Vision - compte-rendu ; n°1 ; vol.58, pg 154-168
16 pages
Français

Vision - compte-rendu ; n°1 ; vol.58, pg 154-168

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
16 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1958 - Volume 58 - Numéro 1 - Pages 154-168
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1958
Nombre de lectures 2
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

E. Baumgardt
Y Galifret
Henri Piéron
1° Vision
In: L'année psychologique. 1958 vol. 58, n°1. pp. 154-168.
Citer ce document / Cite this document :
Baumgardt E., Galifret Y, Piéron Henri. 1° Vision. In: L'année psychologique. 1958 vol. 58, n°1. pp. 154-168.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1958_num_58_1_26670— Physiologie sensorielle II.
1° Vision
WEALE (R. A.). — Observations on photochemical reactions in living
eyes (Observations de réactions photochimiques dans l'œil vivant).
— Brit. J. Ophthalm., 1957, 41, 461-474.
Weale a décrit dès 1951 une méthode photométrique permettant la
mesure de la réflectance du fond de l'œil dans l'animal vivant. Cette
mesure, exécutée par exemple à la fin de l'adaptation à la lumière, puis
pendant l'adaptation à l'obscurité, permet de suivre les variations de
densité des photopigments présents dans la rétine étudiée. Les perfe
ctionnements apportés à l'appareil permettent maintenant, grâce à une
méthode spectrophotographique, d'analyser de plus près les processus
photochimiques dans l'oeil in situ.
Depuis 1953, Weale avait signalé l'existence d'un « effet rapide »
dans la variation de la densité de la rétine, peu de temps après le début
de l'adaptation à l'obscurité. L'effet atteint son maximum après une
minute chez la Grenouille, après une minute et demie chez le Chat.
Rushton a établi l'existence de cet effet chez l'Homme ; Weale ne
peut le découvrir dans aucun des cent yeux de cobayes. Il conclut avec
Granit (1955) qu'il doit s'agir d'un effet photopique des dominateurs
observés électrophysiologiquement par ce dernier.
E. B.
TOMITA (T.). — Peripheral mechanism of nervous activity in lateral
eye Of horse Shoe crab (Mécanisme périphérique de Vactivité nerveuse
dans Vœil latéral du Crabe fer à cheval). — J. Neurophysiol., 1957,
20, 245-254.
Recherche fondée sur l'enregistrement des réponses à une stimu
lation lumineuse au moyen de microélectrodes placées dans une omma-
tidie de l'œil de Limule, excisé et incisé, et sur la fibre nerveuse émanant
de cette ommatidie.
L'éclair lumineux suscite dans la fibre un potentiel diphasique négatif-
positif, et dans l'ommatidie un potentiel semblable, mais inversé, positif-
négatif ; un éclairement continu provoque des spikes se superposant à
une variation négative lente de potentiel.
En pratiquant des stimulations électriques brèves avec les 2 élec
trodes, on constate que l'efficacité des chocs positifs est plus grande
sur l'ommatidie, et celle des chocs négatifs sur la fibre.
La dépolarisation cellulaire par action lumineuse apparaît bien comme
la cause de la décharge rythmique des influx. PHYSIOLOGIE SENSORIELLE 155
Normalement, il n'y a qu'une fibre active par ommatidie d'après
les décharges, cependant il a été trouvé occasionnellement une réponse
double, témoignant de deux fibres actives. Mais cela est exceptionnel,
et T. confirme Hartline sur l'activité, à la lumière, d'une fibre unique
(bien qu'il y en ait une dizaine sortant de l'ommatidie, qui contient
10 à 20 cellules (retinula cells)), mais une seule, plus volumineuse, excent
rique, dont on peut penser qu'elle commande la fibre active (d'autant
que, quelquefois, on observe la présence de deux de ces cellules excent
riques) .
On peut aussi rappeler que Waterman et Wiersma, noircissant toutes
les cornées, sauf une seule, n'obtinrent avec une stimulation lumineuse
que la réponse d'une fibre unique, l'unique message ne permettant donc
aucune discrimination du fait de l'ommatidie isolée (cf. The functional
relation between retinal cells and optic nere « in Limulus », /. exp. Zool.,
1954, 126, 59-86).
H. P.
DODT (E.). — Geschwindigkeit der Nervenleitung innerhalb der
Netzhaut (Vitesse de la conduction nerveuse dans la rétine). — Expe-
