La relation entre le niveau du salaire perçu et les transitions d emploi à emploi en France : une remise en cause des modèles de recherche d emploi ? Suivi d un commentaire de Thierry Kamionka - article ; n°1 ; vol.412, pg 3-25
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La relation entre le niveau du salaire perçu et les transitions d'emploi à emploi en France : une remise en cause des modèles de recherche d'emploi ? Suivi d'un commentaire de Thierry Kamionka - article ; n°1 ; vol.412, pg 3-25

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Economie et statistique - Année 2008 - Volume 412 - Numéro 1 - Pages 3-25
Job-search theory has enjoyed a significant revival,
boosted by the work of Burdett and Mortensen (1998), who highlighted the fact that employees'on-the-job search behaviour influences the competition which makes itself felt, by way of salaries, between compa nies. The equilibrium is then characterised by a disper sion of salaries, including in the absence of worker or company heterogeneity.
Bowlus and Neumann (2004) recently questioned the empirical pertinence of this framework for the rela tionship between salary and job mobility. Theoretically, the frequency of movement from job to job decreases as salary levels rise, since an employee on a higher salary is less likely to receive a financially interesting offer. Upon closer inspection Bowlus and Neumann show, however, that this relationship would seem to be ambiguous not to say positive in the United States. Yet, the French data in the Employment survey also reveals an ambiguous statistical relationship between salary level and the probability of the employee moving to another job, instead of the negative relationship pre dicted by the theory. We have shown that this ambiguity could reflect a composite effect which disappears when the employees are broken down by socio-professional category, and also a particular type of professional mobility: promotions in the sense of a movement up the ladder of socio-professional categories. The esti mation by socio-professional categories which we are suggesting of the classic job-search model (from a simulated moments method) appears able to explain the relationship observed between salary and the pro bability of job mobility, since it exclusively considers movements which do not result in a promotion or a loss in earnings.
La théorie de la recherche d'emploi a fait l'objet d'un important renouveau sous l'impulsion de Burdett et Mortensen (1998), qui ont mis en évidence que le comdu portement de recherche sur le tas des employés affecte la concurrence qui s'exerce, via les salaires, entre les firlieu mes. L'équilibre est alors caractérisé par une dispersion des salaires, y compris en l'absence d'hétérogénéité tant du point de vue des travailleurs que des firmes. Bowlus et Neumann (2004) se sont récemment interromobilités gés sur la pertinence empirique de ce cadre au vu de la relation entre le niveau du salaire perçu et la mobilité d'emploi à emploi. Théoriquement, la fréquence des transitions d'emploi à emploi diminue avec le niveau du salaire du travailleur, la probabilité d'obtenir une offre financièrement intéressante étant plus faible quand la rémunération est plus élevée. Bowlus et Neumann pourtant que cette relation apparaît, à l'observement vation, ambiguë voire croissante aux États-Unis. Or, sur des données françaises issues de l'enquête
Emploi, une relation statistique ambiguë entre le niveau salaire perçu par un employé et sa probabilité de transition vers un autre emploi apparaît également, en de la relation décroissante prédite par la théorie, Nous montrons que cette ambiguïté pourrait renvoyer à un effet de composition agrégé qui disparaît quand
une désagrégation par catégorie socioprofessionnelle est effectuée, et aussi à une typologie particulière de professionnelles: des promotions au sens de transitions accompagnées d'une montée dans l'échelle des catégories socioprofessionnelles. L'estimation par
CSP que nous proposons du modèle canonique de recherche d'emploi (à partir d'une méthode de moments simulés) apparaît en mesure de rendre compte de la relation observée entre le salaire perçu et la probabilité de mobilité professionnelle, dès lors que sont exclusimontrent considérées des mobilités n'entraînant pas de promotion ni de perte de salaire
La teoría de la búsqueda de empleo ha conocido una importante renovación bajo el impulso de Burdett y Mortensen (1998), quienes han evidenciado que el com portamiento de búsqueda general del personal afecta la competencia ejercida entre las empresas con los suel dos. Así se caracteriza el equilibrio por una dispersión salarial, inclusive en ausencia de heterogeneidad tanto desde el punto de vista laboral como empresarial.
