De la théorie à une enquête méthodologique originale - article ; n°1 ; vol.374, pg 21-51
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Economie et statistique - Année 2004 - Volume 374 - Numéro 1 - Pages 21-51
From Theory to an Original Methodological Survey
Standard saving theory -which assumes the exponential” discounting of future utilities through to the end of the life cycle and refers, under an uncertain future, to the criterion of expected utility -uses only two preference parameters to explain asset behaviour: relative risk aversion and the discount rate. The clear mismatch between this theory’s predictions and actual observation has given rise to the development of more realistic non-standard models -unexpected utility, hyperbolic discounting, etc. However, these models have to use more independent preference parameters to be able to agree with the laboratory and survey data: empirically, this proliferation runs into a dead end. We have therefore adopted a middle line using two pivotal” preference parameters - one for risk and the other for time - whose definitions differ from the standard framework. The risk parameter characterises the general attitude to risk rather than actual aversion. Likewise, the long-run time preference is flanked by two other types of parameters measuring short-run impatience and altruism with regard to descendants. Correlatively, the empirical approach adopted proves to be both qualitative and eclectic. Aware of the disappointments of experiences to date in the Englishspeaking world, we propose purely ordinal preference measures, called scores”, which summarise the interviewee’s responses to a multitude of all kinds of generally concrete questions - behaviour, opinions, intentions, etc. - covering a wide range of areas - consumption, health, work, financial management, family, retirement, etc.
De la théorie à une enquête méthodologique originale
La théorie standard de l’épargnant - qui suppose une actualisation «exponentielle» des utilités futures jusqu’au terme de l’existence et qui se réfère, en avenir risqué, au critère de l’espérance de l’utilité - ne retient que deux paramètres de préférence pour expliquer les comportements patrimoniaux: l’aversion - relative - à l’égard du risque et le taux de dépréciation du futur. L’inadéquation manifeste des prédictions de cette théorie avec l’observation a conduit à l’élaboration de modèles non standard plus réalistes - utilité non espérée, actualisation «hyperbolique», etc. Cependant, ces modèles doivent multiplier les paramètres de préférence indépendants pour pouvoir s’accorder aux données de laboratoire ou d’enquêtes: cette prolifération aboutit, au plan empirique, à une impasse. C’est pourquoi on adopte une voie moyenne qui privilégie encore deux paramètres de préférence «pivots», l’un par rapport au risque, l’autre par rapport au temps, mais dont les définitions s’éloignent du cadre standard. Le paramètre pour le risque caractérisera l’attitude
générale à l’égard du risque plutôt que l’aversion proprement dite; de même, la préférence de long terme pour le présent se verra bordée de deux autres types de paramètres, mesurant l’un l’impatience sur le court terme, l’autre l’altruisme pour sa descendance. Corrélativement, l’approche empirique adoptée s’avère à la fois qualitative et éclectique. Avertis des déboires qu’ont connus les expériences anglo-saxonnes existantes, on propose des mesures purement ordinales
des préférences, baptisées «scores», qui synthétisent les réponses de l’enquêté à une multitude de questions le plus souvent concrètes et de toute nature - comportements, opinions, projets, etc. - et couvrant un large éventail de domaines - consommation, santé, travail, gestion financière, famille, retraite, etc.
