Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.20, pg 299-309
12 pages
Français

Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.20, pg 299-309

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
12 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1913 - Volume 20 - Numéro 1 - Pages 299-309
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1913
Nombre de lectures 14
Langue Français

Extrait

c) Vertébrés
In: L'année psychologique. 1913 vol. 20. pp. 299-309.
Citer ce document / Cite this document :
c) Vertébrés. In: L'année psychologique. 1913 vol. 20. pp. 299-309.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1913_num_20_1_4356PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE 299
(10 cm. x 15 cm.) dont 2 jaunes et 30 gris de toutes clartés, afin
qu'il y en ait sûrement qui soient sensiblement de même clarté que
les jaunes.
Il plaça sur tous les papiers des bols identiques, en ne mettant du
miel que dans les bols sur papiers jaunes, mais en changeant
souvent la place de ces papiers jaunes.
Dans ces conditions, en remplaçant les papiers jaunes par d'autres
identiques et en ne mettant que des bols vides, l'auteur a constaté
que les abeilles continuaient à aller toujours droit aux papiers
jaunes, négligeant tous les gris.
Avec papiers bleus au lieu de jaunes, le même résultat fut obtenu.
Il semble donc bien y avoir une action spécifique de la couleur
comme telle.
En mettant des papiers de diverses couleurs, l'auteur a cherché
quelle était la finesse de la réaction spécifique : Avec le bleu, les
violets et pourpres sont visités, mais les rouges, jaunes et verts sont
négligés. Avec le pourpre, le bleu et le violet sont visités. Le rouge
n'est pas distingué du noir, enfin.
Ainsi les abeilles ne percevraient point le rouge, mais seulement
le jaune, le vert et le bleu, qui, faute de la perception du rouge,
serait confondu avec le pourpre et le violet. H. P.
c) Vertébrés.
G. H. PARKER. - The relation of smell, taste, and the common
chemical sense in Vertebrates [La relation de V odorat, du goût et
du sens chimique commun chez les Vertébrés). — Journal of Academy
of natural Science, Philadelphia, 2e série, 15, 1912, p. 221-234.
L'auteur relate quelques expériences sur le sens chimique commun
d' Ammocœtes et d'Ameiurus, dont le premier a la peau excitable par
l'acide, l'alcalin, l'amer et le salé, mais non par le sucré, et avec
sensibilité décroissante de la bouche à la queue et de la queue au
tronc, et dont le second a une égale sensibilité du tronc et de la
queue, et ne réagit pas dans ces régions à l'amer (quinine).
Le sens chimique commun dépend, comme le démontrent les
expériences de sections nerveuses, des terminaisons libres des nerfs
spinaux, tandis que les sensations gustatives sont fournies par le
nerf latéral accessoire.
Le plus ancien des trois sens chimiques ne serait d'ailleurs pas,
selon l'auteur, ce sens commun, mais l'odorat, dont les neurones
sont du même type que ceux des Invertébrés, parce que les Inver
tébrés manifestent des réceptions chimiques à distance.
Il y a là une opinion qui est à coup sûr très insuffisamment
fondée. H. P. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 300
ROMUALD MINKIEWICZ. — Recherches sur la formation des habi
tudes, le sens des couleurs et la mémoire chez les poissons. —
Annales de l'Institut Océanographique, V, 4, 1912 (53 p.).
Publication tardive d'expériences, qui furent effectuées en 1909,
au Musée Océanographique de Monaco, sur huit espèces de poissons,
mais dont seules celles relatives à la Girelle (Julis vulgaris) sont ici
relatées, avec indication de projets d'autres expériences, et discus
sion extrêmement prolongée des résultats.
L'expérience, base bien frêle pour l'édifice théorique de l'auteur, a
simplement consisté à habituer les Girelles à venir vers un tube bleu
identique à un tube jaune placé à côté, mais auquel pendait ord
inairement un morceau de poisson ; la Girelle s'avança d'ailleurs, à
la fin, à la surface de l'eau, lorsque l'expérimentateur avançait
simplement les mains.
C'est une confirmation de plus de faits bien connus.
H. P.
C. HESS. — Untersuchungen zur Frage nach dem Vorkommen von
Farbensinn bei Fischen (Recherches sur la question de Vexisten.ee
