Sexe. Milieu. Race. Famille. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 426-436
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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 426-436
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 15
Langue Français

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b) Sexe. Milieu. Race. Famille.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 426-436.
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b) Sexe. Milieu. Race. Famille. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 426-436.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4840426 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
traduit parfois par le langage par geste. Quand on raconte une histoire
qui relate une action frappante, les enfants ont tendance à la traduire
spontanément en. gestes. Pour enseigner les langues vivantes aux
«ourds-muets, il importe d'user d'une méthode directe, en trans
posant immédiatement l'idée du terme étranger du langage par
gestes, sans passer par le signe de la langue d'origine déjà connue.
Dans trois appendices, l'auteur nous donne une sorte de vocabulaire
ide langage par gestes, constitué d'après des observations recueillies
à Dacca, Barisal et Calcutta. Il relève les signes communs qu'il a
rencontrés dans ces trois centres chez les sourds-muets. P. A.-B.
384. — J. EDER. — Wortbildende Tätigkeit bei taubstummen
Kindern (Formation de mots nouveaux par les enfants sourds-muets).
— Z. für päd. Ps., XXIX, 6, 1928, p. 300-304.
Les enfants sourds-muets fabriquent eux aussi des mots composés
personnels, généralement pour désigner un objet dont le nom leur est
inconnu. A rencontre de ce qui se passe chez l'enfant normal, chez
-qui le mot imaginé surgit spontanément, sans conscience préalable,
le petit sourd-muet généralement fabrique le mot par une recherche
laborieuse. Quelques observations sont fournies. D. W.
385. — R. PINTNER. — A mental survey of the deaf (Une enquête
sur l'intelligence des sourds-muets}. — J. of ed. Ps., XIX, 3, 1928,
p. 145-151.
4.432 écoliers sourds-muets, âgés de 12 ans et plus, ont été examinés
à l'aide du test non-verbal de Pintner, pour l'intelligence, tandis
que des tests scolaires mesuraient d'autre part leur degré d'instruc
tion. Celui-ci s'est révélé très inférieur au taux normal (le sourd muet
de 12 ans correspondant en moyenne à l'enfant normal de 8 ans),
alors que l'examen d'intelligence accuse une déficience bien moindre
(12 ans équivaut à 10). L'auteur se demande alors si les méthodes
^actuelles d'éducation des sourds-muets, ainsi que la formation des
maîtres, ne doivent pas être reconnues insuffisantes. A. F.
b) Sexe. Milieu. Race. Famille *
386. — R. PAULI. — Zur Psychologie der Geschlechter (Contribua
tion à la psychologie des sexes). — A. f. g. Ps., LXVI, 1-2, 1928,
p. 117-154.
L'auteur a appliqué des tests d'addition à une centaine d'étudiants
des deux sexes. Un groupé de 49 sujets (dont 23 femmes) a subi un
test d'addition sur les cahiers de Kraepelin pendant une heure ; une
partie des sujets (39 notamment dont 17 femmes) ont répété l'expé
rience après une semaine d'intervalle. Un autre groupe de 26 hommes
et de 17 femmes ont subi des tests d'additions mentales.
1. Voir aussi les N» 882 et 1195. PSYCHOLOGIE DIFFÉRENTIELLE 427
Malgré le petit nombre de sujets quelques résultats se dégagent
avec assez de netteté et cadrent bien avec ceux des autres auteurs.
Le rendement quantitatif des hommes est de 6 % à 10 % supérieur
à celui des femmes ; cette différence se manifeste non seulement
dans les résultats, globaux des expériences, mais encore dans les
courbes moyennes de travail, établies d'après les résultats de chaque
intervalle de trois minutes. Toutefois, lorsque l'expérience du calcul
écrit fut répétée, les différences entre les courbes moyennes des deux
sexes avaient considérablement diminué. Les courbes féminines sont
aussi plus régulières et présentent des pentes moins brusques.
