Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 616-637
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 616-637

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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 616-637
22 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 616-637.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30.
pp. 616-637.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4982•
616 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
nette simultanément pour un écart assez grand des distances ; la
faible variation de l'acuité périphérique avec l'accommodation fo-
véale (Aubert) ; le phénomène d'Aubert-Foerster ; l'expérience où
Helmholtz attribua la vision indirecte, pendant un bref éclairement,
à la direction de l'attention ; l'accommodation chez les sujets sans
cristallin ; la vision des amétropes, meilleure que ne l'indiquent les
calculs de réfraction ; les perspectives réversibles ; enfin le phéno
'- G. D. mène de Plateau.
810. — M. BUCKLERS. — Experimentelle und histologische Un
tersuchungen über den Einfluss von hochkonzentrierten Ultra
violett auf das Kaninchenauge (Recherches .expérimentales et hie-_
tologiques relatives à l'influence que l'Ultraviolet concentré exerce
sur l'œil du lapin). — Ar. für O.-, CXXI, 1928, p. 73-86.
La concentration du rayonnement d'une lampe à vapeur de mer
cure sur l'œil du lapin entraîne des effets destructeurs dans la région
antérieure, effets disparaissant quand on supprime l'ultraviolet par
filtration, ce qui montre que ce n'est pas l'infra-rouge qui est re
sponsable. H. P.
b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie
. de la sensibilité 1
811. < — H. U. MÖLLER. — Untersuchungen über das Dunkelsehen
mit Tscherning 's photometrischen Gläsern (Recherches sur la .'ision
crépusculaire avec les verres photométriques de Tscherning). — In-8
de 14*9 pages, Kopenhague, Arnold Bask, 1929.
Les verres de Tscherning ont été établis de telle manière que
l'échelle de transparence soit logarithmique, laissant passer un
dixième, un centième, un millième, etc., de la lumière filtrée sans
électivité.
La clarté d'un objet se détermine d'après le numéro du verre le
plus sombre à travers lequel l'objet est encore visible.
Avec ces verres permettant pour une surface d'éclairement donné
de déterminer la visibilité minimale, l'auteur a étudié l'adaptation à
l'obscurifé.
Il a constaté une certaine adaptation pour le rouge, correspondant
à la fonction visuelle du centre de la rétine, dont l'adaptation propre
v a été constatée par des épreuves d'acuité.
Il a déterminé la courbe d'adaptation progressive avec ou sans
participation de la dilatation pupillaire (par emploi de mydriatiques
et de myotiques), et obtenu une variation logarithmique régulière.
Il a constaté une indépendance complète de l'adaptation de chacun
des deux yeux.
Il a étudié aussi la « désadaptation », c'est-à-dire l'abaissement de
sensibilité des yeux obscures quand ils sont exposés à la lumière',
constatant une chute presque immédiate, dans les premières secondes,
puis une diminution lente, avec une très grande similitude avec le
1. Voir aussi les n<* 347, 348, 1009, 1066, VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 617
processus d'adaptation. La durée de l'adaptation et celle de la dés*
daptation seraient sensiblement égales pour un même niveau de
clarté.
Une série de recherches ont été faites sur les caractéristiques de là
vision en très faible lumière.
Parmi ces caractéristiques a été recherchée l'influence du stimulus
sur le seuil de brillance visible (la détermination avec les échelons
des verres photométriques ne pouvant être que très grossière) ;
M. aurait trouvé la constance du produit de la surface parla brillance
(loi de Ricco).
Voici à cet égard les valeurs qu'il donne dans deux séries de re
cherches :
Diamètre angulaire. .. 10°30' 7°20' 4°3' 3<>9' 1°37' l^lô.
