Vision - compte-rendu ; n°2 ; vol.54, pg 479-494
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Description

L'année psychologique - Année 1954 - Volume 54 - Numéro 2 - Pages 479-494
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1954
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

E. Baumgardt
1° Vision
In: L'année psychologique. 1954 vol. 54, n°2. pp. 479-494.
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Baumgardt E. 1° Vision. In: L'année psychologique. 1954 vol. 54, n°2. pp. 479-494.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1954_num_54_2_8746ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
I. — PÉRIODIQUES
I. — Psychophysiologie sensorielle
1° Vision
DODT (E.). — Beiträge zur Elektrophysiologie des Auges. I. Über die
sekundäre Erhebung im Aktionspotential des menschlichen Auges bei
Belichtung (Contributions à Vélectrophysiologie de Vœil. I. Sur la
montée secondaire dans la réponse électrique de Vœil humain) . —
V. Graefes Arch. Ophthalm., 1951, 151, 672-692. — Cone electror
etinography by flicker (JJ électrorêtino gramme des cônes obtenu par
papillotement) . — Nature, 1951, 168, 738-40. — Beiträge zur Elektro
physiologie des Auges. Über Hemmungsvorgänge in der menschlichen
Retina (Contributions à V électrophysiologie de Vœil. Processus d'inhi
bition dans la rétine humaine). — V. Graefes Arch. Ophthalm., 1952,
153, 152-162. — DODT (E.), WIRTH (A.).— Differentiation between
rods and cones by flicker electroretinography in pigeon and guina pig
(Distinction entre bâtonnets et cônes par électrorêtino graphie du pigeon
et du cobaye). — Act. physiol. Scand., 1953, 30, 80-89. —
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A-wawe in the electrical response of the human retina (L'onde a scoto-
pique dans la réponse électrique de Vœil humain) . — J. Physiol., 1952,
118, 289-298. —ARMINGTON (J). — Electrical responses of the light-
adapted eye (Réponses électriques de Vœil adapté à la lumière). — J. opt.
Soc. Amer., 1953, 43, 450-456. — SCHUBERT (G.). — Das ERG bei
Standardableitung (L'ERG en dérivation standard). — Wien. Arch.
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Das ERG des Achromaten (L'ERG de Vachromatope). — Ophthal-
mologica, 1952, 124, 354-359. — COBB (W.), MORTON (H.).— The
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humain avec des stimuli de grande intensité). — E. E. G. Clin.
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VERG humain). — J. opt. soc. Am., 1953, 43, 442-449. — BORN- 480 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
SCHEIN (H.), SCHUBERT (G.). — Das photopisehe Flimmer. —
Elektroretinogramm des Menschen (UERG photopique de l'Homme
en stimulation papillotante). — Z. Biol., 1953, 106, 229-238. —
ALPERN (M.), FARIS (J.). — Note on the electrical response of the
human eye during dark adaptation (Note sur la réponse électrique de
Vœil humain adapté à V obscurité). — J. opt. soc. Am., 1954, 44, 74-79.
L'électrorétinogramme (ERG) humain retient toujours l'attention de
nombreux chercheurs. L'ERG « normal » obtenu en adaptation à un bas
niveau lumineux présente une onde a négative qui, parfois, comporte un
palier très net ; une onde b positive, souvent suivie d'une seconde
montée ; puis une onde c positive, lente. L'analyse de la signification de
l'onde c par Dodt montre que celle-ci se compose de deux parties. L'une
constitue un artefact iridien et peut être supprimée par l'instillation
d'homatropine, mais l'autre est d'origine rétinienne et se produit seul
ement en adaptation à l'obscurité, après un stimulus intense de durée
appréciable (~> 1 s.).
Schubert appelle « dérivation standard » les conditions d'expérience
de Karpe, qui opère après cinq minutes d'adaptation à un niveau lumi
neux de l'ordre de 0,01 à 0,1 lux. Dans ces conditions, l'amplitude de
l'onde b ne varie plus, si tous les autres paramètres (intensité, durée et
qualité du stimulus) demeurent constants. Quand la luminance du
stimulus — angle visuel de 8° — varie de 200 à 20.000 apostilles, sa durée
étant de 25 ms., l'amplitude b croît avec le logarithme de la luminance, ce
