Psychophysiologie. Interactions. Influences diverses : Chimiques, Cosmiques, etc. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 514-525
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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 514-525
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 19
Langue Français

Extrait

IV. Psychophysiologie. Interactions. Influences diverses :
Chimiques, Cosmiques, etc.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 514-525.
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IV. Psychophysiologie. Interactions. Influences diverses : Chimiques, Cosmiques, etc. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27.
pp. 514-525.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6360514 ANALYSES BlBLlOGRAMflQUES
CH. EOGGE. — Die Krise in der Sprachwissenschaft von heute und
die Psychologie des sprachschaffenden Menschen [La crise de ta
linguistique moderne et la -psychologie de l'homme créateur du lan
gage). — A. f. ges. Ps., LVI, 3-4, 1926, p. 397-420.
La linguistique, est actuellement dans le marasme, par incapacité
de construire un système d'ensemble. Un coup d'œil rétrospectif sur
l'évolution de cette science depuis W. v. Humbold sert à découvrir
la cause du mal : l'oubli de la loi psychologique qui, selon l'auteur,
régit toute la vie du langage. Il s'agit de l'analogie (Cf. An. Ps. XXVI,
p. 578). D.W.
EDOUARD LÉVY. — Les prénoms en France. — Nat., 2712, 27 mars
1926, p. 196-198.
La notion et l'usage légal dû prénom, complémentaire du nom,
sont, on l'a montré, assez récents en France. La pratique est assez
variable.
Le nombre d'aboTd. Il varie avec l'aisance et le milieu social. En
1920, pour 100 nouveau-nés du XVIe arrondissement de Paris,
42 ont reçu 3 prénoms, alors que dans le XIIIe il n'y en avait que 18.
Pour 4, 5 et 6 prénoms la différence est plus marquée encore : XVIe :
10, 5 ; 1, 4 ; 0, 29 ; XIIIe : 1, 6 ; 0 ; 0. Le facteur géographique joue
d'ailleurs également : dans quelques régions l'usage de trois prénoms
est assez fréquent ou même dominant.
Le choix du prénom a donné lieu quelquefois à des inventions
extraordinaires, et il y a eu entre parents et magistrats des luttes
homériques. Des maires ont accepté : Céphalide, Fantarine, Jolynès,
mais refusé : Pensée, Violette et, en quelques endroits, Simone.
La féminisation des prénoms masculins a quelquefois produit des
résultats pénibles : Josephte, Henriquette, Alfrédine, Edouarda.
Des parents disposent des prénoms de façon à former une phrase :
Marie Constant Amand Fidèle, ou à faire un jeu de mots avec le nom :
Durin (Laure), Versin (Gétorix). I. M.
IV. — Psychophysiologie
Interactions. Influences diverses : chimiques, cosmiques, etc.
L. GARMICHAEL. — Sir Charles Bell : À contribution to the history
of physiological psychology [Charles Bell, à Phistoire
de la psycho-physiologie). — Ps. Rev., XXXIII, 3, 1926, p. 188-217.
Etude sur le chirurgien écossais Charles Bell (1774-1842). C. r
evendique pour Bell l'honneur d'avoir indiqué, avant Magendie, la
distinction entre les fonctions des nerfs afférents et efférents, et
d'avoir formulé, avant Müller, la loi de l'énergie spécifique des nerfs.
Il a eu aussi une conception très moderne du sens musculaire et a
donné une démonstration physiologique de l'action des muscles
antagonistes. Sa théorie de l'expression des émotions a un caractère
beaucoup plus scientifique que celle de Darwin. 515 PS.V.CBOPHÏSIOLOGIE
S'il ne s'est pas occupé de psychologie proprement dite, il doit donc
en revanche, être considéré comme un des fondateurs de la psychop
hysiologie. ' G. P.
A. LOEWY et H. SCHROETTER. — Ueber den Energieverbranch
bei musikalischer Betätigung (Sur la dépense d'énergie dans le tra
vail musical). — Pf. A., CCXI, 1926, p. 1-63.
Etude des modifications respiratoires dans le chant et dans le jeu
des divers instruments de musique par la détermination des échanges
gazeux et du volume de la cage thoracique, à l'aide d'appareils spé
ciaux décrits par les auteurs (en particulier dans le jeu des instru
ments à vent qui nécessitent une instrumentation toute spéciale
pour pouvoir mesurer les échanges galeux). Le débit respiratoire
augmente avec le travail musculaire, (violon, violoncelle, contrebasse,