d'un sens chromatique chez les poissons). — Zoologische Jahrbücher.
Allgemeine Zoologie und Physiologie, XXXI, 4, 1912, p. 629-646.
KARL VON FRISCH. — üeber farbige Anpassung bei Fischen [Sur
l'adaptation chromatique chez les poissons) . — Id., XXXII, 2, 1912,
p. 171-225.
La question d'une perception des couleurs chez les poissons est
toujours l'objet d'interminables discussions.
M. Hess continue à affirmer qu'aucune des expériences faites ne
rend seulement vraisemblable l'existence d'un sens des couleurs
chez les poissons, et considère que les perceptions chromatiques
représentent une adaptation au milieu aérien et font entièrement
défaut chez les animaux aquatiques, y compris les poissons.
En particulier, il critique les expériences de Bauer (1910) et celles
de von Frisch (Ueber den Farbensinn der Fische, Verhandl. der
deutsch, zool. Gesellschaft, 1911) sur les Crénilabres. Mais von Frisch
a repris des recherches sur l'adaptation des poissons aux fonds
colorés, qui implique l'existence d'un sens chromatique.
C'est ainsi que le Phoxinus Isevis, s'il ne présente qu'une adapta
tion aux clartés sur les fonds verts, bleus et violets, devient jaunâtre
(flancs et dos) et rougeâtre (autres régions) sur fond rouge ou
jaune^ sans qu'il y ait de différences dans la réaction à ces deux
couleurs; l'action ne se produit que chez l'animal non aveuglé (à la
différence de certains Crénilabres), et impliquerait bien une percep
tion chromatique du jaune-rouge, car, avec des papiers gris de
même clarté, la coloration jaune rougeâtre du poisson ne se pro
duirait pas.
En somme il n'y aurait vision chromatique que pour une couleur,
ce qui est évidemment très peu. H. P. PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE 30i
E. BABAK. — Ueber die Temperaturempfindlichkeit der Amphib
ien (Sur la sensibilité thermique des amphibies). — Z. für S.,
XLVII, 1, 1912, p. 34-45. — Ueber den Farbensinn des Frosches
vermittelst Athemreaktionen untersucht. (Sur le sens chromatique
de la grenouille, étudié au moyen des réactions respiratoires). —
Id., 4-5, 1913, p. 331-351.
Chez des grenouilles privées de cerveau antérieur, les mouvements
respiratoires sont très réguliers; les perturbations révèlent des
phénomènes sensoriels. C'est ainsi que de la chaleur radiante
provenant d'un thermomètre à 40° et agissant sur une surface de
peau de la grenouille de 0,5 cm2, à 1 mm. de distance, entraîne de
l'accélération respiratoire; le froid (corps à 1° ou 2°), du ralentisse
ment.
La peau de la tête s'est montrée la plus sensible. Par comparaison
avec la sensibilité humaine explorée par la même méthode, la
sensibilité thermique de la grenouille s'est montrée égale ou un peu
supérieure.
La même méthode a révélé des influences de lumières à peu près
monochromatiques,, influences qui seraient spécifiques pour les
diverses couleurs (rouge, vert, violet) et ne proviendraient pas de
différences d'intensité, le vert très lumineux ayant une action
moindre sur la respiration que le violet, pourtant notablement
moins lumineux. H. P.
C. F. CURTIS RI LEY. — Responses of young Toads to light and
contact (Réactions des jeunes crapauds à la lumière et au contact).
— S. of an. B., III, 3, 1913, p. 179-214.
Étude de jeunes Bufo americanus, de 14 mm. de long : réaction
négative à la lumière d'une lanterne de projection de 10 000 bougies
environ; les crapauds se placent de telle façon que l'axe longitu
dinal du corps soit parallèle à la direction des rayons lumineux,
dans l'air ou dans l'eau; réaction positive en revanche à une
lumière d'environ 44 bougies, ou à une lumière diffuse, ainsi qu'à
la du jour, mais moins rapide que la réaction négative
précitée; l'existence de rayons lumineux dans différentes direc
tions ne permit pas de préciser la position de l'axe du corps des
crapauds.
L'auteur admet une influence à la fois de l'intensité lumineuse et
de la direction des rayons.
Rien de très net ne fut obtenu avec des lumières rouge ou bleue ;
en général les crapauds se dirigent vers le bleu et s'éloignent plutôt
du rouge.
A la lumière le contact provoque en général une rotation ou un
saut; parfois il y a immobilisation en particulier sous forme de
« death-feigning », de simulation de la mort.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents