Théories et conceptions générales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 203-227
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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 203-227
25 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 19
Langue Français
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Extrait

2° Théories et conceptions générales.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 203-227.
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2° Théories et conceptions générales. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 203-227.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5265THÉORIES ET CONCEPTIONS GÉNÉRALES 203
Elles sont, rangées par ordre alphabétique des auteurs, dues à
Banissoni (considérations sur l'instinct d'agression), Bonaventura
■(nouvelles contributions à l'étude des sensations tactiles), Botti
{observations d'optique psychologique et considerations sur la mort),
Calabresi (illusion de Poggendorf dans la perception tactilo-cinétique),
Colucci (le cerveau, organe en mouvement dans sa fonction psy
chique), d'Agostino (zoopsychologie de Plutarque), de Sanctis (situa
tions psychiques non discursives et phobies latentes), Faggi (sur les
soi-disant « freisteigende Vorstellungen » de Herbart), Galdo (valeur
de récriture en psychopathologie), Galli (perception de la figure et
du fond), Gatti (la loi de Weber et le principe de simplicité), Gemelli
(perception et mouvement), Marzi (sur les aptitudes eidétiques
visuelles chez les enfants normaux), Mezzino (sur la perception du
poids), Musatti (oubli et enrichissement mnésique dans les témoi
gnages sur les faits concrets), Pastore (nouvelles recherchés logiques
appliquées au calcul du processus psychophysique et de la chronaxie),
Ponzo (la méthode des variations continuées des stimuli dans la vie
perceptive), Ricci (possibilité de mouvements simultanés à rythme
différent), Rieti (les aptitudes eidétiques visuelles des enfants atteints
d'affections mentales), G. Vidoni (psychologie et pédagogie). H. P.
7. — Contributi Psicologici dell'Istituto di Psicologia sperimentale délia
R. Universita di Roma. Vol. VI (1929-33). — In-8°. Roma, 1934.
Le Pr Ponzo, successeur du regretté Santé de Sanctis, a réuni
dans ce volume un ensemble de 44 études, de lui-même et de Santé
de Sanctis, ainsi que de Banissoni, Boriani, Castellani, Calabresi,
Angyal, Gatti, Vampa, Masobello, ensemble qui fait grand honneur
à l'Institut de Psychologie expérimentale de l'Université de Rome.
H. P.
2° Théories et conceptions générales1
8. — H. BERGSON. — La Pensée et le Mouvant. — In-8° de 323 pages.
Dans ce recueil d'« essais et conférences », on retrouvera une
série de publications, dont telle ou telle pratiquement inaccessible
jusqu'ici (par exemple celle qui concerne le possible et le réel, qui
n'avait paru qu'en suédois) : L'intuition philosophique (conférence
au Congrès de Philosophie de Bologne, en 1911), la perception du
changement (conférences de 1911 à l'Université d'Oxford), l'introduc
tion à la métaphysique (article de 1904), la philosophie de Claude
Bernard (discours aux cérémonies du Centenaire, en 1913), le prag
matisme de W. James (préface à la traduction du Pragmatisme, en
1914), la vie et l'œuvre de Ravaisson (notice à l'Académie des
Sciences morales).
Il y a surtout dans ce livre l'Introduction, qui occupe un bon
tiers de l'ensemble, et qui représente un moment dans la pensée
du philosophe, particulièrement intéressant et original (moment
actuel, bien que rédigé en partie dès 1922).
