Tendances et Instincts. Emotions. Phénomènes affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.23, pg 458-469
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Tendances et Instincts. Emotions. Phénomènes affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.23, pg 458-469

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Description

L'année psychologique - Année 1922 - Volume 23 - Numéro 1 - Pages 458-469
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1922
Nombre de lectures 36
Langue Français

Extrait

VI. Tendances et Instincts. Emotions. Phénomènes affectifs.
Sentiments. Esthétique élémentaire
In: L'année psychologique. 1922 vol. 23. pp. 458-469.
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VI. Tendances et Instincts. Emotions. Phénomènes affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire. In: L'année psychologique.
1922 vol. 23. pp. 458-469.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1922_num_23_1_29830ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 458
mologie de V, Morax, et traitant la question de l'iris d'une façon
très large : Une première partie est consacrée à l'anatomie et à
l'innervation de l'iris, à la motilité irienne (mécanismes de la con
traction et de la dilatation pupillaires), aux pupillomètres, et à
l'influence des collyres sur la pupille ; la deuxième partie traite
de la physiologie des réactions pupillaires, réflexes à la lumière et
à l'accommodation — convergence, réflexes sensitifs et réflexes
psychiques.
Les données sont claires et précises, appuyées de figures excel
lentes, l'information est vaste, l'attitude est prudente ; les inter
prétations, qui assez souvent paraissent discutables; ne sont don
nées que sous forme dubitative.
On ne trouvera pas de données neuropathologiques sur les ré
flexes pupillaires. Si la réaction de Tournay (aniso„corie dans le-
regard latéral) n'est pas envisagée, c'est que son étude est récente.
On regrette que l'auteur n'ait pas connu quelques travaux sur la
latence de la réaction pupillaire et sur sa vitesse (ceux de Prentice
Reeves surtout). Mais ce sont là des détails, et, dans l'ensemble, ce
livre est excellent et fort utile.
H. P.
VI. — Tendances et Instincts. Emotions. Phénomènes
affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire
FR. PAUL HAN. — Tendances et faits psychologiques. — J. de
Ps., XIX, 5 et 6, 1922, p. 385-411 et p. 521-542.
La tendance — qui ne peut être définie que par son but — est
« un ensemble de phénomènes systématiquement associés, conver
geant vers un même but ou vers des buts harmonisés ».
Dans l'esprit en activité, tout est tendance et tendance non
satisfaite, et un être vivant est un système de tendances. Les faits,
psychologiques, qui ont été seuls étudiés, résultent de la décomp
osition de ce complexe qu'est la tendance, élément essentiel de l'es
prit ; en réalité, tout fait psychologique est tendance, mais la ten
dance déborde largement le ; il y a une spirituali-
sation des tendances, mais celles-ci sont organiques au premier
chef.
L'étude des rapports de la conscience avec la tendance montre,
pour des tendances aussi bien physiologiques que psychologiques
ou sociales, une prise de conscience liée à la complication de la ten
dance, à la gêne, à des croisements ou insertions de tendances diff
érentes. La conscience de l'ensemble d'une fonction apparaît quand
cet ensemble est menacé.
Au point de vue de son analyse psychologique, la tendance, mar
chant vers son but, s'accompagne généralement d'émotions ; elle
éveille des désirs, conscients ou non, elle provoque des actes,
suscite des représentations ; quand elle rencontre des obstacles,
et qu'il y a lutte et trouble, le moi intervient, prend parti, et la
volonté, s'insérant dans l'évolution du désir, donne satisfaction à TENDANCES ET INSTINCTS. EMOTION. SENTIMENTS 459
la tendance, quand celle-ci du moins ne décide pas seule, ne « veut»
pas sans l'intervention même du moi.
Les faits de conscience ne font qu'exprimer, traduire la ten
dance, et n'ont sens et valeur que par elle. Mais la tendance n'est,
d'autre part, qu'une synthèse de phénomènes sans lesquels elle ne
serait rien ; elle est comme un composé, antérieur et supérieur à
ses composants, mais solidaire d'eux.
H. P.