Von der Theorie zu einer originellen methodologischen Erhebung
Die Standardtheorie über den Sparer, die eine «exponentielle» Abzinsung des künftigen Nutzens bis zum Existenzende annimmt und die bei einer ungewissen Zukunft auf das Kriterium der Erwartung von Nutzen verweist, verwendet nur zwei Präferenzparameter, um die Verhaltensweisen bei der Vermögensbildung zu erklären: relative Risikoaversion und Grad des Wertverlusts der Zukunft. Da sich die Prognosen dieser Theorie mit den gemachten Beobachtungen offensichtlich nicht decken, wurden Nichtstandard-Modelle erarbeitet, die realistischer sind: nicht erhoffter Nutzen, «hyperbolische» Abzinsung usw. Allerdings sind bei diesen Modellen mehr unabhängige Präferenzparameter erforderlich, um sich den Labor-oder Erhebungsdaten anpassen zu können: die Zunahme der Parameter führt aber empirisch gesehen in eine Sackgasse. Aus diesem Grunde wird ein mittlerer Weg gewählt, der ebenfalls zwei zentrale Präferenzparameter privilegiert; der eine für das Risiko und der andere für die Zeit, deren Parameter für das Risiko kennzeichnet eher die allgemeine
Einstellung zum Risiko als die Aversion im eigentlichen Sinne. Des Gleichen wird die langfristige Präferenz für die Gegenwert von zwei anderen Arten von Parametern bestimmt, von denen der eine die
Ungeduld in kurzfristiger Hinsicht und der andere den
Altruismus zugunsten der Nachkommen misst. Es zeigt sich, dass der gewählte empirische Ansatz qualitativer und eklektischer Art ist. Im Bewusstsein der Misserfolge, zu denen die bestehenden angelsächsischen Erfahrungen führten, werden rein ordinale Messungen der Präferenzen vorgeschlagen, die als «Scores» bezeichnet werden; diese fassen die Antworten des Befragten auf eine Vielzahl von in den meisten Fällen konkreten und unterschiedlichen Fragen -Verhaltensweisen, Meinungen, Projekte usw - zusammen und decken ein breites Spektrum von Bereichen - Konsum, Gesundheit, Arbeit, Finanzmanagement, Familie, Ruhestand usw. -ab.
De la teoría a una encuesta metodológica original
La teoría estándar del ahorrador - la cual supone una actualización «exponencial» de las utilidades futuras hasta el fin de vida y se refiere, en un futuro arriesgado, al criterio de la esperanza de la utilidad - tan sólo retiene dos parámetros de preferencia para explicar los comportamientos patrimoniales: la aversión - relativa - respecto al riesgo y la tasa de depreciación del futuro. La patente inadecuación de las predicciones de esta teoría con lo observado induce la elaboración de unos modelos no estandares más realistas - utilidad no esperada, actualización «hiperbólica», etc. Sin embargo, esos modelos deben multiplicar los parámetros de preferencia independientes para poder concordar con datos de laboratorio o encuestas: esa proliferación da, a nivel empírico, a un callejón sin salida. Por todo eso se adopta aquí una vía media que sigue privilegiando dos parámetros de preferencia «ejes», uno relacionado con el riesgo, otro relacionado con el tiempo, pero sus definiciones se alejan del marco estándar. El parámetro relacionado con el riesgo va a caracterizar la actitud general respecto al riesgo antes que la aversión propiamente dicha; del mismo modo, la preferencia de largo plazo por el presente irá a la par con otros dos tipos de parámetros, uno que mide la
impaciencia a corto plazo, otro el altruismo con la descendencia. Correlativamente el enfoque empírico adoptado resulta ser a la vez cualitativo y ecléctico. Sabidas las decepciones que se llevaron las experiencias anglosajonas existentes, se proponen aquí unas mediciones meramente
ordinales de las preferencias, llamadas «tanteos», las cuales sintetizan las respuestas del encuestado a una multitud de preguntas la mayoría de las veces concretas y de todo tipo - comportamientos, opiniones, proyectos, etc. - y que abarcan un amplio abanico de ámbitos - consumo, sanidad, trabajo, gestión financiera, familia, jubilación, etc.
