Vision - compte-rendu ; n°1 ; vol.62, pg 89-106
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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 1 - Pages 89-106
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 27
Langue Français
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Extrait

Vision
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°1. pp. 89-106.
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Vision. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°1. pp. 89-106.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_1_7168III. — Psychophysiologie sensorielle
Généralités.
Vernon (J.), Marton (Th.), Peterson (E.). — Sensory deprivation
and hallucination (Privation sensorielle et hallucination). — Science,
1961, 133, 1808-1812.
Nombreuses séries de recherches sur des sujets soumis à des périodes
de forte privation sensorielle (et payés 20 dollars par jour) : une première
série avec les sujets pendant 48 heures, yeux bandés, avec faible éclaire-
ment, conduits aux w.-c. sur demande — aucune hallucination ; une
seconde avec 11 sujets dont 9 pendant 72 heures, dans l'obscurité
totale, dans 6 cas, il y a eu des épisodes hallucinatoires (papillotements
lumineux périphériques ou des formes géométriques) ; une troisième
où les sujets abandonnés à eux-mêmes avec les moyens de satisfaire
leurs divers besoins, avec un cas où le sujet voyait un sandwich brillant
qu'il mangeait ; une 4e série analogue avec éclairement et yeux bandés
(10 sujets, 48 heures), avec 2 cas d'hallucinations réelles (ligne de
nuages, roue dentée, une rivière, une chapelle, un papier peint) ; dans
la 5e série, semblable, avec bruit blanc constant de 40 dB (11 sujets)
aucun épisode hallucinatoire ; enfin, dans la 6e (10 sujets, 48 heures),
avec une projection multicolore en face du lit, même absence. Au total
11 sujets sur 54 ont présenté des phénomènes d'allure hallucinatoire.
H. P.
Vision.
Eakin (R. M.). — Photoreceptors in the Amphibian frontal organ
(Photorécepteurs dans l'organe frontal des Amphibiens). — Proc.
nat. Acad. Sei., 1961, 47, 1084-1088.
Le « Sternorgan » des grenouilles et des crapauds est resté énigma-
tique ; il est l'homologue de l'œil pariétal des reptiles. L'auteur a
examiné au microscope électronique la région avant le développement
des chromatophores tégumentaires qui la recouvrent chez les têtards
de Hyla régula. Il a trouvé qu'il existait des formations analogues aux
bâtonnets et aux cônes rétiniens, avec empilement de disques et un
article interne à mitochondries. L'organe est relié à l'épiphyse, qui
régit le blanchissement des larves à l'obscurité. Or, la réaction de
blanchissement chez des larves privées d'yeux s'est montrée affaiblie
après destruction de cet organe frontal, qui doit pouvoir être considéré
comme un photorécepteur.
H. P. 90 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Schöne (H. et Hedwig). — Eyestalk movements induced by polarized
light in the ghost crab « Oeypoda quadrata » (Mouvements du pédonc
ule oculaire induits par la lumière polarisée chez le crabe O. q.).
— Science, 1961, 134, 675-676.
La position des pédoncules oculaires dépend de l'angle d'incidence
et de l'intensité d'un éclairement. L'enlèvement des statocystes favorise
l'étude de ces influences d'un flux lumineux sur le crabe immobilisé.
Dans ces conditions, les auteurs ont mis en évidence l'influence d'un
plan de polarisation avec un flux traversant un polaroïde. La substitution
d'un flux polarisé horizontalement à un flux polarisé verticalement
ramène une déviation provoquée de 85° à 79,4°, réduction qui est égale
à celle qui est provoquée par une réduction d'éclairement des deux
tiers.
H. P.
Ames III (Ad), Gurian (B. S.). — Recording of single unit activity
in isolated central nervous tissue (Enregistrement d'activité d'unités
séparées dans un tissu nerveux central isolé). — Science, 1961, 133,
1767-1768.
Étude in vitro de la rétine de lapin isolée, placée dans du liquide
céphalo-rachidien à 30° G, avec 1 cm de nerf optique, dans lequel pénètrent
les microélectrodes. Le lapin avait été préalablement adapté à l'obscurité.