W. MG DOUGALL. — Belief as a derived emotion {La croyance
considérée comme une émotion dérivée). — Ps. Rev., XXVIII,
5, 1921, p. 315-327.
L'auteur se rallie à l'opinion de James que la croyance est une
émotion : mais ce n'est pas une émotion primaire ; elle fait partie
du groupe, que l'auteur a décrit (dans sa Social Psychology), des
émotions dérivées. Elle doit donc être. distinguée de la simple affi
rmation-négation. Car elle suppose toujours que nous avons un intérêt
dans la question posée. Elle doit être rapprochée des autres émot
ions dérivées liées à la tendance.
Quand nous désirons une fin, nous faisons des efforts pour l'at
teindre et avons confiance ; si les difficultés surgissent, mais
qu'elles soient de peu d'importance, nous gardons l'espoir ; si elles
augmentent, c'est alors V anxiété ; si elles s'avèrent presque insur
montables, le découragement ; et avec la certitude de l'i
nsuccès vient le désespoir. Le souvenir de l'échec subi donne lieu
au regret. Si, au contraire, nous apercevons le moyen de triompher
des obstacles qui s'opposent à la réalisation de notre désir, alors le
doute fait place à la confiance et à la croyance au succès, Confiance
et croyance sont donc presque synonymes, l'un s'appliquant plutôt
au domaine de l'activité pratique et physique, l'autre au domaine
intellectuel. La croyance, dans le plein sens du mot, est donc tou
jours précédée par le doute, la délibération et le choix des moyens.
Aux niveaux les plus élevés de la vie mentale, notre action est
dirigée et guidée par des hypothèses générales. La croyance est
alors l'hypothèse que nous choisissons comme la plus propre à
nous faire atteindre notre but. Telle est la nature des croyances
scientifiques, des croyances morales. La foi est une croyance
adaptée à certaines conditions particulières.
La croyance et les autres émotions dérivées ne sont pas des éner
gies paf elles-mêmes : leur énergie est celle du désir auquel elles se
trouvent associées, augmentée par un acte explicite de volition.
G. Poyer
HENRY C. LINK. — Instinct and value (Instinct et valeur). —
Am. J. of Ps., XXXIII, 1, janvier 1922, 1-18.
L'auteur estime que seul un point de vue philosophique peut
embrasser la relation entre instinct et valeur. Après avoir critiqué
les théories mécanistes et behavioristes de l'instinct, ainsi que
celles qui le définissent en termes d'émotion et d'intelligence, pour
introduire l'idée de valeur, il donne pour caractéristique de l'or- ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 460
ganisme un processus de valorisation. L'analyse de l'instinct ne
nous apprend rien de la valeur, mais nous n'en sommes pas moins
sûrs que les instincts jouent un grand rôle dans nos déterminations.
Ce rôle se conçoit différemment suivant qu'on adopte l'une des
trois définitions de l'instinct, mécanique avec Loeb, pseudo-scient
ifique avec Me Dougall par exemple, ou populaire.
B.
J. R. KANTOR. — The psychology of reflex action {La psychol
ogie de V action réflexe). — • Am. J. of Ps., XXXIII, 1, janvier
1922, 19-42.
L'importance prise par la question des réflexes pose à la psy
chologie un problème. A moins de se laisser hypnotiser par le pré
jugé intellectualiste, la psychologie doit renoncer à considérer les
réflexes comme des processus exclusivement physiologiques. Isolés
en quelque manière dans l'ensemble de l'organisme, les réflexes
sont objets de la recherche physiologique. Mais, ainsi isolés, ce ne que des abstractions. Tout réflexe est, en fait, une réponse
définie de la totalité de l'organisme à une situation définie. De ce
point de vue, comme tout autre comportement, il est un fait psy
chologique, et nous ne pouvons espérer le comprendre qu'à condi
tion de le considérer comme tel. Réponse simple et immédiate,
vide de prévision et d'intelligence proprement dite, le réflexe est
cependant un acte psychique, où la discrimination du stimulus est
acte de connaissance, toute connaissance étant ajustement au mi
lieu, où le changement intervenu de l'organisme figure l'état af
fectif, où enfin l'attention immédiate portée au stimulus repré
sente la tension volontaire. Le réflexe est plus que le tropisme et
moins que l'instinct. Lui-même devient à son tour

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