31 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 2004
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Langue Français

Extrait

 
De la théorie à une enquête méthodologique originale Luc Arrondel, André Masson et Daniel Verger*
THÉORI
La théoriestandardl’épargnant – qui suppose une actualisation « exponentielle » desde utilités futures jusqu’au terme de l’existence et qui se réfère, en avenir risqué, au critère de l’espérance de l’utiliténe retient que deux paramètres de préférence pour expliquer les comportements patrimoniaux : l’aversion – relative – à l’égard du risque et le taux de dépréciation du futur. L’inadéquation manifeste des prédictions de cette théorie avec l’observation a conduit à l’élaboration de modèlesnon standardplus réalistes – utilité non espérée, actualisation « hyperbolique », etc. Cependant, ces modèles doivent multiplier les paramètres de préférence indépendants pour pouvoir s’accorder aux données de laboratoire ou d’enquêtes : cette prolifération aboutit, au plan empirique, à une impasse. C’est pourquoi on adopte une voie moyenne qui privilégie encore deux paramètres de préférence « pivots », l’un par rapport au risque, l’autre par rapport au temps, mais dont les définitions s’éloignent du cadre standard. Le paramètre pour le risque caractérisera l’attitudegénérale à l’égard du risque plutôt que l’aversion proprement dite ; de même, la préférence de long terme pour le présent se verra bordée de deux autres types de paramètres, mesurant l’un l’impatience sur le court terme, l’autre l’altruisme sa pour descendance. Corrélativement, l’approche empirique adoptée s’avère à la fois qualitative et éclectique. Avertis des déboires qu’ont connus les expériences anglo-saxonnes existantes, on propose des mesures purementordinales scores », qui préférences, baptisées « des synthétisent les réponses de l’enquêté à une multitude de questions le plus souvent concrètes et de toute nature – comportements, opinions, projets, etc. – et couvrant un large éventail de domaines – consommation, santé, travail, gestion financière, famille, retraite, etc. *Luc Arrondel appartient au CNRS et à PSE (ex-Delta), André Masson au CNRS, à l’EHESS et à PSE (ex-Delta), Daniel Verger à l’Unité Méthodes statistiques de l’Insee. Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d’article. Les auteurs remercient François Bourguignon, Michèle Cohen, Stéfan Lollivier, Jean-Marc Tallon pour leurs remarques et conseils sur des moutures successives de cet article ou lors de séminaires à Paris-Jourdan ou à la Maison des Sciences Économiques (Université de Paris-I). Les commentaires de deux rapporteurs anonymes leur ont également été très utiles.
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Lorsque l’on cherche à expliquer la diversité des comportements patrimoniaux des ménages par l’hétérogénéité de leurs préféren-ces, une question préalable s’impose : En matière de préférences, les enseignements de la théorie de l’épargnant se résument-ils vrai-ment à faire dépendre ses choix d’accumulation et de placements financiers de deux paramètres, le degréd’aversion pour le risqueet letaux de dépréciation du futur? Selon un cheminement dialectique, on peut répondre successivement : - dans une première partie, par l’affirmative : c’est effectivement ce que propose la théorie standard (c’est-à-dire la maximisation de l’uti-lité additive espérée, actualisée à taux constant), définie plus précisément ci-après ; - puis, dans les trois suivantes, par la négative : l’inadéquation aux faits des prédictions des modèles standard conduit à proposer des exten-sions – utilité non espérée, incohérence tempo-relle des choix – certes plus réalistes mais qui engendrent une profusion incontrôlable de para-mètres de préférence qu’il faudrait pouvoir esti-mer indépendamment les uns des autres ; - enfin, dans la dernière partie, plutôt par l’affirmative, mais avec des réserves : en conju-guant parcimonie et réalisme, il est possible, sous certaines conditions, de se ramener à deux paramètres principaux, relativement