Au point de vue psychologique, tout ce qui concerne la notion de
1. Voir aussi les N06 227, 228, 42.3, 525. 204 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
la « généralisation » est à méditer. « Dans le labyrinthe des actes,
états et facultés de l'esprit, le fil qu'on ne devrait jamais lâcher, dit
B., est celui que fournit la biologie. Primum vivere. Mémoire, imagi
nation, conception et perception ne sont pas là pour rien, pour le
plaisir... aux exigences fondamentales de la vie il faut se référer pour
expliquer leur présence. »
« Tout être vivant, peut-être même tout organe, tout tissu d'un
être vivant généralise, je veux dire classifie, puisqu'il sait cueillir
dans le milieu où il est, dans les substances ou les objets les plus divers,
les parties ou les éléments qui pourront satisfaire tel ou tel de ses
besoins ; il néglige le reste. Donc il isole le caractère qui l'intéresse,
il va droit à une propriété commune ; en d'autres termes il classe,
et par conséquent abstrait et généralise. »
Abstraction et généralisation sont d'abord vécues, avant d'être
pensées. Des généralités automatiquement extraites, et intervenant
dans les représentations, on passe chez l'homme aux idées générales
complètes, réfléchies.
L'équilibre, entre la généralisation impossible (tous les objets
étant en fait différents) et la inutile (tout pouvant être
ramené à un genre commun) est déterminé par les exigences de la vie.
« La ressemblance entre choses ou états, que nous déclarons percevoir,
est avant tout la propriété, commune à ces états ou à ces choses,
d'obtenir de notre corps la même réaction, de lui faire esquisser la
même attitude et commencer les mêmes mouvements. Le corps extrait
du milieu matériel ou moral ce qui a pu l'influencer, ce qui l'intéresse :
c'est l'identité de réaction à des actions différentes qui, rejaillissant
sur elles, y introduit la ressemblance ou l'en fait sortir. »
Au cours de sa profonde analyse dans sa langue inimitable,
en des phrases que l'on ne peut que citer, B. exprime sur ce terrain
des idées que la psychologie biologique du comportement accepte
comme siennes, mais restant cantonnée à son terrain, elle s'arrête
quand B. s'élève vers les problèmes de philosophie supérieure,
admettant que certaines idées générales sont dégagées de leur gangue
pour donner « une vision plus ou moins approximative de quelque
aspect de la réalité », idées rares, car « l'immense majorité des idées
générales sont celles que la société a préparées pour le langage en
vue de la conversation et de l'action ».
Ces considérations sur la pensée conceptuelle sont destinées à
montrer combien il est nécessaire, d'après B., de lui substituer une
philosophie intuitive, qui s'oriente plus nettement dans la direction
du divin, tout en reconnaissant d'ailleurs « qu'il y a déjà quelque chose
de quasi divin dans l'effort, si humble soit-il, d'un esprit qui se
réinsère dans l'élan vital, générateur des sociétés qui sont génératrices
d'idées », et qui se livre au jeu des idées générales. Mais 1' « Homo
loquax » n'est pas sympathique à l'auteur qui critique avec acuité
le verbalisme, et qui accorde toute sa sympathie à 1' « Homo faber »
devenant « Homo sapiens » par réflexion sur sa propre activité
i'abricatrice.
Dans les réflexions rétrospectives sur sa propre philosophie, sur
les critiques qu'elle a suscitées et l'influence qu'elle a exercée, B.
adopte une attitude qui ne laisse pas de paraître un peu paradoxale, ET CONCEPTIONS GÉNÉRALES 205 THÉORIES
à savoir que c'est la métaphysique qui est la science véritable de
l'esprit : Différant d'objet — - à l'une la matière, à l'autre l'esprit — et
de méthodes — à l'une la pensée abstraite, statique, à l'autre l'inten
tion se plaçant dans la durée — la science et la métaphysique pour
raient l'une et l'autre prétendre atteindre le réel, l'absolu, l'une et
l'autre écartant la connaissance vague emmagasinée dans les concepts
usuels et transmise par les mots, l'une et l'autre communiant dans
l'expérience, l'une sur l'autre exerçant une influence féconde.
Il y a, dans chacune des pages de cette Introduction, matière
à longues et utiles méditations ! H. P.
■9. — M. BLONDEL. — La Pensée. II. Les responsabilités de la pensée
et les possibilités de son achèvement. — In-8° de 558 pages.
Paris, Alcan, 1934. Prix : 60 francs.
La pensée présentant deux aspects, discursif et intuitif, B. entend
s'attacher à déterminer l'origine, la signification, les conséquences
et la finalit&

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