Tropismes - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 321-327
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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 321-327
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 14
Langue Français

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b) Tropismes
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 321-327.
Citer ce document / Cite this document :
b) Tropismes. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 321-327.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4943■
PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 321
D'autre part, on coupe la pointe de racines avant de les placer
horizontalement pendant une heure, et, une fois qu'on les a re
dressées, on applique des pointes d'autres racines (ou de tiges)
tenues verticales. Or, sous l'action de ces pointes, l'action antérieure
de la pesanteur entraîne une forte proportion d'incurvations.
Ainsi le stimulus géotropique se montre susceptible de se trans
mettre par contact malgré la discontinuité des tissus, de la pointe
au tronc non stimulé de la racine de Zea mays, et le contact d'une
pointe non stimulée provoque la réaction du tronc stimulé, ce qui
est en faveur des mécanismes humoraux. H. P.
224. ,— R. EMERSON. — Photosynthesis as a function of light in
tensity (La photosynthèse comme fonction de l'intensité lumineuse.)
— J. of gen. Ph., XII, 5, 1929, p. ^623-639.
Le taux de la synthèse chlorophyllienne est fonction de la tempér
ature, de l'intensité lumineuse, et de la concentration de chloro
phylle (étude sur Chlorella vulgaris).
Sur une échelle logarithmique des intensités lumineuses l'accroi
ssement de la photosynthèse dessine une courbe en S (de même allure,
mais plus ou moins dressée suivant la concentration de la chloro
phylle).
L'accroissement de la fonction chlorophyllienne se fait donc sui
vant la même loi générale que l'accroissement de la sensation en
fonction de l'intensité lumineuse. H. P.
b) Tropismes x
225. — MAURICE ROSE. — La question des Tropismes. — In-8
de 469 pages. Paris, Presses Universitaires, 1929. Prix : 75 francs
Cette Monographie, qui, appartient à l'excellente collection des
Problèmes biologiques, dirigée par André Mayer et Fauré Frémiet, est
un véritable momument de documentation et l'auteur doit être v
ivement remercié d'avoir établi cette précieuse mise au point appuyée
sur une bibliographie considérable.
Une première partie est consacrée aux faits expérimentaux :
tactismes et tropismes végétaux, géotropisme, phototropisme, etc.,
constituent la première section ; dans la seconde les tropismes animaux
sont examinés, tout d'abord, sur un exemple particulier, objet de
recherches personnelles de l'auteur, au point de vue des lois générales
des tropismes (action de l'intensité, du temps, de la température, etc.),
puis au point de vue des modalités du phototropisme, du galvano»
tropisme et du géotropisme, qui font objet de chapitres spéciaux, et
de l'ensemble des autres tropismes (chimio-, rhéo-, thermo- et hydro-
tropismes).
La seconde partie traite des théories générales, avec un chapitre
consacré à Jennings, un second à Lceb, et un troisième aux discussions
et critiques (tonus et clonus, rôle de la symétrie, loi de Bunsen-Ros-
cce, tropismes animaux et végétaux, faux tropismes).
1. Voir aussi le n° 5.
l'année psychologique, xxx. . 21 I
ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 322
Enfin, dans une troisième partie, qui ne comporte que quelques
pages, la question des tropismes est examinée au point de vue de la
« culture générale » dans ses relations avec les problèmes généraux
de physiologie, et avec ceux du comportement animal, ainsi qu'avec
la génétique du développement.
Pour R., le tropisme est en jjfin de compte « un mode d'activité
particulier, dépassant le réflexe classique, en ce fait qu'il oriente
l'animal et l'entraîne dans mne direction particulière. C'est un en
semble de réflexes nettement coordonnés et déplaçant l'organisme
tout entier. Le tropisme est donc au-dessus du réflexe, c'est un stade
plus élevé dans l'activité générale de l'individu ».
On voit que l'attitude de l'auteur s'oppose à celle de l'école de
Lœb, qui fait des tropismes la forme la plus élémentaire de l'activité,
inférieure au réflexe et réductible à un mécanisme physico-chimique
défini et relativement simple.
