Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes et algiques. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 574-589
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Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes et algiques. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 574-589

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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 574-589
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 34
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes
et algiques.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 574-589.
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3° Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes et algiques. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 574-
589.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4863524! ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
psychologique du temps,, sentiment de la durée, sentiment de com
mencement et de terminaison, changement et rythme, présence et
absence* attente, durée intellectuelle.
II. Mémoire élémentaire. Problème de la. mémoire, récit, et va
riétés du récit, procédés de narration, fabulation, présent, illusion de
déjà vu, présentification» amnésies rétrogrades et antérogrades,
amnésies localisées.
III. Organisation du temps. Degrés du réel dans les récits, apprécia
tions et délires de la mémoire,, temps des philosophes, temps des
savante, temps des historiens, progrès, évolution, temps créateur.
Les titres seuls indiquent déjà combien les questions sont envisa
gées d'un point de vue concret et vivant.
La notion générale est que le temps est édifié psychologiquement
par union de la durée avec la mémoire et le langage qui rend possible
l'acte différé et la conduite vis à vis de ce qui est absent. Le temps
# n'est pas une forme mais une construction, de l'esprit. H. P.
3Q Sen-satjons cutanées et squs-cutanées. Sensations
INTERNES ET ALGIQUES r
703. — E. SHARPEY SFîAFER. — The effects oî denervation of a
cutaneous area {Les effets de Vénervation d'une surface cutanée). —
Q. J: of exp. Ph., XIX, 1928, p. 85-107.
Après Head, Trotter et Davies, Boring, le physiologiste d'Edinv
bourg Schäfer a voulu à son tour expérimenter sur lui-même lès
■effets sensitifs des sections nerveuses. FI commença par un rameau
du cutané, à l'avant-bras gauche- (Recovery after severance of
cutaneous nerves. Brain, . 1*92 7, L, p: 538), mais n'obtenant que
<lë l'hypoesthésie par suite de suppléances dues aux rameaux voisins
(avec toujours la phase classique d'hyperalgésie) il choisit les r
ameaux terminaux du nerf cubital innervant le petit doigt ; le r
ameau innervant là face palmaire et le côté radial fut d'abord sec
tionné, et, quelques semaines après, au cours d'une nouvelle opérat
ion, le rameau innervant le côté cubital fût écrasé.
Après section ou écrasement, il y a une douleur, projetée sur le
territoire énervé, brûlure très passagère après l'opération, brûlure*
continue ensuite durant quelques semaines (irritation cicatricielle
probable). Et on observe une disparition totale des sensibilités eu*
tanées, au contact, au chaud, au froid, à la piqûre (sans examen des
modalités des sensibilités de pression profonde).
Ensuite, de façon précoce après écrasement, bien plus tardive
après section, revient la sensibilité douloureuse, sur la zone proche'
<le la cicatrice d'abord, et s'étendant progressivement jusqu'à l'extré
mité dy doigt. Quand la douleur revient, Phyperalgésie se manifeste
nettement (à des excitations par poils de von Frey, à des pressions
tin peu accentuées et répétées surtout, a des excitations nettement
chaudes ou froides).
!.. Voir aussi les n°« 93-105-107-ll2rl2ârl25-126-127-144-242-683. :
SE.VSATJOJS. CUTAJXEES. ET SOUS-CUTANEES 575
Dans le Gas de la. section, si la douleur débuta au bout de 3 mois
environ (gagnant au 7e mois l'extrémité du doigt) ce n'est qu'au
bout d'un an que commença à se manifester une sensibilité ther
mique grossière (distinction du chaud, à 4'5° et du froid à 0°), et après
15- mois (quand fut rédigé le mémoire) la sensibilité tactile n'était
absolument pas revenue.
Au contraire, après écrasement, dès le premier mois les sensibi
lités revinrent, et se montrèrent absolument normales au bout de
3 mois, Fhyperalgésie initiale ayant rétrocédé quand les autres formes
4e sensibilité se rétablissaient.