Bowlus y Neumann (2004) se han cuestionado recien temente sobre la pertinencia empírica de este marco con respeto a la relación entre el salario percibido y la movilidad de un empleo a otro. En teoría, la frecuencia de las mutaciones de un empleo disminuye con el nivel salarial del empleado ya que hay menos posibilidades de obtener una oferta rentable cuando el sueldo es más elevado. Bowlus y Neumann muestran que esta rela ción resulta ambigua e incluso crece en EE.UU. Ahora bien, según datos franceses de la encuesta
Emploi, también aparece una relación estadística ambi gua entre el nivel de salario percibido por un empleado y su probabilidad de mutación a otro empleo, en lugar de la relación decreciente predicha por la teoría. Mos tramos que esta ambigüedad podría remitir a un efecto de composición agregado que desaparece cuando surge una disgregación por categoría socio-profesio nal, y también a una tipología particular de movilidades profesionales: promociones en el sentido de transicio nes acompañadas de una subida en la escala de las categorías socio-profesionales. La estimación porCSP
que proponemos del modelo canónico de búsqueda de empleo (según un método de momentos simulados) es capaz de relatar la relación observada entre salario per cibido y probabilidad de movilidad profesional si sólo se toman en cuenta las mutaciones que no conllevan ninguna promoción ni perdida de salario.
Die Theorie der Arbeitssuche hat sich unter dem Einund
fluss von Burdett und Möllensen (1998) umfassend erneuert, denn die beiden Autoren konnten aufzeigen, dass das Suchverhalten on-the-job von Beschäftigten über das Lohnangebot auf den Wettbewerb zwischen Unternehmen einwirkt. Das Gleichgewichtssuchmodell wird durch eine Verteilung des Lohnangebotes charak terisiert, auch wenn keine Heterogenität bei Beschäftig ten und Unternehmen vorhanden ist. Bowlus und Neumann (2004) stellten kürzlich in Anbe tracht der Beziehung zwischen bezogenem Lohn und der Mobilität beim Arbeitsplatzwechsel die Frage nach der empirischen Richtigkeit dieses Modells. Theoretisch sinkt die Häufigkeit des Arbeitsplatzwechsels mit stei gendem Lohnniveau des Beschäftigten, da die Wahrs cheinlichkeit eines finanziell interessanteren Lohnange bots geringer ist je höher das Einkommen ist. Bowlus und Neumann zeigen jedoch, dass in den USA diese Beziehung bei näherer Betrachtung weniger eindeutig ist, wenn nicht gar stärker wird. Auch bei den französischen Daten aus der Erhebung
Emploi tritt zunächst statt der theoretisch zu erwar tenden schwächeren Beziehung eine statistisch nicht eindeutige Beziehung zwischen dem Lohnniveau der Beschäftigten und der Wahrscheinlichkeit eines Arbeitsplatzwechsels auf. Wir zeigen, dass diese Nichteindeutigkeit auf der Wirkung der aggregierten Zusammensetzung beruhen könnte, die bei Auflösung in sozioprofessionelle Kategorien verschwindet, sowie auch auf einer besonderen Typologie beruflicher Mobi lität: Arbeitsplatzwechsel in Form von Beförderungen, die mit einem Aufstieg auf der Skala der sozioprofessionellen Kategorien einhergehen. Wir schlagen eine Bewertung des klassischen Arbeitssuchemodells nach sozioprofessionellen Kategorien vor (ausgehend von einer Methode simulierter Momente). Sie scheint in der Lage zu sein, die beobachtete Beziehung zwischen Lohnniveau und der Wahrscheinlichkeit beruflicher Mobilität zu beschreiben, da nur eine Arbeitsplatzmo bilität in Betracht gezogen wird, die weder Beförderung noch Lohnverlust nach sich zieht.
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Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 2008
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