Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de successsion et de mouvement. Motricité oculaire. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 653-668
17 pages
Français

Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de successsion et de mouvement. Motricité oculaire. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 653-668

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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 653-668
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 19
Langue Français
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Extrait

d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de successsion et de
mouvement. Motricité oculaire.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 653-668.
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d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de successsion et de mouvement.
Motricité oculaire. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 653-668.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4871MOTRICITE OCULAIRE 653 VISION.
•certains sujets se montrant toujours supérieurs ou inférieurs à la
moyenne. L'éclat du disque n'a pas d'effet notable (peut-être un peu
de contraction dans le très lumineux à l'horizon).
Au point de vue explication S. pense qu'il y a une cause physiolo
gique à laquelle doit s'ajouter un facteur psychologique qui lui paraît
rester obscur. H. P.
839. — MARCEL DUFOUR. — Une illusion d'optique due à l'i
rradiation. — B. B., XCIX, 23, 1928, p. 410 et 411.
En regardant une étoile à la jumelle, cette étoile paraît osciller,
tandis que celles qui sont aux bords du champ sont immobiles : il y a
là un effet des petits mouvements de la main tenant la jumelle, effet
qui n'est perçu que dans la région d'acuité maxima, au niveau de la
fovéa.
L'irradiation (telle que « le blanc mange le noir ») explique qu'une
bille éclairée latéralement et sertie paraît décentrée (illusion dispa
raissant en éclairage uniforme). H. P.
d) Rôle du Temps et Tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de Succession et de Mouvement.
' Motricité oculaire l.
840. — WALTER H. STAINTON. — The phenomenon of Broca
and Sulzer in foveal vision {Le phénomène de Broca et Sulzer en
vision fovéale). — J. of opt. Soc, XVI, 1, 1928, p. 26-39.
L'auteur qui rappelle les travaux de Broca et Sulzer, de Bills, de
Kleitman et Piéron, a étudié l'établissement de la sensation lumi
neuse par comparaison de deux flux croisés dans un cube de Brodhun,
sous-tendant des champs de 2,5° et 1,5° environ, sans point de fixa-,
tion. Exposition tachistoscopique de l'un des champs, de durée
variable, et réglage des intensités par le sujet jusqu'à égalisation
apparente.
Les mesures sont faites en lumière blanche et en lumières mono
chromatiques par filtrage (Ecrans Wratten vert 74, jaune-vert 73,
bleu 76 et rouge 70.) .
Les courbes d'établissement construites sur les résultats de l'auteur
montrent une accentuation de l'ondulation dépassant le niveau
d'équilibre (phénomène de Broca et Sulzer) avec l'intensité crois
sante de l'excitation.
Les courbes seraient les mêmes à intensité égale pour les différentes
lumières (à rencontre des résultats de Kleitman et Piéron) ; mais
il n'y a pas de renseignements sur l'égalisation des intensités (les
niveaux d'intensité étant physiologiquement déterminés par un
multiple constant du seuil de base dans les expériences de K. et P.,
ce qui ne paraît pas être le cas dans celles de S.).
En ce qui concerne la relation de la vitesse d'établissement avec
l'intensité de stimulation, c'est la formule du type Charpentier indi
quée par Kleitman et Piéron, qui relie de façon satisfaisante les
1. Voir aussi les n°» 122-381-834. ANALYSES BlBLIOGRAPHfQUES 654
données numériques obtenues (K. et P. ayant adopté en première-
approximation, comme d'emploi plus commode la formule logarit
hmique type Exner).
Sur une échelle logarithmique des brillances lumineuses, l'accroi
ssement des vitesses subit une accélération progressive (l'allure linéaire
se manifestant, dans une région moyenne, comme une approximation
suffisante). Voici, dans le tableau ci-joint, quelques données numér
iques sur la variation du temps nécessaire pour franchir le niveau