proches de ceux de la théorie standard, quitte à introduire d’autres préférences à l’égard du temps (impa-tience, altruisme). L’article comprend ainsi deux volets. Le pre-mier constitue essentiellement une analyse criti-que des développements théoriques des modè-les de cycle de vie et de la littérature afférente, concernant l’identification et la mesure des pré-férences individuelles concernées. Le second souligne, par comparaison, les spéci-ficités de la démarche adoptée et justifie les choix méthodologiques effectués. On retient ainsi un seul paramètre pour le risque, mais ce dernier caractériseral’attitude à générale l’égard du risque plutôt que l’aversion propre-ment dite ; de même, la préférence de long terme pour le présent se verra bordée de deux autres types de paramètres, mesurant l’un l’impatience sur le court terme, l’autre l’altruisme pour sa descendance. Corrélative-ment, l’approche empirique adoptée s’avère à la
fois qualitative et éclectique. Avertis des déboi-res qu’ont connus les expériences anglo-saxonnes précédentes, on propose des mesures purementordinalesdes préférences, fondées sur une multiplicité de questions, le plus souvent concrètes, de toute nature et couvrant un large éventail des domaines de la vie (1). Ces mesures se présentent sous forme descores, indicateurs synthétiques représentatifs de l’ensemble des réponses fournies par l’enquêté à la série de questions supposées révéler l’une ou l’autre préférence. La multiplicité des inter-prétations possibles de nombre de ces questions crée, sur ce point, une difficulté : un soin parti-culier a été apporté à la procédure d’affectation de chacune d’entre elles à tel ou tel indicateur – de « risquophobie », d’impatience, de préfé-rence temporelle, ou d’altruisme – ou encore à plusieurs simultanément, sachant que cette affectation relève, pour une large part, de déci-sionsa priori. La conclusion annonce les résultats prometteurs auxquels aboutit cette étude : certes coûteux, le détour par l’élaboration de scores dérivés de multiples questions hétérogènes s’avère fruc-tueux. Le revers de la médaille est que l’analyse perdrait beaucoup de son intérêt si l’on tentait un raccourci intempestif, en voulant fonder l’évaluation des préférences sur un nombre minimal d’informationsc’est-à-dire sur quel-ques questions que l’on espérerait judicieuse-ment choisies. La théoriestandard de l’épargnant sur le cycle de vie Comment la théorie microéconomiquestan-dard, représentée par l’hypothèse de cycle de vie, traite-t-elle de l’influence des préféren-ces propres de l’épargnant sur ses comporte-ments d’accumulation et de placement au cours de l’existence ? On qualifie destandardles for-malisations, reposant sur des préférences homothétiques, qui retiennent comme critères à maximiser : en situation de certitude, une somme actualisée, sur la durée de l’existence, des utilités (cardinales) instantanées – critère DU (discounted utility) ; en avenir incer-tain, l’espérance de l’utilité – critère EU (expected utility). 1. Voir le questionnaire méthodologique reproduit à la fin de ce dossier.
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Les propriétés que ces modèles de cycle de vie Introduisons tout d’abord ces propriétés de la confèrent à la fonction d’utilité intertempo- fonction d’utilité qui découlent des caractères relle,Ui, que l’agenti distinctifs, supposé rationnel, est prêtés au comportement de l’épar-censé maximiser, permettent en substance de gnant du cycle de vie ; elles sont justifiées plus se ramener àdeux individuels, paramètres dans l’encadré amplement notamment dans 1, a priori indépendants : une le degré d’aversion perspective historique (2). relative – à l’égard du risque, soit encore l’inverse de l’élasticité intertemporelle de substitution ; et la préférence temporelle pour2. Selon les circonstances, on adoptera librement la formalisa-le présent, qui réduit d’autant l’horizon déci-ecleélpanoitguj,detencusmoomlednoitammosnotedae/odripéatamtsnpétedpsticrrcsteeteinu,nloatéenotuciovnetm sionnel de l’épargnant.CtouC(t).
