Les entreprises de taille moyenne françaises font preuve de résilience
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Les ETM ont mieux supporté la crise l’an passé que les petites, et même que les grandes entreprises. En un an, le chiffre d’affaires moyen des ETM françaises a progressé de 1,7%, presqu’autant que celui des grandes entreprises (+1,9%) et bien plus que celui des petites entreprises (+0,3%).

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Publié le 25 novembre 2013
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Langue Français
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Extrait

GE Capital
Les entreprises de taille moyenne : source de rééquilibrage de l’économie
Sommaire
AVANT-PROPOS
À PROPOS DES AUTEURS
SYNTHÈSE
1. LES ENTREPRISES DE TAILLE MOYENNE : UN POIDS MAJEUR DANS L’ÉCONOMIE FRANÇAISE
2. LA RÉSILIENCE DES ENTREPRISES DE TAILLE MOYENNE FRANÇAISES  2.1 Un chiffre d’affaires qui progresse plus faiblement que l’an dernier  2.2 Une évolution de l’emploi légèrement positive  2.3 Perspectives de croissance : un certain optimisme  2.4 Le tableau régional français :  l’Île-de-France n’est pas le seul moteur de l’économie nationale
ZOOM SUR UNE ENTREPRISE DE TAILLE MOYENNE RÉGIONALE : HAULOTTE GROUP
3. LES ETM EN CROISSANCE : DES CHAMPIONS EN DEVENIR ?  3.1 La place prépondérante du commerce et de l’industrie  3.2 Des entreprises bien gérées tournées vers les marchés émergents
4. LES OBSTACLES À LA CROISSANCE DES ENTREPRISES DE TAILLE MOYENNE  4.1 Une croissance entravée par des obstacles externes  4.2 Ressources humaines, financement et réglementation à l’origine de  difficultés opérationnelles  4.3 Des contraintes variables selon les régions  4.4 Un effort d’excellence permanent pour devenir champion de la croissance
5. FINANCER L’AVENIR  5.1 Des investissements diversifiés dans une perspective de long terme  5.2 Le financement : priorité des chefs d’entreprise
6. CONCLUSIONS
LA MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE EN BREF
2
3
5
6
6 7 8 9
10
11
12 13 13
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AVANT-PROPOS Alors que les économies européennes ne cessent d’étudier les moyens qui leur permettraient de renouer avec une croissance pérenne, cela dans un contexte encore difficile et incertain, un segment d’entreprises tend à se distinguer, celui des entreprises de taille moyenne (ETM). Malgré une croissance du PIB nulle en 2012 et un contexte économique défavorable, de très nombreuses ETM ont encore fait preuve de résilience et ont su évoluer et s’adapter avec toujours plus d’agilité pour trouver de nouveaux relais de croissance et préparer l’avenir.
Cette année encore, nous avons souhaité poursuivre notre analyse portant sur ce segment d’entreprises que nous avions déjà mis en lumière l’an dernier. Il représente définitivement une source de croissance significative pour notre économie.
Ce nouveau rapport analyse le marché français des entreprises de taille moyenne et met en exergue leur place prépondérante dans l’économie. Car si elles ne représentent que 1,3% du nombre total d’entreprises, elles contribuent au PIB à hauteur de 27% et emploient près de 20% des travailleurs du secteur privé.
Malgré leur résilience, les entreprises de taille moyenne françaises doivent surmonter les obstacles qui freinent leur croissance, tels que la crise et la baisse de la demande, le coût du travail, le poids de la fiscalité et de la réglementation... Les chefs d’entreprises font également état de difficultés opérationnelles telles que la maîtrise des dépenses, le recrutement et la fidélisation des collaborateurs. Enfin, l’accès au financement, toujours considéré comme un important challenge à relever.
C’est en levant ces barrières que la France pourra déverrouiller tout le potentiel de croissance de ses entreprises de taille moyenne, un des moteurs essentiels de la compétitivité française.
Chez GE Capital, nous sommes plus que jamais engagés aux côtés des PME et des ETI. Au travers de notre offre de financement alternative, et également en leur ouvrant les portes de toute l’expertise industrielle du groupe GE, nous les aidons à relever leurs défis, pour bâtir un écosystème favorisant toujours plus leur compétitivité et leur développement.
