Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité oculaire. La lecture. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 676-687
13 pages
Français

Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité oculaire. La lecture. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 676-687

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L'année psychologique - Année 1942 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 676-687
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1942
Nombre de lectures 13
Langue Français

Extrait

d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de succession et de
mouvement. Motricité oculaire. La lecture.
In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 676-687.
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d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement.
Motricité oculaire. La lecture. In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 676-687.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1942_num_43_1_7952,
676 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
et atténué et même surcompensé par l'atropine, ce qui fait penser
qu'il s'agit de la manifestation d'une accumulation d'acétylcholine.
Cette accumulation pourrait résulter de la diminution de la circula
tion sanguine sous l'action de l'effort musculaire. J. S.
882. — V. W. GRANT. — Accommodation and convergence in visual
space perception (Accommodation et convergence dans la perception
visuelle de l'espace). — J. of exp. Ps., XXXI, 1942, p. 89-104.
L'auteur a utilisé un appareil capable de faire varier indépe
ndamment la convergence et l'accommodation, tandis que l'objet
à examiner (dessiné sur du verre opale) ne changeait ni de forme,
ni d'aspect, ni de grandeur. Cependant les sujets s'apercevaient bien
de variations apparentes de distance selon les variations de conver
gence et d'accommodation, par comparaison avec un point de réfé
rence fixe non-affecté par les variations oculaires. Les déclarations
des sujets sur les variations de la grandeur apparente de l'objet
montrèrent que l'augmentation de l'accommodation et de la conver
gence non seulement réduisent la distance mais diminuent la grandeur
de l'image, à l'inverse de ce qui se produit dans les conditions nor
males. Des tests monoculaires et binoculaires montrent que les
images doubles n'ont pour ainsi dire pas d'effet sur ces résultats.
V.
883. — R. RÖSSLER. — Die Akkommodationsbereitsehaft bei
Asthenopie (Le processus préparatoire de r accommodation, dans
Vasthénopie). — Ar. für O., CXLIII, 2-3, 1941, p. 337-359.
Dans l'asthénopie sans paralysie ni trouble de convergence, le
sujet qui veut regarder de près exagère, souvent avec douleur, l'ef
fort d'accommodation, et l'image est floue. G. D.
d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion
Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement
Motricité oculaire. La lecture
884. — B. S. HYLKEMA. — De versmeltings frequentie bij inter-
mitteerend licht (Fréquences de fusion par lumière intermittente). —
Thèse d'Amsterdam, in-8°, 114 pages, 1942 (résumés anglais et
allemand).
Après une introduction sur la question du papillotement et des
fréquences de fusion, H. expose sa méthode (disque à secteurs
de 90° interrompant le flux lumineux, excitations de 1,5 sec, plage
située au centre d'un campimètre avec point de fixation variable).
L'action de l'intensité comporte, au centre comme à la périphérie,
une augmentation puis une diminution de la fréquence de fusion
(maxima entre 200 et 800 b/m2). Quand on fait agir simultanément
deux plages papillotantes, la fréquence de fusion est accrue (même
lorsqu'on inverse les phases des deux plages, avec, dans ce cas, une
sorte de synchronisation).
Par adaptation à une forte lumière (12.500 b/m2), la fréquence
est amoindrie.
La répartition des fréquences dans les méridiens horizontal et VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 677
vertical du champ visuel montre qu'il y a une région optimale, qui se
situe à 15° du centre au-dessus et à 30° au-dessous de la fovea.
Des lignes d'égale fréquence de fusion sont établies.
Un phénomène d'adaptation locale se manifeste (nettement
au delà de 2 sec).
Un stimulus lumineux continu d'un œil diminue la fréquence
de fusion de l'autre, par interaction binoculaire. Quand les deux
yeux sont soumis aux intermittences, la fréquence de fusion est un
peu plus élevée qu'en excitation monoculaire ; quand on réalise une
inversion de phases, on a une fréquence tantôt plus élevée et tantôt
moins ; il y a donc prédominance du déterminisme rétinien local de
la fusion.
Après une discussion sur cette question du lieu de la fusion, avec
intervention de la rétine, des voies conductrices et du cerveau, H.
expose les résultats d'examens portant sur 47 individus masculins
d'âge différent et sur 65 malades de type divers.
Voici les valeurs moyennes des fréquences de fusion en fonction de
l'âge, montrant une décroissance progressive.
Valeur centrale Valeur périphérique Age Nombre
11 64,6 Moins de 25 ans 52,2
63,2 de 25 à 40 12
58,1 de 40 à 55 10 48,0
de 55 à 70 8 46,1 54,5
plus de 70 ans 7 42,9 48,0
H. P.
885. — A. GOVRIEL, J. L. LILIENTHAL et O. HORWITZ. — -
Flicker fusion tests as a measure of fatigue in aviators (Tests de
fusion en papillotement comme mesure de la fatigue chez les avia
teurs). — J. of Aviation Medicine, XIV, 6, 1943, p. 356-359.
La fréquence critique de fusion d'éclats intermittents réalisée
dans un oscilloscope électronique a été déterminée le matin et le soir"
après une journée de vols chez 32 aviateurs.
Dans 58 cas où les pilotes se trouvaient fatigués, la fréquence était
inférieure en moyenne de 1,45 par seconde ; dans 83 cas où ils ne se
trouvaient pas fatigués, la fréquence était inférieure de 1,14 p. sec^
La différence entre les deux groupes n'est pas significative.
D'autre part en situant les fréquences critiques sur un tableau'
où le nombre d'heures de vol se plaçait en abscisse, on obtient une
dispersion à peu près homogène montrant une absence complète^
de corrélation.
Les auteurs concluent donc qu'il n'y a pas là un test de fatigue
utilisable. HP.
886. — FR. ALLEN et M. SCHWARTZ. — The validity of the
Ferry-Porter law in depressed and enhanced states of retinal
sensitivity (La validité de la loi de Ferry-Porter dans les états de
dépression ou de renforcement de la sensibilité rétinienne). — •
Canadian J. of Research, XVIII, 1940, p. 151-160.
La loi d'après laquelle la fréquence critique de fusion croît comme ■
,

