Théories et conceptions générales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 189-203
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Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 189-203
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

2° Théories et conceptions générales.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 189-203.
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2° Théories et conceptions générales. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 189-203.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8165THÉORIES ET CONCEPTIONS GÉNÉRALES 189
centrisme », etc. De nombreux exemples puisés dans l'histoire et la
littérature illustrent cette classification. En appendice : le texte du
questionnaire de l'enquête de H. et W.
Cet ouvrage imposant et documenté, que nous n'avons que très
schématiquement résumé, nous semble appeler d'assez nombreuses
réserves. Outre le fait que l'A. paraît parfois céder à une fâcheuse
tendance philosophique et sacrifier la complexité vivante dès faits à
la satisfaction intellectuelle d'une systématisation trop achevée, d'une
sorte de chimisme statique et verbal, ce sont les bases mêmes de sa
pensée, sa perspective spiritualiste et dualiste et ses concepts psycho
logiques qui sont pour nous scientifiquement impropres et dépassés.
Il faut noter tout d'abord que les composantes fondamentales
sur lesquelles repose tout le système sont plus intuitivement évoquées
que véritablement définies, qu'il est difficile d'en concevoir l'indépen
dance (émotivité implique activité, secondante s'oppose à émotivité)
et la fixité (émotivité et secondante peuvent être considérées comme
des stades de développement) et que l'appareil statistique, jouant
sur des termes ambigus, n'apporte qu'une rigueur assez apparente.
Ce n'est pas, certes, que la catégorisation ne soit suffisamment
exhaustive. Il est assez facile, en effet, d'attribuer à quiconque une
des 8 étiquettes proposées et même de s'en contenter si l'on ne cherche
rien de plus qu'un amusement de société. Mais, appelé à une utilisation
pratique et efficace, le système ne nous fournit, malgré les nuances
et assouplissements proposés, qu'un schéma assez abstrait, le signa
lement d'un style superficiel et quasi physiologique de l'individu. Il
manque, pour remplir cette forme vide et. impersonnelle, les déter
minants profonds de, l'activité individuelle, que l'A. réserve sans
doute à la « liberté » du « moi », et qui constituent l'état qualitatif et
quantitatif de l'affectivité et des tendances, le stade génétique de
développement des différents aspects de la personnalité. Alors seule
ment peut se justifier l'importance extrême que l'A. attribue à la
caractérologie, connaissance de 1' « homme total » par opposition à la
psychotechnique, « étude de l'homme sensori-moteur et profession
nel ». Cette prétention au concret n'est pas seulement paradoxale
mais dangereuse : elle amène Le S. à supprimer la psychologie en
lui retirant son objet et en la confondant avec la psychotechnique,
à opposer la littérature, domaine du « concret » et de 1' « Esprit »,
à la science,,domaine de la « matière » et de la « systématisation », et
à invoquer des notions comme celles de « sympathie dialectique » et
d' « intuition caractérologique ». La possibilité d'une telle position
traduit au moins un fait : une psychologie véritablement scientifique
et concrète à la fois n'a pas su encore s'imposer. P. J.
2° Théories et conceptions générales
3. — K. W. SPENCE. — The nature of theory construction in
contemporary psychology (La de la construction de théories
dans la psychologie contemporaine). — Ps. Rev., LI, 1944,
p. 47-68.
L'auteur définit la théorie psychologique d'un point de vue
behavioriste-empiriste : elle sert à établir les lois générales du compor- 190 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
tement, inaccessibles à la seule observation, en postulant certaines
variables qui s'ajoutent aux variables expérimentales (stimuli et
réponses) et rendent compte de leur irrégularité apparente. Il pense
que, d'après la nature de ces variables hypothétiques, on peut
distinguer quatre types de théories.
1) Th. animistes invoquant l'âme, l'esprit ou la libido, l'instinct,
« 1 'insight » ;
2) Th. neuro-physiologiques ;
3>) Th. comme celle de Lewin invoquant une compréhension'
psychologique de la situation, et en une certaine mesure les théories
des champs cérébraux de Kohter et Koffka. L'acteur leur reproche de
s'appuyer sur l'introspection et de ne pas aboutir à des lois prat
iquement applicables et réserve ses préférences aux ;
4) Théories qui postulent des variables intermédiaires entre
stimulus et réaction (Hull et Tolrnan).