Mais les opinions personnelles de R. n'enlèvent rien à son exposé
objectif qui permet actuellement de se mettre au courant de cette
question passionnante, sur laquelle ont paru tant de travaux, se
sont poursuivies tant de polémiques. H. P.
226. — SUZANNE MEYLAN. — Les réactions phototropiques des
plantes et la loi de Bunsen- Rose ce. — Rev. gén. des Se, XL, 14,
1929, p. 426-433.
Revue géniale sur la loi de Fröschel et de Blaauw sur la constance
1 avec de la la quantité loi de Bloch de lumière en vision efficace, humaine loi dont et celle de Bunsen note et l'identité Roscœ
en photochimie.
Fröschel a généralisé la loi : « La grandeur de l'excitation "provoquée
par n'importe quel excitant agissant sur un organe excitable est
fonction seulement de la quantité d'énergie qui provoque l'exc
itation ».
Et Mme Ruttel-Pekelharing en Hollande, ainsi que Maillefer en
Suisse, dans la même année 1909, ont formulé la même loi pour l'ex
citation géotropique en substituant, comme intensité du stimulus, à
la grandeur de l'éclairement l'accélération de la masse (variant avec
l'angle pour l'action de la pesanteur, ou avec la force centrifuge
utilisée). .
Pour le géotropisme et le phototropisme on a, comme conséquence
de cette loi, affirmé l'équivalence des stimulations intermittentes
et continues, à quantité égale (Fitting, Bach pour le géotropisme,
Nathanson et Pringsheim pour le phototropisme).
Mais Mme Günther Massias (1928) montre que, pour le phototro
pisme comme pour le géotropisme, l'excitation intermittente se
montre plus efficace que l'excitation continue (une quantité égale
ayant plus d'effet répartie sur un temps plus bref).
Et tout un ensemble de travaux résumés par l'auteur, dont la
documentation est très large, montrent que « la règle des quantités
de lumière constantes ne représente qu'une formule d'approximation
qui cesse d'être valable au voisinage du seuil absolu d'intensité »,
mais qui garde une valeur pratique.
Même pour le phototropisme végétal il y a d'ailleurs une limite de Z00L061QUE ET BIOLOGIE 823 PSYCHOLOGIE
sommation au delà de laquelle l'intensité seule du stimulus entre en
jeu (correspondant d'après des expériences de Königsberger à une
durée de 24 minutes.) H. P.
227. — E. S. CASTLE. — Dark adaptation and the light-growth
response of Phycomyces (Adaptation à Vobscurité et réponse de crois
sance à la lumière chez le P'.). — J. of gen. Ph., XII, 3, 1929, p. 391-
399.
Un sporangiophore unicellulaire de Ph.êblakesleanus répond à un
accroissement suffisant de Péclairement par un bref accroissement
du taux de croissance, comme l'a signalé Blaauw (Proc. Ac. Se,
Amsterdam, 1914, XVI, p. 774).
L'étude a été faite du temps de latence de cette réaction de crois
sance par observations micrométriques répétées, pour un éelairement
constant (de 40 bougies-pied pendant 6 secondes) débutant après un
temps d'obscuration croissant (consécutif à un séjour durable
sous un éelairement d'1 bougie-pied).
Le raccourcissement du temps de latence permet de suivre le pro
cessus d'adaptation à l'obscurité :
Temps d'obscuration (mi
nutes) 2 3 4 5 7 9 12 16 25
Temps de réaction moyen
(minutes) 3,58 3,30 3,15 2,85 2,68 2,55 2,48 2,35 2,33
1
La courbe S = ^~ — ^ , où K est une constante (de valeur 0,012),
M le temps de latence vraie et T le temps, indique une "réaction
bimoléculairè comme dans les recherches de Hecht sur la rétine hu*-
maine et celles de Crozier et Wolf sur A griolimax. Les processus
de régénération à l'obscurité du matériel photosensible, aussi Wen
chez les végétaux que chez les animaux, comporteraient donc tou
jours une réaction bimoléculairè. H. P.
228. — A. E. NAVEZ. — Respiration and Geotropism in Vicia faba.
I. — J. of gen. Ph., XII, 5, 1929, p. 641-667.
Après avoir relaté les données de Czapek et de Bach comparées

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