L'auteur fait quelques hypothèses sur l'hyperaigésie de retour,
envisageant en particulier la minceur de la couche de myéline (si les
fibres douloureuses ne sont pas toutefois amyéli niques) mais n'envi
sage pas celle de Beadsur ^absence d;une inhibition par le système
épiciïtique. Ii s'élève d'ailleurs très vivement contre la conception
■de Head eties expressions de ce dernier.
I! n'y a pas d'après lui de système pro topathi que, il y a un systèniB
douloureux (dbT»t" il n'envisage pas la dissociation possible), et la
douleur ne peut pas être considérée comme une forme primitive de
sensation mais au contraire comme une forme tardive, en sorte que
^expression de protopathique ne luiiconvient aucunement. H. P.
794. — W. DUL1ÈEE. — ^'irritabilité et la sensibilité frxm tissu
greffé après <wal<mes aimées. — B. B.,. XGVIII, 1928, p. 333-334.
Wn< malade atteint de lupus subit une greffe faciale d'un; lambeau
eutané du bras. Au bout de 1:5 aas on remarque que le greffon reste
pâlfe quand le malade rougit, et, chose curieuse, les caractéristiques
■d'excitabilité électrique sensitive de la peau restent celles du bras
(rhéobase a 20 volts, et chronaxie à 0,7 a) et très différentes de
■celles de la joue saine (rhéobase à 8' volts, chronaxie très élevée,
non mesurable, avec l'appareil utilisé). H. Pi
7tF5. — ALB. ZAMA. — La percezione tattiië deUa forma (La per
ception tactile de la forme). — ■ Contributi del Laboratorio dî
Psicologia e Bioïogia, Univ. dël Sacro Cuore, Milan, FV, 1928;
p. 363-383.
Expériences bien limitées et peu significatives en ce qui concerne
le problème posa.
L'auteur a donné à trois sujets des morceaux de carton découpés
•en formes géométriques, ou en silhouettes d^objets (hache, couteau,
homme, automobile, etc., etc.)
Il a constaté que la reconnaissance des formes géométriques se
faisait assez bien, que celle des objets se faisait de travers, avec
influences variées (de l'attitude, des préoccupations habituelles, etc.),
et évocation d'images visuelles. Mais quelle signification tactile peut
avoir un petit morceau de carion découpé ?
Z. se demandait si on pouvait acquérir, dans la reconnaissance des
formes, des complexes exclusivement kinesthésico-tactiles ? Cela ne
semble pas, pouvoir faire de doutßi
Pour étudier cette acquisition, il n'y a qu'à associer un nom. con
venu à une forme donnée, qui -n'aura même pas besoin. de represent 576 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
ter l'ombre chinoise d'un objet vu. Mais le contour d'une silhouette
d'automobile ne peut avoir la signification de l'automobile que dans
la représentation visuelle ; pour donner un sens au morceau de car
ton correspondant (sens qui pourra être celui de l'automobile, mais-
aussi bien de toute autre chose), il faut une éducation appropriée et
nouvelle.
Le problème a été mal posé, aussi le travail n'a-t-il rien donné.
H. P.
706. — ELMER L. DE GOW1N et FORREST L. DIMMICK. — The-
tactual perception oî simple geometrical Forms (La perception tac
tile de formes simples géométriques). — J. of gen. Ps., I, 1, 1928,
p. 114-122.
En appliquant avec une pression égale sur la paume de la main du
sujet, qui est ignorant de la nature de l'expérience, une ligne, un
cercle, un triangle equilateral et un carré, on demande au sujet de
décrire ce qu'il perçoit et de le dessiner, après chaque essai. En géné
ral la ligne et le cercle sont perçus à peu près au bout des premières
applications, d'après les dessins des sujets, le triangle et le carré n'ar
rivent à peu près pas à l'être.
Mais il y a cependant des perceptions qui permettent de recon
naître les formes : si on leur donne des noms conventionnels, les
jugements exacts ne tardent pas à être constants et beaucoup plus
tôt pour le triangle et le carré que pour le cercle cette fois.
Les formes tactiles ne donneraient pas la représentation géomét
rique visuelle par elles-mêmes, mais seulement pa

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