La classification de l'auteur ne vaut que d'un point de vue étro
itement behavïoriste. Il rejette d'ailleurs un empirisme absolu qui
voudrait écarter toute théorie, telle la doctrine de Woodrow qui est
signalée et critiquée. P. 0.
4. — H. ISRAEL et B. GOLDSTEIN. — Operationism in psychology
L' Opérationalisme en psychologie) . — Ps. Rev., LI, 1944,, (
p. 177-188. •
Bien qu'il se présente comme identique à la doctrine de Bridgmanr
l'opérationalisme des psychologues est en réalité différent. Bridgman
invoque principalement des opérations de mesure, les psychologues
opérationalistes des opérations de production <lu phénomène. L'opé-
ratiönalisme des psychologues constitue ainsi une attitude beaucoup
plus radicale et révolutionnaire car les événements ne sont plus
identifiés que par leurs relations fonctionnelles (p. ex. avec d'autres
événements qui les produisent ou par qui ils sont produits). Mais un
tel point de vue devrait logiquement conduire à des difficultés graves :
comment en particulier établir l'identité d'un phénomène produit
par des opérations différentes ? Les psychologues échappent à ces
difficultés parce qu'ils continuent à suivre les méthodes usuelles de
la science et que leur opérationalisme reste relativement étranger à
leurs recherches. P. O.
5. — G. MASTRANGELO. — Moderne prospetiive psieologiche
in psichiatrla (Perspectives psychologiques modernes en psychiat
rie). — Riv. dï Ps., N., VI, 3, 1945, p. -206-225.
L'article débute par un historique cru problème des rapporta
de l'âme et du corps, de la psychologie et de la psychiatrie, depuis
l'Antiquité jusqu'à la Gestalt, la psychanalyse et la psychosociologie.
L'A. exprime ensuite ses vœux quant au développement futur,
en Italie et dans le Monde, des sciences psychologiques. M. R.
6. — StJTERMEISTER. — Neue Gesichtspunkt* in der Psychologie
(Points de vue nouveaux en psychologie). — Rev. suisse Ps., II t
1944, p. 307-312.
Revue des points de vue plus ou moins récents en psychologie» THÉORIES ET CONCEPTIONS GÉNÉRALES 191
conçue comme une science de la Nature, en allant de la psycho-
physiologie au behaviorisme, et même aux conceptions de Kretschmer
sur les tempéraments. q, y
7. — R, BILZ. — Zur Grundlegung einer Paläopsyehoiogie (Fond
ation d'une paléopsychologie). — Rev. suisse Ps., III, 1944
p. 202-212 et p. 272-280.
L'auteur part de sa conception des « fonctions archaïques »
(ex. : les nourrissons endormis qui ferment leurs poings à la hauteur
de leurs yeux font comme les jeunes singes qui se cramponnent au
poil de leur, mère) pour montrer ce que l'on peut attendre d'une
« paléopsychologie », c'est-à-dire d'une recherche des origines, chez
les animaux ou chez les primitifs humains, de beaucoup de gestes
instinctifs existant actuellement chez les nourrissons, les enfants,
et même les adultes, et le plus souvent inexplicables du point de vue
strictement physiologique. Il montre en particulier tout le profit que
le psychologue peut tirer, dans ce but, des observations des animal
iers contemporains (v. Uexkiill, Hediger, Hokapfel-Meyer, Fischel,
K. Lorenz, Tinbergen, etc.). «~ G. V.
8. — P. SCHILDER, — Psychology and Physiology (Psychologie
et Physiologie). — J. of gen. Ps., XXIII, 1940, p. 329-341.
En contradiction avec Tolman qui considère les activités physio
logiques et le comportement psychologique comme deux séries
parallèles, l'auteur conçoit le comportement un ensemble

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