Glyptique Élamite, à propos de nouveaux documents - article ; n°1 ; vol.26, pg 3-64
62 pages
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Description

Arts asiatiques - Année 1973 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 3-64
62 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1973
Nombre de lectures 103
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

Pierre Amiet
Glyptique Élamite, à propos de nouveaux documents
In: Arts asiatiques. Tome 26, 1973. pp. 3-64.
Citer ce document / Cite this document :
Amiet Pierre. Glyptique Élamite, à propos de nouveaux documents. In: Arts asiatiques. Tome 26, 1973. pp. 3-64.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arasi_0004-3958_1973_num_26_1_1057GLYPTIQUE ÉLAMITE
A PROPOS DE DOCUMENTS NOUVEAUX
par Pierre ÀMIET
Notre Glyptique susienne, volume XLIII des Mémoires de la Délégation
archéologique en Iran, fut élaborée de 1957 à 1968, c'est-à-dire avant la publication
de travaux qui ont renouvelé récemment des chapitres essentiels de l'archéologie
élamite : d'abord, ceux du R. P. Steve et de H. Gasche, dont nous pûmes faire
sommairement état au dernier moment. Ces travaux viennent d'être publiés dans
l'Acropole de Suse, volume XLVI des Mémoires (1971). D'autre part, en 1970,
Mlle Edith Porada a apporté une contribution décisive à notre connaissance de la
glyptique médio-élamite en publiant les sceaux de Tchoga Zanbil, dans le volume XLII
de la même collection. Enfin, à partir de 1969, les fouilles de J. Perrot et de son équipe
à Djaffarabad et sur le flanc méridional de l'Acropole ont permis de reconnaître
pour la première fois la stratigraphie complète des installations les plus anciennes.
Les résultats des trois premières campagnes sont dès maintenant accessibles dans
le premier des Cahiers de la Délégation Archéologique Française en Iran (1971), que
nous citerons ici DAFI I.
Dans notre Glyptique susienne, nous n'avons pu faire état des résultats de ces
travaux que par quelques corrections d'épreuves, forcément limitées, alors que la
classification de certaines séries réclame, désormais, une révision profonde.
Or, d'autre part, nous avions découvert une série de documents inédits dans
les réserves du « Château » de Suse et au musée de Téhéran. Nous avons pu en insérer
quelques-uns seulement à la fin de notre ouvrage, avec un commentaire succinct,
mais il en restait plusieurs, auxquels sont venus s'en ajouter d'autres, conservés à
Téhéran dans une section du musée différente de celle que nous connaissions déjà.
Nous avons donc rassemblé ce matériel en y joignant des documents mal connus,
(*) Les numéros placés entre parenthèses dans le corps du texte renvoient aux figures; ceux placés
entre parenthèses au-dessus de la ligne renvoient aux notes en bas de page. 4 PIERRE AMIET
tels que les cylindres découverts à Tchoga Zanbil par R. de Mecquenem, ou que des
cylindres élamites appartenant à des collections diverses. Cet ensemble n'est pas
très considérable, mais mérite l'attention et nous fournit l'occasion de corriger la
classification présentée dans la Glyptique susienne, que nous citerons ici par le sigle
XLIII. Comme dans cet ouvrage, les dessins des documents sont en grandeur réelle,
alors que la plupart des photographies sont agrandies. Les documents susiens sont
numérotés de 1 à 77 ; les documents d'origine inconnue (pi. IX, XII-XIII et XVIII)
sont indiqués par des lettres.
I. — Les époques archaïques.
Nous présentons pi. I un tableau schématique de la nouvelle stratigraphie
des installations adossées au flanc méridional du « Massif » de la haute terrasse cons
tituant le cœur de l'Acropole susienne. Nous y avons reproduit les principaux
documents sigillographiques W afin de donner une idée claire de leur évolution, en
dépit des lacunes que les fouilles futures devraient combler. D'ores et déjà nous
disposons de données complémentaires fournies par le sondage de R. Dyson en 1954
(un cachet et une empreinte), par les fouilles du R. P. Steve et par l'exploration de
Djafïarabad. Mais leur coordination présente souvent des difficultés. Nous nous
efforcerons enfin de substituer à la classification théorique de L. Le Breton des