d'équilibre (critère de K. et P.) en fonction des intensités de stimu
lation exprimées en photons (unité de Troland tenant compte de la
quantité réelle de lumière pénétrant par l'ouverture pupillaire).
i° Lumière blanche
I : Intensité (photons) 4880 U50 401 195 33,1
T : Temps (en a> 8 18 23 45 92
V : Vitesse (réciproque de T) 125 55,5 43,5 22,2 10,9
2° Lumière verte
I : Intensité (photons) 1630 563 54,8 4,18 1,16
T: Temps (en a) 10 23 74 115 148
V : Vitesse (réciproque de T) 100 43,5 13,5 8,70 6,75
3° Lumière bleue
I : Intensité (photons) 195 29, 4 A, 22
T : Temps (en a) '35 44 105
V : Vitesse (réciproque de T) 28,6 22,7 9,62
4° Lumière rouge .
I : Intensité (photons) 149 24 1 , 80
T : Temps (en <j) 32 98128
V: Vitesse (réciproque de T) 31,2 10,2 7,6
Le temps de latence (dont la réciproque donnera la vitesse), pour
le franchissement du régime d'équilibre avant l'ondulation de Broca-
Sulzer tendrait vers O pour les très grandes brillances, et vers une
valeur limite de 170 t une brillance nulle. La formule d'inter
polation adoptée par l'auteur est la suivante (en envisageant la vitesse
V de franchissement de la brillance d'équilibre B) :
Notons que, en l'absence de point de fixation, il est plus que dou
teux que l'excitation pour les faibles brillances de lumière bleue,
soit restée fovéale, ce qui enlève beaucoup de valeur à la déclara
tion de l'auteur qu'il n'existe aucune action spécifique des radiations
monochromatiques. H. P.
841. — E. BONAVENTURA. — II metodo tachistoscopico. — Ar.
it. di Ps., VI, 1928, p. 180-204.
On ne peut songer à résumer ce travail. H faut seulement le signaler VISION. MOTRICITE OCULAIRE 655
comme le guide indispensable à tous ceux qui désirent entreprendre
des recherches par la méthode tachistoscopique, et souhaitent d'éviter
les erreurs qui entachent prop souvent, par ignorance technique de
l'expérimentateur, les résultats obtenus par cette méthode. On peut
seulement regretter que l'auteur n'ait pas cru devoir illustrer son
très remarquable exposé, ce qui aurait rendu plus facile la compré
hension de quelque-uns des appareils qui y sont décrits et discutés.
M. F.
848. — P. ENGEL. — Tachistoscopische Expositionen und Schei
nbewegungen {Expositions tachistoscopiques et mouvements apparents)*.
— Z. f. Ps., CVII, 5-6, 1928, p. 273-313.
On a décrit différentes sortes de mouvements apparents. L'une-
d'elles se produit quand un objet est éclairé brusquement dans un
champ sombre : la figure paraît faire un mouvement d'expansion :
inversement elle semble se contracter quand elle disparaît (pour des
durées d'exposition comprises entre 35 et 70 a). E. a répété ces expé
riences en se servant d'un simple écran uniforme comme objet : il
apparaît dans la fente d'une tachistoscope de Schuman ; l'appareil
couvert d'un papier plus ou moins éclairé forme un fond permanent,
qui peut être tantôt lumineux que l'objet, tantôt moins. Le mou
vement apparent est d'autant plus intense que la différence d'éclaire-
ment entre l'objet et le fond est plus grande ; il est centrifuge (expans
ion) si l'objet est plus clair que le fond, centripète (contraction) dans-
le cas contraire ; (les mouvements qui correspondent à la disparition
de l'objet sont de sens inverse). Si des figures sont représentées sur
l'écran, elles subissent des déformations par lesquelles elles parti
cipent au mouvement général. La condition primaire du phénomène
serait donc l'intensité lumineuse relative et non les propriétés intrin
sèques des formes, comme l'avait cru Koffka.
Si on présente successivement à bref intervalle deux cercles con
centriques, en vertu des lois du mouvement stroboscopique, on voit.
une seule figure qui subit une dilatation ou une contraction. Ici encore
le phénomène est influencé par la différence de clarté entre les objets
et le fond_(le tachistoscope). Le phénomène stroboscopique proprement
dit peut s'ajouter à l'effet étudié plus haut ou être de sens con
traire : dans ce second cas on peut distinguer deux phases dans le
mouvement apparent. Quand il n'y a plus de différence de clarté entre
le fond et les objets, la phase de mouvement optimal n'est jamais
atteinte.
Enfin on trouve encore une influence de la différence

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