que l'auteur rapproche de la loi de Webër-Fechner. Lorsque le stimulus
est suffisamment intense, une onde a apparaît et est suivie d'une onde b
à deux composantes, ainsi que Motokawa et Mita l'avaient déjà signalé
(et plus tard, Adrian). La plus rapide des composantes, appelée X, est
particulièrement prononcée en lumière rouge. L'auteur constate — tout
comme Adrian — que l'onde X manque dans le bleu et l'onde b tradi
tionnelle dans le rouge. Avec un protanope, Schubert n'obtient pas
d'onde X et avec un héméralope pas d'onde b. Mais la fidélité des mesures
est tout à fait insuffisante. On le constate en comparant des réponses
qualifiées de « normales » entre elles. Bien qu'obtenues dans des condi
tions expérimentales identiques, elles diffèrent l'une de l'autre autant ou
davantage que des réponses dues à des stimuli variant en intensité du
simple au cintuple.
L'auteur signale que l'onde a se décompose en deux phases. Cet effet
devient sensible, à partir d'une intensité stimulatrice minimum.
Armington et ses collaborateurs constatent que la sensibilité spec
trale de l'onde b diffère très peu de la courbe de visibilité. Armington
constate également que l'onde a se compose de deux tronçons. Puisque
l'onde a apparaît aussi en lumière rouge, elle serait ni entièrement photo
pique, ni entièrement scotopique. Les auteurs pensent que chacun des
deux mécanismes produit l'un des deux tronçons observés de l'onde a.
Dans une autre publication, Armington étudie l'ERG en adaptation à
la lumière. Les niveaux d'adaptation vont de 3 à 300 nits, le diamètre du SENSORIELLE 481 PSYCHOPHYSIOLOGIE
stimulus est de 30°, sa durée 20 ms. et son incidence centrale ou péri
phérique. Les intensités sont évidemment très élevées : on estime qu'elles
atteignent jusqu'à 100 millions de Trolands, soit environ 30 millions de
nits. Le fond de l'onde a présente une latence de 30 ms., le sommet de
l'onde positive suivante une telle de 55 ms. (est-ce l'onde X ou l'onde b
proprement dite ?).
L'auteur fait varier le flux stimulant de telle manière qu'avec diffé
rents filtres colorés il obtienne toujours une réponse b « standard »
de 25 [iV. Cela lui permet de mesurer la sensibilité spectrale, avec une
précision oh combien modeste, vu la précarité de l'enregistrement avec
son bruit de fond inévitable et la variation si lente de l'amplitude b
l'intensité du stimulus. En effet, l'amplitude b croît linéairement avec le
logarithme de l'intensité stimulante. Il semble qu'aux courtes longueurs
d'onde, cette croissance se fait selon une droite plus raide. Entre 680 et
550 my., la courbe de sensibilité de l'onde b rejoigne la courbe photo
pique GIE, mais la dépasse ensuite de beaucoup.
Avec deux héméralopes, on obtient des réponses très nettement plus
faibles à partir de 520 mpi, en direction des courtes longueurs d'onde. Il
s'ensuit que VERG normal contient des réponses du mécanisme scotopique,
même à des niveaux d'adaptation tout à fait photopiques. Il convient de
signaler que l'auteur trouve des réponses b allant jusqu'à 150 (xV, tandis
que Karpe (1945) avait observé l'absence totale de cette réponse chez ses
héméralopes. Puisqu'il paraît difficile de douter des observations de
Karpe que caractérise une expérimentation particulièrement soignée, on
pourrait se demander, si les héméralopes de Armington l'étaient de façon
aussi complète que ceux de Karpe.
Alpern et Faris démontrent que le soi-disant « afterswing » b', onde
positive suivant l'onde b, est un artefact. Ils répètent l'expérience de
Tanslay et Karpe sur la réponse b en fonction de la durée d'adaptation à
l'obscurité (répétée aussi par l'école américaine de Biggs et par Best en
Allemagne) et concluent que la courbe obtenue ne peut être comparée
sans arbitraire avec la courbe psychophysiologique habituelle. Cette
preuve est très bien faite et fait (à notre avis) table rase des prétentions
de vouloir expliquer la sensation par l'ERG.
En portant l'amplitude b en fonction du temps d'adaptation, on
obtient une courbe en deux tronçons, si le niveau d'adaptation préalable
était assez élevé, mais aucune brisure n'es

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