Critère de la réponse d'une fibre unique recherchée, et réponses enre
gistrées à des éclairements de la rétine entière. Il a été distingué trois
types de fibres, en accord avec les déterminations in vivo : on, off et
on-off, et en outre des fibres d'activité spontanée ne réagissant pas.
Les latences des réponses ont été mesurées en fonction du logarithme
de l'éclairement 1 et les valeurs suivantes sont indiquées :
Log 1 2,1 2,9 3,6 6,0
Latence (ms) 45 35 30 25
11 y a en somme une vérification de la possibilité d'obtenir in vitro
des résultats semblables, dans des conditions plus simples, à ceux obtenus
chez l'animal vivant, au moins pendant un certain temps.
H. P.
Gouras (P.). — Graded potentials of bream retina (Potentiels gradués
de la rétine de brème). — J. Physiol, 1960, 152, 487-505.
L'existence de potentiels gradués de large amplitude dans la rétine
de poisson a été mise en évidence pour la première fois par Svaeti-
chin (1953).
L'origine de ces potentiels supposée, au début dans les cônes, a été
localisée, plus précisément à la suite de travaux ultérieurs, dans la région
proche de la surface vitréale de la rétine (Tomita, 1957 ; McNichol
et Svaetichin, 1958 ; Tomita, Murakami, Soto et Hashimoto, 1959).
Gouras reprend ce problème à partir de la rétine de brème (Abramis PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 91
brama). A l'exception de quelques expériences effectuées sur l'animal
entier anesthésié, il travaille sur la rétine isolée, la pointe de la micro
électrode intrarétinienne étant localisée par la méthode Tomika (1959).
Cette étude permet de situer, dans la rétine de brème, l'origine des
potentiels gradués près de la couche des cellules horizontales.
Deux composantes successives de polarités opposées se somment
suivant des proportions variables pour donner une réponse intraré
tinienne graduée. Avec une illumination rétinienne totale supérieure
à 350 lm/m2, les potentiels gradués sont négatifs. Pour des intensités
lumineuses faibles, il apparaît des potentiels positifs qui se développent
plus lentement, qui sont également visibles pour des réponses
off seulement.
La réponse négative intrarétinienne graduée est difficilement enre
gistrée pour une intensité lumineuse inférieure à 0,1 lm/m2. Quand l'inten
sité lumineuse augmente de 0,1 lm/m2 à 100 lm/m2 la réponse graduée varie
d'une manière presque linéaire avec le logarithme de cette intensité.
Des intensités lumineuses encore plus élevées provoquent une augmentat
ion de durée des postpotentiels mais n'augmentent pas l'amplitude.
La surface rétinienne minimum qui doit être illuminée pour produire
une réponse maximum doit avoir un diamètre de 2 mm.
La résistance électrique de la structure, à travers laquelle ces potent
iels sont engendrés, est située entre 10 et 200 Kfl, ce qui confirme
l'hypothèse suivant laquelle ces potentiels se forment dans des espaces
intrarétiniens extracellulaires.
L. G.
Grüsser (O. J.), Saur (Gerfried). — Monokulare und binokulare
Lichlreizung eingelner Neurone im Geniculatum laterale der Katze
(Stimulation lumineuse monoculaire et binoculaire de neurones isolés
dans le corps genouillé latéral du chat). — Pflüger' s Arch., 1960,
271, 595-612.
Enregistrement des réponses sur 87 neurones, sous forme de potent
iels postsynaptiques, avec 2 composantes extracellulaires (spikes a
et ß).
Chez 31 neurones on a observé 19 réponses on et 12 off avec stimula
tions ipsilatérales, et chez 53, 29 on et 22 off à la contralaté-
rale. Pas de réponse du tout chez 3 neurones. En aucun cas il n'y a eu
de réponse aux stimulations des deux côtés. A de brefs éclats il a été
observé des alternances d'activation et d'inhibition.
Huit neurones seulement ont présenté une diminution dans la
fréquence de la réponse sous l'effet d'une stimulation binoculaire
synchrone.
Les auteurs ont vérifié la diminution de latence par augmentation
de luminance ainsi que l'élévation de la cf. f., commandée uniquement
par la s

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