références à la nouvelle stratigraphie, afin de rendre pleinement utilisable la document
ation mise en œuvre dans cette synthèse.
L'époque initiale peut toujours être appelée « Suse I » ; elle a évolué longuement
(niveaux 27 à 23) et seuls les deux niveaux inférieurs, 27 et 26 (et peut-être aussi
25) correspondent au stade A de Le Rreton. Le seul cachet recueilli au niveau 27
n'a de caractéristique que sa forme de calotte sphérique, fortement convexe, car le
style du décor diffère de ce qui est connu par ailleurs.
Peu de temps après le début de l'occupation du site, approximativement vers
l'époque du niveau 26, une première terrasse fut érigée, haute d'une dizaine de
mètres, étiquetée A 2 par le R. P. Steve (2). Deux sceaux y ont été découverts, que
nous reproduisons pi. II en haut : 1) une «bulle» conique, qui semble reproduire
un cachet (cf. XLIII, 166-169) et qui porte une empreinte ressemblant à un cachet
(1) Notre tableau ne concerne que les couches inférieures, de 13 à 27. Une coupe stratigraphique complète
et moins schématique est publiée dans DAFI I, fig. 32. Les documents des couches 23-27 sont groupés dans
cette publication, fig. 35. Ceux des niveaux 17 à 27, aux fig. 43-44 et pi. XXIII : nous n'avons pas pu les
reproduire tous dans l'espace restreint de notre tableau. Il en est de même pour les documents des niveaux 16
à 13, reproduits d'après la fig. 59.
(2) M. J. Steve, Mémoires XLVI. V Acropole de Suse, p. 32 et 181. GLYPTIQUE ÉLAMITE. À PROPOS DE DOCUMENTS NOUVEAUX 5
plus récent de Tépé Giyan t1) 2) Un petit cachet gravé pauvrement, comme ceux des
couches supérieures de Djafïarabad <2> et comme ceux de la série plus élaborée déjà
connue {XLIII, 127-150).
La terrasse de Suse fut bientôt agrandie ; on a ainsi recueilli sur son nouveau sol
(A 1) quatre cachets, reproduits pi. II : 1) (n° 12) Une grande estampille fragmentaire,
analogue à celles de Djafïarabad et de Suse déjà connues (XLIII, 60-77) ou décou
vertes par G. Dollfus (DAFI I, p. 58 ; fig. 23). Nos trois premiers documents (pi. III)
se rattachent, en dépit de leur diversité, à cette série qui a dû s'échelonner sur un
laps de temps assez long. 2) (pi. II, nos 21, 22), deux cachets-boutons, l'un carré,
l'autre rond, au décor profondément gravé (cf. XLIII, 244-254). Ils sont directement
apparentés à notre n°4 (PI. III-IV) et vraisemblablement à la double empreinte n°6. Des
cachets de ce type ont été trouvés à Tépé Sialk III 4-7 et à Tépé Hissar I-c <3>, ce qui
confirme la date relativement récente proposée par le P. Steve (Mémoires XLVI,
p. 168-169). 3) (pi. II, n° 25), un grand bouton décoré d'entailles disposées en croix et
apparenté à ceux de Tall-i Bakun III <4>. Des cachets susiens précédemment publiés
(XLIII, 42 ; 43 ; 44 ; 46) sont apparentés à ce grand bouton, mais portent pour décor
un quadrillage dont on peut rapprocher notre empreinte n° 7. Les grandes dimensions
de ce bouton (pi. II, n° 25) paraissent correspondre à une tendance qui se manifeste,
dans la fouille stratigraphique du sud de l'Acropole (tableau pi. I), au niveau 25.
Précisément, ce niveau a livré un cachet-bouton (pi. I, à droite, sur la
série 25) dont le décor cruciforme ressemble à celui de cachets du Luristan,
de date incertaine, et du niveau XI de Tépé Gaura, immédiatement postérieur à
l'époque d'Obeid <5>. Or au même niveau 25, une empreinte fragmentaire <6> (pi. I,
niv. 25, dessin du milieu ; pi. II, en bas) revêt une importance particulière, car elle
appartient sans équivoque à la série classée Ba par L. Le Breton (XLIII, 212-218). La
comparaison avec les documents découverts par R. de Mecquenem permet d'en
reconstituer sans peine l'image originelle. De telles empreintes, obtenues avec des
cachets-boutons fortement convexes, comme nos nos 8-10, qui doivent être contempor
ains, remontent donc à la phase médiane de Suse I, et non à une époque ultérieure <7>,
quoique cette phase puisse être contemporaine d'une période mésopotamienne
postérieure à Obeid. Le cachet n° 10 porte un décor très semblable à celui d'une
empreinte déjà connue (XLIII, 208) et l'empreinte n° 11 (PI. IV), fragmentaire, porte
(1) G.

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