rientia, 1956, 12, 1, 34.
Sur l'œil du Chat privé de sa cornée et des milieux oculaires, l'auteur
pose une électrode de dérivation mobile à l'aide d'un micromanipulateur ;
l'électrode d'excitation est posée sur le corps genouillé contralatéral.
On mesure les temps de latence en fonction de la distance de la tache
aveugle de l'électrode mobile, pour les groupes I et II des fibres du nerf
optique. Deux fonctions linéaires bien définies fournissent ainsi les
vitesses de propagation des potentiels nerveux dans les parties rét
iniennes, dépourvues de myéline, de ces deux groupes de fibres nerveuses :
2,4 m/s pour le groupe I et 1,4 m/s pour le groupe II. Rappelons que
dans le nerf optique même, en dehors de la rétine, ces vitesses sont 70 m/s
et 23 m/s.
E. B.
DODT (E). — Generalized inhibition of the retinal ganglion cells
in relation to wave length and state of adaptation (L'inhibition
généralisée des cellules ganglionnaires rétiniennes en fonction de la
longueur d'onde et de l'état d'adaptation). — Acta Physiol. Scand.,
1956, 36, 219-28.
L'étude de la distribution spectrale de la sensibilité d'éléments rét
iniens isolés (cellules ganglionnaires, méthode de Granit) du Lapin avait
montré qu'en adaptation à l'obscurité, l'élément qui répond fortement
à 600 mfz demeure silencieux sous toute stimulation avec de la lumière
d'un domaine de longueurs d'onde situé autour de 500 m^ (maximum de
sensibilité du pourpre rétinien).
L'auteur opère en stimulation papillotante et, en variant l'intensité
du stimulus, il découvre qu'il s'agit d'un effet d'inhibition due à une sti- 156 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
mulation excessive, effet qu'on peut observer avec toutes sortes d'él
éments et de longueurs d'onde stimulantes.
Il ne souffre pas de doute que ces résultats parlent en faveur d'une
origine nerveuse des effets d'éblouissement.
E. B.
BRINDLEY (G. S). — The passive electrical properties of the Frog's
retina, choroid and sciera for radial fields and currents (Les propriétés
électriques passives de la rétine, de la choroïde et de la sclérotique de la
Grenouille pour des champs et de courants radiaux). — The effect
on the Frog's electroretinogram of varying the amount of retina
illuminated (Les effets sur VE.R.G. de la Grenouille des variations
de Faire rétinienne éclairée). — Responses to illuminations recorded by
microelectrodes from the Frog's retina (Les réponses à Védairement
recueillies par microélectrodes sur la rétinede Grenouille). — J. Physiol.,
1956, 134, 339-84.
De l'ensemble des résultats systématiquement accumulés par l'auteur
et dont l'intérêt technique est indiscutable, certains points sont à signal
er, d'intérêt plus général.
Les mesures de résistance, de capacité et de potentiel de repos
montrent l'importance, au point de vue électrique, de la limitante
externe : lorsqu'on fait pénétrer une microélectrode par la face anté
rieure de la rétine en direction radiale, l'indifférente étant sur la scléro
tique, on observe une brusque chute de ces trois valeurs à une profondeur
qui semble bien être celle de la lim. ext.
L'E.R.G. n'est pas affecté par le fait que la stimulation lumineuse
soit centrale ou périphérique mais étant donné que la dualité rétinienne
n'est pas très prononcée chez la Grenouille et d'autre part qu'il est
presque impossible de stimuler le centre sans stimuler la périphérie, ce
résultat n'est pas décisif.
L'amplitude de l'E.R.G. est approximativement proportionnelle à
l'aire stimulée, ce qui semble indiquer l'absence d'interactions import
antes.
En travaillant sur la rétine retournée (pénétration par la face posté
rieure), B. trouve à des niveaux correspondant probablement à la
couche des grains internes (bipolaires), à la couche des grains externes
(somas des cellules visuelles) et à la couche plexiforme externe (située
entre les deux précédentes) qu'on observe une simple déflexion négative
à l'établissement et à la cessation du stimulus lumineux. On ne trouve
jamais de déflexion positive dans l'aire éclairée, par contre on
fréquemment cette d&#

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents