de nomination (sous deux noms arbitraires)
pour l'autre moitié. 562 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
On constate que l'exercice préalable de nomination améliore sens
iblement la performance (nombre de réactions différées correctes),
aussi bien chez les plus débiles que chez les moins débiles. Les A.
discutent les résultats en termes de réaction différée ; mais il semble
qu'ils présentent également un intérêt dans le cadre de l'étude de la
valeur instrumentale du langage, particulièrement chez les débiles
mentaux.
R. P.
Jordan (T. B.), de Charms (R.). — The achievement motive in
normal and mentally retarded children (La motivation de réussite
chez les enfants normaux et chez les retardés mentaux). — Amer.
J. ment. Defic, 1959, 64, 457-66.
Les A. reprennent la méthode de McClelland, consistant à créer
une situation du type T. A. T. (histoires à raconter à partir de dessins
de personnages) ; les verbalisations du sujet sont cotées en ce qui concerne
les « motivations de succès » qui y apparaissent.
3 groupes de sujets de 15 à 16 ans sont utilisés :
— Groupe I : élèves de classes spéciales pour débiles mentaux ;
—II : débiles mentaux restés dans des classes normales ;
— Groupe III : adolescents normaux.
Les débiles apparaissent comme présentant une « motivation de
succès » nettement inférieure à celle des normaux ; mais ils manifestent
moins de crainte de l'échec. Les différences ne peuvent être imputées à
une différence dans le taux de verbalisation, approximativement le
même pour les trois groupes.
Les A. soulignent dans leur discussion les différences de traitement
éducatif, spécialement le milieu familial, entre débiles et normaux :
on demande certainement moins aux premiers.
R. P.
Haggerty (A. D.). — The effects of long-term hospitalisation or
institutionalization upon the language development of children
(Les effets d'une hospitalisation ou d'un séjour en institution de
longue durée sur le développement du langage des enfants). —
J. genet. Psychol, 1959, 94, 205-209.
L'étude porte sur une population de 100 enfants (moyenne d'âges
de 12 ; 7) ayant antérieurement passé un temps assez long dans un
établissement de soins (durée moyenne du séjour de 3 ; 5 ans). Les
échantillons de langage étudiés sont obtenus à l'aide d'une épreuve de
complément de phrases et du Thematic perception Test. Les enfants sont
de plus examinés à l'aide du subtest de vocabulaire du W.I.S.C. (Échelle
d'intelligence de Wechsler pour enfants) et à l'aide du Rorschach.
L'analyse du langage suivant la répartition des différents éléments
(noms, pronoms, verbes, adjectifs) montre que celle-ci ne correspond pas

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