piano), ainsi que le rythme respiratoire. Les auteurs donnent un
tableau numérique de l'énergie moyenne dépensée pour chaque
instrument, et en particulier les valeurs maxima et minima par
heure de la dépense en calories ; cette dernière présente parfois une
augmentation de 100 % par instant, mais en moyenne de 40 % à
60 % (due au travail des muscles respiratoires, pour le chant en partic
ulier). Le jeu des instruments à corde et à clavier se comporte à
peu près comme le chant, mais dans le jeu des instruments à vent on
peut trouver des augmentations temporaires de la dépense en calories
beaucoup plus considérables. Modifications du rythme respiratoire
et des échanges du CO* et de Oa ainsi que de l'activité de la circula
tion sanguine dans le chant suivant sa force (pianissimo, forte). La
dépense de l'énergie dans le jeu des instruments est également
limitée par le temps, une augmentation de 25 % d'énergie s'accom
pagne rapidement de fatigue, elle dépend aussi des mouvements des
différents muscles intéressés (bras, épaule dans le violon). Dans les
concerts, les chiffres sont à peu près les mêmes pour les instruments
à corde et pour le piano (tous ces instruments ne jouant pas d'une
façon continue). Dans la musique de chambre et les soli, grosses
différences au contraire, gros effort énergétique pour le piano et le
violoncelle, effort moins grand pour le violon, ainsi que pour la
contrebasse, cette dernière n'étant qu'un instrument d'accompagne
ment. Pour le tambour et les timbales, augmentation considérable
des dépenses énergétiques (plus dé 300 %) correspondant à une
augmentation extrême du débit respiratoire, plus de 35 litres par
minute, on ne peut tenir que quelques minutes pour effectuer un
roulement sans interruption. En définitive, importance considérable
également du temps de repos au cours d'un concert : Si l'on admet
que 60 calories par heure égalent un travail léger, on peut ranger
la parole et le chant dans le travail léger, le jeu des instruments à
cordes demande, au contraire, souvent une forte contribution de
travail, il en est de même du piano. La trompette et le trombone se
trouvent au contraire dans les catégories du travail léger (temps de
repos marqué). Quant à la dépense du chef d'orchestre, elle est
difficile à évaluer, car elle varie essentiellement avec le caractère du
morceau et celui de l'artiste (en moyenne travail léger). P. B. 516 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
R.-T. FRANK, R.-G. GUSTAVSON, J. HOLLOWAY, D. HYND-
MAN, H. KRÜGER et J. WHITE. — The occurence and present
chemical status of the female sex hormone {Présence et constitution
chimique de Vhormone sexuelle femelle). — Endocrinology, X, 3,
1926, p. 260-272.
L'hormone femelle existe dans le liquide folliculaire, dans le corps
jaune en faible quantité, dans le placenta en grande. C'est un lipoïde
thermostable, de poids moléculaire élevé, non saturé.
Ses effets se manifestent en particulier par le développement de
l'utérus et des mamelles (par injection à des lapines vierges). H. P.
A. ERNST. — Dynamographisch-plethysmographische Untersu
chungen über die Einwirkung von Unlustgefühlen auf äussere
Willenshandlungen (Recherches dynamo graphiques et pléthysmo-
graphiques sur l'influence des sensations désagréables sur les actes
volontaires extérieurs). — A. f. ges. Ps., LVII, 3-4, 1926, p. 445-488.
En s'inspirant des recherches anciennes de Féré et de celles, plus
récentes, de Störring et de Rose, l'auteur étudie l'influence d'une
sensation désagréable sur le travail musculaire au dynamographe de
Störring.
Une seule pression est exécutée au signal, d'abord au début de
l'expérience, à l'état « normal », puis 20 minutes plus tard, aussitôt
après l'application sur la langue d'une substance amère. Les résultats,
en accord avec ceux des expérimentateurs précédents, montrent que,
dans deux tiers des cas environ, la sensation gustative préalable a
pour conséquence d'augmenter la force de la pression et d'en diminuer
le temps de latence. La grandeur des différences n'est pas indiquée.
L'auteur distingue, d'ailleurs, les cas où la sensation désagréable
produit un état d'excitation générale (Err

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