La comparaison des ogives de Galton pour les résultats totaux de
chaque expérience montre, en accord avec d'autres recherches, une
homogénéité fortement plus grande du sexe féminin : 18,4 % de
femmes qui se classent tout en queue, sont supérieures aux hommes
classés derniers ; inversement, les hommes classés premiers sont
supérieurs aux femmes les mieux classées. Mais ici la différence
n'est pas aussi forte, ni aussi constante que pour les sujets les plus
mauvais. Ceux-ci exceptés, l'ogive des hommes reste supérieure à
celle des femmes. Il y a toutefois 27 % de femmes supérieures au
médian des hommes. Pour ce qui est de la qualité du travail (pour
centage des erreurs) on ne peut constater de différences bien signifi
catives, les femmes toutefois sembleraient attacher.plus d'importance
que les hommes au facteur exactitude.
Dans l'interprétation de ces résultats P. est porté à croire que
l'infériorité féminine n'est pas due ou du moins n'est pas due princi-
lalement à quelque insuffisance des fonctions élémentaires en jeu
(lecture, écriture, calcul), mais plutôt à un phénomène plus complexe
tout imprégné de volonté et d'affectivité. D.W.
387. — W. BOOK et J. MEADOWS. — Sex Differences in 5.925
High School Seniors in Ten Psychological Tests (Différences de
sexe chez 5.925 élèves de dernière année des écoles secondaires dans
dix tests psychologiques). — J. of appl. Ps., XII, 1, 1928, p. 56-81.
Cette recherche se rattache à celle qui a été effectuée par Mrs Pres-
sey sur les enfants des écoles élémentaires publiée dans le même
journal en 1918. Quelques mois plus tard, Book a testé les élèves sor
tant des écoles secondaires d'Indiana (2.422 garçons et 3.503 filles).
L'échelle de tests collectifs employés comprenait les tests suivants :
1° Mémoire brute ; 2° sélection logique (souligner dans une série de
mots les deux mots qui représentaient ce qui appartient toujours à
l'objet en question ; 3° Test d'arithmétique ; 4° Mots opposés ;
5° Mémoire logique ; 6° Complètement de mots incomplets ; 7° Clas
sification morale ou test de jugement moral ; 8° Complètement de
phrases ; 9° Connaissances usuelles ; 10° Analogies.
Alors que Mrs Pressey a trouvé que, entre 9 et 15 ans les filles
étaient, pour l'ensemble des tests, nettement supérieures aux garçons
pour leur devenir légèrement inférieures à 16 ans, B. et M. trouvent les élèves sortant des écoles secondaires une supériorité nette
des garçons à tous les âges (de 16 à 23 ans).
Dans l'ensemble, 56,2 % de garçons dépassent le résultat médian
des filles, alors que 41,4 % de filles le médian des garçons. 428 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Ce fait serait dû, d'après les auteurs, à une sélectÇm plus sévère des
garçons qui se trouvaient, en effet, d'un tiers moins nombreux dans
les grandes classes des écoles secondaires ; celles-ci sembleraient, en
outre, mieux répondre aux besoins de la population féminine.
En analysant les résultats détaillés par tests, les auteurs constatent
une supériorité manifeste des garçons dans les tests d'arithmétique
et de connaissances usuelles, et cela à tous les âges, depuis 9 ans
(enquête de Pressey) et jusqu'à 23 ans. Les filles sont à tous les âges
supérieures aux garçons dans les tests de mémoire logique, de com
plètement de mots et de complètement de phrases ; toutefois, la
supériorité des filles dans ces tests est moins grande à partir de 16 ans.
Il n'y a pratiquement pas de différences entre les sexes pour les autres
tests.
La variabilité des garçons est, en général, plus grande que celle des
filles, sauf pour le test d'arithmétique où les filles fournissent, dans les
grandes classes des résultats plus dispersés avec prédominance de
valeurs basses. D. W.
388. — N. N. SENGUPTA. — The field of race psychology (Le do
maine de la psychologie des races). — Ind. J. of Ps., III, 2, 1928,
p. 59-68.
On admet généralement que les races diffèrent autant par leur
structure mentale que par leur aspect physique et leurs coutumes
sociales. Les études des sociologues ont suffisamment vulgarisé les
notions de mentalité raciale pour que les psychologues puissent en
treprendre de définir le domaine et de préciser les méthodes de la
psychologie des races. Le terme de race a été longtemps employé
pour désigner

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