L anatomie du chômage en Espagne : une comparaison avec la France et les États-Unis - article ; n°1 ; vol.332, pg 159-167
9 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

L'anatomie du chômage en Espagne : une comparaison avec la France et les États-Unis - article ; n°1 ; vol.332, pg 159-167

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
9 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Economie et statistique - Année 2000 - Volume 332 - Numéro 1 - Pages 159-167
Avec un taux proche de 20 %, l’Espagne avait un taux de chômage presque deux fois plus élevé que la moyenne européenne à la fin des années 90. Cet écart ne peut s’expliquer uniquement par les spécificités de l’économie espagnole. Une comparaison avec la France et les États-Unis montre que la structure du chômage y est différente. Les jeunes y souffrent moins du chômage, en termes relatifs, qu’en France et le niveau de formation joue un moindre rôle qu’aux États-Unis dans l’obtention, en termes relatifs, d’un emploi. Le chômage semble ainsi réparti de façon plus uniforme sur l’ensemble de la population. Mais si la flexibilité du marché du travail est mieux partagée entre jeunes et vieux, entre moins formés et plus diplômés, elle est aussi plus importante qu’en France, même si elle reste inférieure à celle des États-Unis.
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2000
Nombre de lectures 26
Langue Français

Extrait

COMPARAISONS INTERNATIONALES
L’anatomie du chômage en Espagne : une comparaison avec la France et les États-Unis
Gilles Saint-Paul *
Avec un taux proche de 20 %, l’Espagne avait un taux de chômage presque deux fois plus élevé que la moyenne européenne à la fin des années 90. Cet écart ne peut s’expliquer uniquement par les spécificités de l’économie espagnole. Une comparaison avec la France et les États-Unis montre que la structure du chômage y est différente. Les jeunes y souffrent moins du chômage, en termes relatifs, qu’en France et le niveau de formation joue un moindre rôle qu’aux États-Unis dans l’obtention, en termes relatifs, d’un emploi. Le chômage semble ainsi réparti de façon plus uniforme sur l’ensemble de la population. Mais si la flexibilité du marché du travail est mieux partagée entre jeunes et vieux, entre moins formés et plus diplômés, elle est aussi plus importante qu’en France, même si elle reste inférieure à celle des États-Unis.
* Gilles Saint-Paul appartient au département d’Économie de l’Universitat Pompeu Fabrade Barcelone. Il est égalementResearch Fellow du CEPR à Londres et de l’IZA à Bonn. Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d’article.
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 332-333, 2000-2/3
159
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents