Formation initiale, orientations et diplômes de 1985 à 2002 - article ; n°1 ; vol.378, pg 15-33
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Economie et statistique - Année 2004 - Volume 378 - Numéro 1 - Pages 15-33
Formación inicial, orientaciones y diplomas de 1985 a 2002
El nivel de estudios de los jóvenes franceses ha progresado mucho entre 1985 y 1995 y se ha estabilizado estos últimos años. Los diplomados de la enseñanza superior son el doble en 1996 de lo que eran en 1985 y representan en 2001 casi el 38 % de una clase de edad. Estos progresos se deben a la abertura de diferentes etapas del currículo escolar a unas fracciones mayores de jóvenes. Al mismo tiempo, a partir de finales de los ochenta, los jóvenes han sido más numerosos en estudiar 4° y 3° (equivalentes a 2° y 3° de ESO) y en orientarse hacia un secundo ciclo general o tecnológico, han tenido mayor éxito en el bachillerato, han cursado en fuertes proporciones estudios superiores y en fin han obtenido más diplomas de enseñanza superior. Al mismo tiempo, la enseñanza profesional ha atraído a menos jóvenes, pero más instruidos y ha obtenido mayor número de bachilleres. Después de 1990, el reclutamiento de 4° y 3° ha seguido en aumento, las tasas de éxito en los exámenes han seguido creciendo pero en cambio las orientaciones de fin de 3° han cambiado. Las familias han manifestado más interés por la enseñanza profesional, especialmente por el aprendizaje. El nivel cada vez más alto de los diplomas obtenidos y el alargamiento de los estudios han afectado en particular a las últimas generaciones del baby boom. La generación 1974 por ejemplo ha estudiado 1,7 año más que la de 1966 y ha terminado sus estudios iniciales con más diplomas. Las salidas de formación inicial han sido así de menos de 700 000 de 1987 a 1994, cuando las generaciones contabilizaban hasta unos 860 000 jóvenes en esas edades. A continuación, la estabilización de la duración de los estudios ha colocado el número anual de los que salen en torno a unos 780 000, o sea un número idéntico al de la plantilla de esas generaciones
Erstausbildung, berufliche Orientierung und Erwerb von Diplomen zwischen 1985 und 2002
Das Ausbildungsniveau der jungen Franzosen verbesserte sich zwischen 1985 und 1995 sehr stark und stabilisierte sich in den letzten Jahren. 1996 gab es zweimal so viele Hochschulabsolventen wie 1985; 2001 machten diese fast 38 % des Jahrgangs aus. Zurückzuführen sind diese Fortschritte auf den Zugang einer größeren Anzahl von Jugendlichen zu verschiedenen Etappen der Schul-und Hochschulausbildung. Seit Ende der 1980er Jahre nimmt die Anzahl der Jugendlichen zu, welche die 8. und 9. Klasse der Sekundarstufe absolvieren, sich für eine allgemeine oder technologische Sekundarstufe entscheiden, das Abitur erfolgreich ablegen, anschließend eine Universität besuchen und einen Hochschulabschluss erwerben. Gleichzeitig rekrutierte die Berufsausbildung etwas weniger, dafür aber besser vorbereitete Jugendliche, die dann häufiger ein Fachabitur erwerben. Auch nach 1990 nehmen die Anzahl der Schüler, die die 8. und 9. Klasse der Sekundarstufe wählen, sowie die Erfolgsquote bei den Prüfungen insgesamt zu. Änderungen sind aber bei der beruflichen Orientierung am Ende der 9. Klasse festzustellen. Die Familien interessieren sich wieder verstärkt für die Berufsausbildung, was der Lehrlingsausbildung zugute kommt. Vor allem in den letzten Generationen des «Babybooms» sind ein zunehmend höheres Ausbildungsniveau und eine längere Ausbildungszeit zu beobachten. Die Generation von 1974 studierte beispielsweise 1,7 Jahre länger als die Generation von 1966 und erwarb deutlich höhere Abschlüsse bei der Erstausbildung. Zwischen 1987 und 1994 beendeten mithin weniger als 700 000 die Erstausbildung, während die Generationen bis zu 860 000 Jugendliche in diesem Alter zählten. In der Folgezeit stabilisierte sich die Ausbildungsdauer, sodass die Anzahl der Abgänger nunmehr bei jährlich 780 000 liegt und der Stärke der Generationen entspricht.

Initial training, orientations and qualifications from 1985 to 2002
The education level of young French people rose considerably from 1985 to 1995, stabilising over the last two years. The number of graduates from higher education doubled in 1996 compared with 1985, and represented nearly 38% of a given age bracket in 2001. This progress is due to the opening of different levels of the education system to larger proportions of young people. At the same time, starting in the late 1980s, more young people entered the general secondary school third and fourth years, went more often into upper school to follow a general or technological course and went on to obtain better
baccalauréat pass rates. High percentages then studied in higher education with better higher education qualification pass rates. At the same time, vocational education recruited slightly fewer, albeit more highly educated young people and put a larger number through the baccalauréat.
From 1990 on, enrolment in the third and fourth years continued to grow along with the exam pass rate overall. However, the choices made at the end of the fourth year changed. Families showed renewed interest in vocational education, with an upsurge in apprenticeship in particular. The increasingly high level of qualifications and lengthening of studies concerned more especially the last generations in the baby boom. For example, the 1974 generation studied 1.7 years more than the 1966 generation and ended its initial studies much more qualified. There were hence less than 700,000 exits from initial training from 1987 to 1994, whereas the generations had up to 860,000 young people in these age brackets. The subsequent stabilisation of the length of education brought the annual number of individuals leaving initial education up to approximately 780,000, on a par with the numbers in the generations in these age groups.
Formation initiale, orientations et diplômes de 1985 à 2002
Le niveau d’étude des jeunes Français a beaucoup progressé entre 1985 et 1995, et s’est stabilisé ces dernières années. Les diplômés de l’enseignement supérieur sont deux fois plus nombreux en 1996 qu’en 1985, et représentent, en 2001, près de 38 % d’une classe d’âge. Ces progrès sont dus à l’ouverture de différentes étapes du cursus scolaire à des fractions plus importantes des jeunes. Simultanément, à partir de la fin des années 1980, les jeunes ont suivi davantage l’enseignement des classes de quatrième et troisième, se sont orientés plus souvent vers un second cycle général ou technologique, puis ont obtenu de meilleurs taux de réussite au baccalauréat, ont poursuivi en fortes proportions des études supérieures, et enfin ont mieux réussi à obtenir des diplômes d’enseignement supérieur. Dans le même temps, l’enseignement professionnel a recruté un peu moins de jeunes, mais plus instruits, et en les menant en plus grand nombre au baccalauréat. Après 1990, le recrutement des quatrième et troisième a continué de s’étendre, les taux de succès aux examens ont, dans l’ensemble, continué de croître, mais, par contre, les orientations de fin de troisième ont changé. Les familles ont manifesté un regain d’intérêt pour l’enseignement professionnel, ce qui a surtout bénéficié à l’apprentissage. Le niveau de plus en plus élevé des diplômes obtenus et l’allongement des études ont touché, plus particulièrement, les dernières générations du «baby-boom». La génération 1974 a, par exemple, étudié 1,7 an de plus que son aînée de 1966, et a terminé ses études initiales nettement plus diplômée. Les sorties de formation initiale ont été, de ce fait, de moins de 700 000 de 1987 à 1994, alors que les générations comptaient jusqu’à 860 000 jeunes à ces âges. Par la suite, la stabilisation de la durée des études a placé le nombre annuel de sortants autour de 780 000, à l’égal des effectifs des générations de ces âges.
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Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 2004
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Langue Français

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Formation initiale, orientations et diplômes de 1985 à 2002
Sébastien Durier et Pascale Poulet-Coulibando*
ÉDUCATIO
Le niveau d’étude des jeunes Français a beaucoup progressé entre 1985 et 1995, et s’est stabilisé ces dernières années. Les diplômés de l’enseignement supérieur sont deux fois plus nombreux en 1996 qu’en 1985, et représentent, en 2001, près de 38 % d’une classe d’âge. Ces progrès sont dus à l’ouverture de différentes étapes du cursus scolaire à des fractions plus importantes des jeunes. Simultanément, à la fin des années 1980, les jeunes ont suivi davantage l’enseignement des classes de quatrième et troisième, se sont orientés plus souvent vers un second cycle général ou technologique, puis ont obtenu de meilleurs taux de réussite au baccalauréat, ont poursuivi en fortes proportions des études supérieures, et enfin ont mieux réussi à obtenir des diplômes d’enseignement supérieur. Dans le même temps, l’enseignement professionnel a recruté un peu moins de jeunes, mais plus instruits, et en les menant en plus grand nombre au baccalauréat.
Après 1990, le recrutement des quatrième et troisième a continué de s’étendre, les taux de succès aux examens ont, dans l’ensemble, continué de croître, mais, par contre, les orientations de fin de troisième ont changé. Les familles ont manifesté un regain d’intérêt pour l’enseignement professionnel, ce qui a surtout bénéficié à l’apprentissage.
Le niveau de plus en plus élevé des diplômes obtenus et l’allongement des études ont touché, plus particulièrement, les dernières générations du « baby-boom ». La génération 1974 a, par exemple, étudié 1,7 an de plus que son aînée de 1966, et a terminé ses études initiales nettement plus diplômée. Les sorties de formation initiale ont été, de ce fait, de moins de 700 000 de 1987 à 1994, alors que les générations comptaient jusqu’à 860 000 jeunes à ces âges. Par la suite, la stabilisation de la durée des études a placé le nombre annuel de sortants autour de 780 000, à l’égal des effectifs des générations à ces âges.
* Sébastien Durier et Pascale Poulet-Coulibando sont membres de la Direction de l’évaluation et de la prospective au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Courriel : sebastien.durier@education.gouv.fr et pascale.poulet@education.gouv.fr
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 378-379, 2004
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