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Encadré 1 COMMENT INTERPRÉTER LES PROPRIÉTÉSSTANDARDDU COMPORTEMENT D’ÉPARGNE ? L’hypothèse (i) d’autonomie des préférences de l’épar- Cette hypothèse (ii) est sans doute la plus caractéristi-gnant fait de ce dernier une « île de souveraineté », un que et déterminante des modèles de cycle de vie être asocial et notamment (ii) « égoïste », c’est-à-dire notamment par rapport à la théorie friedmanienne du qui ne se préoccupe que de lui-même et pas du sort revenu permanent. C’est également la plus contestée : de ses enfants. Venu de nulle part, cet agent a des l’horizon de vie a été jugé soittropcourt les pour goûts exogènes, qui ne sont soumis à (iii) aucune for- auteurs qui prêtent à l’agent une visée dynastique mation d’habitudes ou d’addictions. Pleinement (Becker, 1991) ; soit au contrairetrop longpour les rationnels, ses choix sur le cycle de vie se doivent auteurs qui prétendent que le lissage de la consomma-d’être (iv) temporellement cohérents. Enfin ses préfé- tion n’est que partiel et n’opère que sur le court terme, rences sont (v) homothétiques, et donc indépendantes la consommation épousant d’assez près les variations du niveau de ses ressources. plus systématiques du revenu sur le cycle de vie (Deaton, 1992) (3).(1) (2) (3) Historiquement, le caractère autonome et prospectif  et (iii) (i) du comportement d’épargne s’oppose La propriété (iv) de cohérence temporelle constitue la directement aux théories du revenu relatif, ou plutôt de référence naturelle pour juger de la rationalité des la « consommation relative », dont Duesenberry (1949) choixdynamiques, comme l’existence d’un pré-ordre est le représentant le plus connu : l’épargnant du cycle total et continu l’est dans un cadre statique. L’agent de vie ne regarde ni sur les côtés, ni derrière lui, mais est censé se représenter à l’avance toutes les consé-uniquement devant lui. Il n’y a pas d’effets de démons- quences futures – certaines ou aléatoires – de ses tration, d’imitation, ou d’émulation entre semblables, choix successifsdepuis aujourd’hui jusqu’au terme auxquels renvoie la formule connuekeep up with thede l’horizon (iciT) qu’il s’est fixé, et ne pas changer Joneses système de préférences au cours du temps : celles de l’agent est auto-centré, son identité ne(1) : dépend pas d’autrui, ne se fonde pas sur l’apparte- qui gouvernent ses choix entsont la restriction, sur la nance à un groupe de référence plus ou moins res- période [t,T], de ses préférences initiales condition-treint. Les modèles de cycle de vie ignorent également nées, de manière appropriée, par les consommations la genèse sociale des besoins qui explique l’inertie des et autres expériences passées pertinentes (l’état de la habitudes de consommation et l’existence d’effets derisques encourus et non réalisés, etc.).nature, les cliquetasymétriques, selon la hausse ou la baisse des revenus (2).Un horizon décisionnel de long terme mais borné par la durée de vie restante (ii) fait que les arbitrages deuiqigseniivrissepnolupoeriangavecsesvoisilasiredetsnaidndpoDusMasle,enoJ(snel=ses.)trnixErp.1l’épargnant seront d’abord soumis à lacontrainte de2. Les n théories de la con budget vitalimpose de ne pas dépenser jusqu’à sa, qui quiemsommatio,ocmmlerpnuettnedesDumoeledèlàrtaebne,yrrologsociionadit-cno,esqieu fin plus que ce que l’on possède. En temps continu,centrent sur la demande des biens qui confèrent un statut dans un monde certain, avec des revenus de travail ouconsocialso(mpmosaittiioonnaàlcgoouordt/s)ideutrautretsqaulilrcusdteeedtcruepsnsédeesdneyom:ermtetfeeflde transfertY(t)entsupposés exogènes, et des mar-iut chés des capitaux parfaits permettant librement leedsneib,tocdnuqiuttstaedepertlaànoisrevaenunetedsivosrimerverproàconseruos,secsedeserbdessainesca placement ou l’emprunt au taux d’intérêtr, cette quitte à rogner sur les biens de nécessité. Les« standing », contrainte s’écrit à la dates(pour une durée de vieT) :ntplusacceptabraiassnetduaat)(i(eti)iippapyhèhtosesifateledxuabolgstnaenvionuellesqxircohdseaseg s aux mont consommation à chaque période du cycle de vie (Modigliani et Brumberg, 1954, pp. 407-408 et 427-428). 3. On reproche souvent à l’horizon de cycle de vie d’être à la (A)fois trop court et trop long. Friedman (1957) envisage ainsi un horizon théoriquement in(dé)fini, admettant l’existence de A(s) désigne l’actif net etW(s) le montant total desrtnadeisnomssiisa,maeendoptfstimodrerdolde(teeriodebe,unepéulsocruuaocpupde,sanrapqutirgasségéseltset ressources disponibles à la dates.3 ans).
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