Psychophysiologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 386-396
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 386-396
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

IV. Psychophysiologie
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 386-396.
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IV. Psychophysiologie. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 386-396.
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336 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
une bandé de territoire qui va de Béziers à Annecy ; alors que les
formes avec la préposition à se rencontrent que sur une bande, au
Sud de la langue d'oïl, qui va du Maine à Mâcon : preuve que l'action
des grammairiens, qui ont combattu cette construction les a re^
foulés loin de la région parisienne.
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On peut de la sorte créer de véritables cartes géographiques de
noms de famille ; en voici une, à titre d'exemple, qui montre la ré
partition des noms dérivés du latin jaber.
Depuis l'époque de leur formation, les noms ont été l'objet d*alté-
rations de toute sorte : modes orthographiques, confusions de lettres,
influence du français sur les noms dialectaux, substitutions, chan
gements divers. I. M.
[IV. — Psychophysiologie
Intejractions. Influences diverses, chimiques, etc.
A. ERNST. — Die Frage der Deutung der plethysmograpbischea
Erscheinungen {La question de' V interprétation des phenomena
pléthysmo graphiques). — A. f. ges. Ps., II. 1-2, 1925, p. 145-174.
Deux questions sont examinées :
1° Signification physiologique de la courbe pléthysmographique
normale/Résumé critique des interprétations données par les au
teurs aux différents éléments de la courbe, et notamment aux ondes
dites de Mayer (ondulations périodiques au rythme beaucoup plus
lent que les ondulations synchrones de la respiration) ; 387 PSyCHOPHTSIOLOGIE
2° Signification physiologique des modifications constatées dans
la courbe sous l'influence des excitants psychiques. Martius Groyait
avoir montré qu'elles étaient dues principalement aux mouvements
musculaires involontaires et que, par conséquent, on n'était pas
fondé à les considérer comme l'expression des variations circula
toires.
jÉfe L'auteur a entrepris de vérifier la valeur de cette critique. Pour
déceler les mouvements musculaires, il fixait à l'avant-bras enfermé
dans le pléthysmographe un fil rigide. Il suspendait un poids à
l'autre extrémité du fil (sortie de l'appareil par un œillet) après
l'avoir fait passer par une roue de transmission à axe vertical et une
bobine à axe horizontal. Un petit miroir fixé à la roue en suivait
les mouvements et réfléchissait les chiffres d'une échelle graduée
placée à une distance d'un mètre. Un opérateur lisait à travers une
lunette le chiffre momentanément visible dans le miroir. La dis
tance entre deux chiffres voisins de l'échelle était égale à 1 centi
mètre.
|§. Les expériences faites sur 4 sujets ont permis de constater des
mouvements musculaires très faibles synchrones de la respiration ;
les oscillations du miroir étaient assez faibles pour que le même
chiffre reste visible. Ces mouvements sont accentués si la
est artificiellement renforcée ; ils disparaissent pendant l'effort
d'attention.
On n'a pas trouvé de musculaires à la suite des exci
tants psychiques, sauf pour la peur qui provoque l'esquisse d'un re
trait brusque du membre et pour les excitants gustatifs, dont l'ap
plication s'accompagne d'un mouvement du bras dû, probablement,
au mouvement de la tête.
Point de mouvements musculaires dans tous les autres cas : sen»
timent de l'agréable et du désagréable provoqué par l'application
des excitants sensoriels divers, effort d'attention (comptage de
points, effort pour percevoir un bruit très faible) ; travail mental
(calcul) ; mouvements musculaires déterminés (langue pressée contre
les mâchoires fermées, main libre crispée en poing, pied du côté
libre fléchi et étendu fortement).
Par contre, dans presque toutes ces expériences on a remarqué
les modifications de la courbe pléthysmographique analogues à
celles constatées par la plupart des autres auteurs.
Il faut donc conclure que ces modifications sont bien dues aux
phénomènes circulatoires. C'est d'ailleurs l'avis des autres chercheurs
qui ont essayé de vérifier la critiqne de Martius. D. W.
CARNEY LANDIS et RUTH GULLETTE. — Studies of emo-
tioâal reactions. III. Systolic blood pressure and inspiration ex
piration ratios (Etudes de réactions émotionnelles. III. La pretêion
sanguine systolique et le rapport de V inspiration à V expiration),
J. of comp. Ps., V, 3, 1925, p. 221-253.
Quels sont les résultats des mesures de pression sanguine et de
. coefficient respiratoire ? D'abord les mesures préliminaires qui ont
été répétées pendant assez longtemps, de manière à éliminer toute
appréhension causée par leur nouveauté, et pendant que le sujet 388 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
est occupé à une lecture qui le distrait, montrent des oscillations
assez étendues chez chaque individu par rapport à sa moyenne ;
le sujet n'en a pas conscience et ne peut les expliquer par des émo
tions ; il est vraisemblable qu'elles sont l'expression directe de phé
nomènes physiologiques sans liaison avec le moral. Si on compare
au triple point de vue de la valeur moyenne de la pression, de ses
variations et de la forme de la courbe, toutes les situations expéri
mentales énumérées plus haut, et en étudiant séparément la réac
tion de chacun des 21 sujets, il est impossible, d'après l'auteur, de
trouver une caractéristique générale de chacune de ces situations,
— sauf peut-être pour la surprise produite par une stimulation inat
tendue, qui donne presque toujours une brusque élévation de pres
sion suivie par une chute immédiate. Dans tous les autres cas il ne
se dégage aucun type de réaction uniforme. On objectera peut-être
que tous les sujets n'ont pas ressenti dans chacune de ces situations
la même émotion. Mais si on ne retient, pour les grouper, que les
cas où l'introspection révèle nettement une émotion subjectivement
caractérisée (comme dégoût, surprise, crainte, sexuelle, etc.),
on ne trouve encore, sauf pour la surprise, aucune forme de réac
tion typique. L'auteur rejette donc l'idée, qui fait le fond de la théorie
James-Lange, d'une réaction vasculaire spécifique de chaque émot
ion. Il n'y a» que des réactions banales. En particulier ses observa
tions contredisent formellement celles de Marston, qui avait cru
pouvoir trouver dans la pression sanguine un réactif de la sincérité
du témoignage.
L'étude du rapport inspiration-expiration semble donner au con
traire quelques résultats positifs : mais ce n'est là qu'une indication
et l'auteur estime lui-même ses résultats incomplets.
D'une façon générale, il propose de classer les émotions non par
leur base physiologique mimique ou viscérale, mais par les réac
tions au milieu matériel et social. P. G.
CARNEY LANDIS. — Studies oï emotional reactions. II. General
behavior and facial expression (Etudes sur les réactions émotionn
elles. II. Comportement général et expression faciale). J. of comp.
Ps., IV, 5 et 6, 1924, p. 447-509.
De ses études précédentes sur la question, Landis avait conclu
qu'il n'y a pas de rapport constant entre les expressions tradition
nelles des émotions et les données de l'introspection. Après un his
torique du problème de l'expression faciale, il rend compte de nou
velles expériences personnelles. On s'est efforcé de réduire au mi
nimum tout ce qui pouvait créer chez les sujets l'état d'esprit spé
cial qui vient de la mise en scène du laboratoire (cependant on n'a
pu cacher les apparei

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