Vision - compte-rendu ; n°1 ; vol.51, pg 335-352
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Description

L'année psychologique - Année 1949 - Volume 51 - Numéro 1 - Pages 335-352
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1949
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

1° Vision
In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 335-352.
Citer ce document / Cite this document :
1° Vision. In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 335-352.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1949_num_51_1_8524— Psychophysiologie des sensations. III.
1° Vision.
36. — MAKAROW (P. 0.). — Présentation et cycles nerveux (en
russe). — C. R. Soc. Biol. U. R. S. S.. (Doklady), 1949, 64, 753-
756.
Sous le nom de présentation l'auteur groupe l'ensemble des phé
nomènes se développant au même niveau que les processus caratéri-
santla sensation proprement dite, mais ayant lieu avant la naissance
de la sensation; cette dernière peut même manquer entièrement,
si l'excitation n'atteint pas le niveau nécessaire. De tels phé
nomènes ont été souvent étudiés, en particulier par l'école
de Piéron (masquage de stimuli visuels, facilitation rétroactive de
stimuli électrotactiles, facilitation et inhibition rétroactives dans la
vision, dans les phosphènes électriques, etc.). Toutes ces actions
s'exerçaient sur le même récepteur ou des récepteurs juxta
posés, et n'impliquaient que des interactions limitées à un centre
sensoriel déterminé.
Les travaux de Makarow montrent que les effets engendrés pen
dant la période de présentation s'étendent plus loin qu'on n'admett
ait habituellement. Ainsi, par exemple, peut-on augmenter la rhéo-
base et la chronaxie des phosphènes électriques par une décharge
brève au niveau de la paroi stomacale. Cet agent produit même un
effet rétroactif, puisqu'il est possible d'augmenter le seuil du phos-
phène par un stimulus viscéral survenant à 80 ms après l'excitation
électrique de l'œil. Nous ignorons la durée exacte de la phase de
présentation visuelle au voisinage du seuil, mais il est évident que
le retard de 80 ms ne laisse au stimulus viscéral qu'un temps très
court pour intervenir efficacement et empêcher la sensation de naître.
Les processus impliqués doivent donc être extrêmement rapides.
L'existence de telles interactions rapides entre les centres corti
caux hétérogènes découle implicitement de la possibilité d'établi
ssement de réflexes conditionnés. Avant que la conduction nerveuse
entre deux centres puisse se « roder » par activation simultanée,
il faut que des actions engendrées dans l'un puissent atteindre l'autre .
Les travaux de Makarow mettent ces interactions pour la première
fois à la portée de l'expérimentateur.
J. S. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 336
37. — Électrophysiologie :
GERNANDT (B.). — Selective adaptation and the off /on ratio
Of the retinal on /off-elements (Adaptation sélective et rapport off /on
des éléments rétiniens onjoff. — Act. Physiol. Scand., 1949, 17,
150-160. — GERNANDT (B.). — « Adaptation factors » to weak
light-adaptation of isolated retinal elements (Le facteur d'adapta
tion aux éclairements faibles pour les éléments rétiniens isolés).
— Ibid., 18, 19-25. — DONNER (K. 0.), GRANIT (R.). — Sco-
topic dominator and state of visual purple in the retina (Le domi
nateur scotopique et l'état du pourpre visuel dans la rétine). — Ibid.,
17, 161-169. — GRANIT (R.).— The effect of two wave-lengths of
ligth upon the same retinal element (U effet de deux longueurs d'onde
différentes sur le même élément rétinien). — Ibid., 18, 281-294.
L'école de Granit a produit en 1949 de nouveaux travaux sur les
mécanismes rétiniens étudiés par la technique de la micro-électrode.
Gernandt a déterminé le seuil d'éléments on/off de la rétine du
chat, pour trois radiations, rouge, verte et bleue, avant et après
adaptation à l'une des trois.
Par le calcul des corrélations, il trouve que le bleu et le rouge, aussi