ANALYSES BIBLIOGRAPHÏQU ES #78
de l'éclairement (avec 2 constantes de proportionnalité
dtfféranfcsuivant les conditions (est vérifiée par les auteurs dans des
•états où la sensibilité se trouve diminuée ou augmentée et en sou-
rffettairt un oeil à un éciairement monochromatique de 2 minutes,
la sensibilité de cet œil est diminuée pour cet éclaire-ment» et. accrue
aoi contraire pour les éclairements complémentaires, mais, au bout
de' â minutes j l'action se trouve renversée, l'équilibre se rétablissant
après des oscillations, suivies pendant 6 minutes et se manifestant,
mm seulement dans l'o&il excité, mais aussi dans l'autre.
Or les variations de fréquence critique s'ordonnent suivant des
. droites:, parallèles sur l'échelle logarithmique des éclairements,, avec
un simple décalage dans les états normaux, diminués ou augmentés
de la sensibilité- Les droites se trouvent également coudées à partir
' d'un certain niveau d'éciairement.
Voici, par exemple, les valeurs de la fréquence critique obtenues
' en lumière rouge (687 mj*) à l'état normal, dans l'état de dépression
parradaptation à cette même lumière, et dans l'état de renforcement
survenant 3 minutes après la fin de l'adaptation :
"Log* I. 2r202 2,944 ï,321 1,732 ï~,850 ï,930
Normal 61,3 66,7 69,5 74,6 80,0 84,0
Dépression 59,9 63,3 66,2 71,9 76,3 80,0
Renforcement 64,9: 69,0 73,0 79,4 82,6 86,9
Les droites se relèvent avec une plus forte pente entre la 3e et
la 4e valeur de l'éclairement. H. P.
-887. — CL. P. SBITZ. — The effects of anoxia on visual function.
A Study Of critical frequency (Les effets de V anoxie sur la fonction
visuelle. Une étude de la fréquence critique). — Ar. of Ps., n° 257,
1940, 38 pages.
Étude sur 4 sujets, placés dans une chambre à conditionnement,
où la teneur de l'air en oxygène est réduite par dilution avec de
l'azote, sans dépression. Un disque à secteurs est disposé deva

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