Log. de la surface 4,0 3,6 3,13 2,87 2,35 2,0 de la clarté —0,50—0,50 0 0 0,50 1,0
Somme des Log... .. 3,50 3,10 3,13 2,87 2,85 3,0
Diamètre 2°18' 1°23' l°10' 1°2' 41' 30' 27' 20' '14'
Log. surface 2,49 2,05 1,89 1,71 1,45 1,29 1,09 0,84 0,49
Log..clarté.. 0,25 0,75 1,0 1,25 1,50 1,50 1,75 1,75 2,50
Somme 2,74 2,80 2,89 2,96 2,95 2,79 2,84 2,59 2,99
Les oscillations de la somme des logarithmes, et par conséquent
du produit de la brillance par la surface n'ayant rien de systématique, ,
M. admet leur constance réelle.
Au point de vue du champ visuel, il y a un certain rétrécissement
en très faible lumière, avec scotome central, maculaire (attribué à
l'absorption lumineuse par le pigment jaune). Le est
considérable en lumière rouge, qui pour une clarté convenable, est
visible seulement dans la région maculaire centrale, où elle est en
outre seule visible (avec scotome pour le bleu et le vert, par renverse
ment du phénomène de Purkinje). Quand le rouge cesse d'être visible
la cécité centrale est complète.
Mais le lieu de sensibilité maxima en très faible lumière n'est pas
très excentrique, il se trouve presque à la limite du scotome central,
à 12° du centre dans la région nasale (comme les astronomes l'avaient
déjà remarqué).
Enfin, avec la diminution de luminosité M. a trouvé que l'abaiss
ement de l'acuité et celui de la sensibilité différentielle évoluaient, de
façon rigoureusement parallèle.
Tout cet ensemble de données obtenues par la méthode un peu
grossière mais très pratique des verres photométriques, confirme la
notion d'hétérogénéité rétinienne par dualité fonctionnelle des cônes
et bâtonnets, et, si elles ne comportent rien d'essentiellement neuf,
apportent d'utiles précisions. H. P.
812. — ALOIS HEINEMANN. — Ueber die Dunkeladaptation,
mit besonderer Rücksicht auf das Verhältnis von Moment-und
Daueradaptation, und das Purkinjesche Phänomen unter dem
Gesichtspunkte der typologischen Methode {Sur l'adaptation à
Vobscurité, en ce qui concerne particulièrement le rapport de Vadap-
tation momentanée et durable et le phénomène de Purkinje, du point
de vue de la méthode typologique). — Z. für Sin., LX, 1-2, 1929,
p. 1-70.
Dans ce travail d'un élève de Jaensch — et qui est un bel exemple ~
618 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1 de ce que des théories psychologiques peuvent apporter de confusion
et de brouillard dans les questions les plus claires de la physiologie
des sens — un certain nombre de jeunes gens et d'adultes, dont le
type, plus ou moins « intégré », a été défini, ont été étudiés au point
de vue de leur adaptation à l'obscurité, adaptation immédiate dite
momentanée (qui serait due à l'affaiblissement des processus d'exci
tation antérieure) et adaptation durable (la différence étant absol
ument arbitraire et sans fondement positif), et du phénomène de
Purkinje.
L'adaptation à l'obscurité serait meilleure dans le type intégré ;
l'adaptation momentanée serait gênée par la persistance éidétique.
De même le phénomène de Purkinje est 5 à 6 fois plus intense chez
les types les plus intégrés ; cela serait en rapport avec la nature du
processus, qui n'aurait naturellement rien à voir avec le pourpre
rétinien, avec la différence des cônes et des bâtonnets, mais serait
conditionné par des connexions fonctionnelles plus étendues, atte
ignant les couches visuelles primordiales ! H. P.
813. — T. M. FORBES. — A quantitative consideration of the
Purkinje Phenomenon [Considération du phénomène de
Purkinje). — Àm. J. of Ps., XLI, 4, p. 517-542.
Les changements de forme de la courbe de visibilité des couleurs
suivant l'état d'adapatation de l'œil, et particulièrement le décalage
du maximum vers les courtes longueurs d'onde lorsque la clarté
• environnante diminue (phénomène de Purkinje), peuvent s'expliquer
en invoquant la participation — à des taux v

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