bien que le bleu et le vert sont indépendants, qu'il s'agisse de la
réponse on ou de la réponse off. Mais une corrélation de — 0,46
existe entre la réponse on au vert et la réponse off au rouge. Ceci
signifie qu'un certain nombre d'éléments répondant à l'établissement
du vert ne répondent pas à la cessation du rouge.
La modification de sensibilité causée par l'adaptation chromatique
se manifeste de telle sorte que les éléments plus sensibles à l'établi
ssement ou plus sensibles à la cessation de la stimulation tendent à
perdre cette spécificité.
Le même auteur a étudié les effets de l'adaptation aux faibles
éclairements. Il soumet un élément rétinien, isolé et primitivement
adapté à l'obscurité complète, à un éclairement de 8 lux pendant
dix minutes et il mesure ensuite la chute de sensibilité au rouge, au
vert et au bleu (en multiples du seuil). Cette chute de sensibilités
qu'il appelle facteur d'adaptation varie de 1 à 600 à la fois en ce qui
concerne la couleur utilisée et l'élément rétinien étudié. De cette
variabilité Gernandt conclut : 1° que les éléments rétiniens modif
ient leur caractéristique en on f off sous l'effet de la lumière (il con
firme là les conclusions du travail précédent), et 2° que l'on ne peut
interpréter les variations en fonction de la longueur d'onde si on
ne suppose pas le pourpre rétinien susceptible de différents états
dans lesquels les coefficients d'absorption diffèrent de ceux obtenus
pour des extraits de rétines adaptées à l'obscurité.
C'est à la même conclusion que parviennent Donner et Granit en
travaillant sur des rétines de chat également, l'animal étant adapté
complètement à l'obscurité. Ils ont déterminé pour des éléments on et vision 337
on/off la courbe de réponse électrique à des radiations spectrales
d'égale énergie en vue de comparer cette courbe à la courbe d'absorp
tion du pourpre visuel déterminée à partir d'extraits rétiniens.
Ils trouvent que les éléments on et certains éléments on/off donnent
une courbe légèrement plus étroite que la courbe du pourpre. Ceci
peut être interprété comme étant la preuve que la concentration des
extraits sur lesquels on détermine la courbe d'absorption est légère
ment plus faible que la concentration in-vivo.
Certains éléments onjoff montrent, relativement à la courbe d'ab
sorption du pourpre, une élévation pour les courtes et les grandes
longueurs d'onde. Ces longueurs d'onde correspondent à celles pour
lesquelles Granit avait précédemment indiqué l'existence de modul
ateurs. L'élévation, pour certains éléments, est considérable dans
la région de 420 mjx.
Pour les auteurs ces résultats, comme ceux de Gernandt, suggèrent
qu'un chromophore du pourpre (aldéhyde de la vitamine A?), très
fortement asymétrique, existe dans la rétine sous plusieurs états
affectés chacun d'une certaine probabilité et dépendant, au moins
partiellement, des structures protéiniques qui, des « bâtonnets
extrêmes »■ aux « cônes extrêmes », sont susceptibles de différer con
sidérablement. La sensibilité aux diverses longueurs d'onde varie
avec la structure du complexe chromophore-protéine au gré de l'ét
ablissement des doubles liaisons et de l'existence de radicaux libres.
Pour les auteurs, le pourpre rétinien obtenu dans les extraits
constituerait la forme la plus probable d'existence du complexe,
les autres formes, liaisons plus fragiles, étant détruites par l'ex
traction. De même, la distinction entre cônes et bâtonnets serait
de peu d'intérêt, il n'y aurait pas la substance des cônes et celle
des bâtonnets, mais des états variés dû complexe, diversement
sensibles aux longueurs d'onde.
Granit a étudié par ailleurs l'effet simultané de deux longueurs
d'onde différentes sur le même élément rétinien.
Pour les éléments dans lesquels la fréquence des impulsions
dépend de la longueur d'onde de la radiation stimulus, on obtient,
avec la stimulation par deux longueurs d'onde, des fréquences
variant en on et en off suivant le rapport des &

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