Thierry Willième
Président GE Capital France
GE Capital France est une division de GE (General Electric) et comprend les sociétés GE Factofrance et sa filiale Cofacrédit, General Electric Capital Fleet Services et ses filiales CELT, Logéroute et A.S.A., et GE Capital Equipement Finance.
À PROPOS DES AUTEURS Le présent rapport a été rédigé par Nicolas Glady et Ashwin Malshe, tous deux professeurs à l’ESSEC Business School.
Nicolas Glady
Professeur à l’ESSEC Business School Nicolas Glady est docteur en économétrie et professeur à l’ESSEC où il enseigne les cours de Marketing Stratégique, Marketing Analytics et Marketing Management. Ses travaux portent sur les techniques quantitatives utilisées pour la stratégie et le marketing (Business Analytics), le Big Data, et tout ce qui est lié aux transformations digitales en général. Nicolas Glady conseille aussi régulièrement des entreprises dans le secteur financier, la grande distribution, l’alimentaire ou les nouvelles technologies.
Ashwin Malshe Professeur à l’ESSEC Business School
Ashwin Malshe est professeur de marketing à l’ESSEC Business School depuis 2011. Il a obtenu un doctorat en marketing spécialisé en finance et économétrie à l’Université de Binghamton (Université d’État de New York), aux États-Unis. Il enseigne l’analyse marketing et le marketing des médias sociaux aux étudiants de master de l’ESSEC et aux cadres dirigeants. Ses travaux de recherche sont principalement axés sur la conceptualisation et la mesure du retour sur investissement des stratégies marketing.
Malgré une situation économique turbulente en 2012, les ETM ont montré leur résilience. Leur chiffre d’affaires a progressé presque autant (1,7 %) que celui des grandes entreprises (1,9 %) et bien plus que celui des petites (0,3 %).
Notre rapport 2013 confirme le rôle vital des ETM dans l’économie française.
SYNTHÈSE
Une première enquête publiée en 2012 nous avait permis de dresser un portrait des entreprises de taille moyenne (ETM) en Europe (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni). Cette année, nous avons effectué une enquête similaire afin de mieux appréhender l’importance économique de ces entreprises, leurs spécificités, les facteurs qui favorisent leur réussite et les obstacles qu’elles rencontrent dans le monde d’aujourd’hui.
Notre rapport 2013 confirme le rôle vital des ETM dans l’économie française. Si ces entreprises représententun peu moins de 1,3 % du nombre total d’entreprises, elles contribuent pour plus d’un quart à l’économie française.
Malgré une situation économique turbulente en 2012,les ETM ont montré leur résilience. Leur chiffre d’affaires a progressé presque autant (1,7 %) que celui des grandes entreprises (1,9 %) et bien plus que celui des petites (0,3 %). D’une manière générale, nous constatons queles ETM supportent mieux la crise que les petites ou les grandes entreprises. 
Autre constat encourageant :83 % des ETM projettent de maintenir ou d’augmenter le niveau de leurs investissements au cours de l’année prochaine. Mieux, elles concentrent leurs efforts sur l’innovation en investissant dans la recherche et le développement, comme en témoigne l’importante proportion des brevets (37 %) qu’elles détiennent.
Cette année, nous avons augmenté le nombre d’entretiens avec des cadres dirigeants des différentes régions françaises.
Nous avons ainsi pu montrer que le développement des entreprises installées dans la région Île-de-France n’est finalement pas plus rapide que celui des entreprises des autres régions. Deux secteurs d’activité semblent doper les ETM françaises : le commerce et l’industrie. Ils sont aussi les mieux représentés parmi les entreprises dont la croissance du chiffre d’affaires a été supérieure ou égale à 10 %.
Avant tout, ce rapport met en évidence le potentiel de croissance des entreprises de taille moyenne françaises et le rôle qu’elles pourraient jouer tant dans le rééquilibrage régional et sectoriel de l’économie nationale que dans une reprise économique fondée sur l’innovation. De toute évidence, leur effet d’entraînement sur l’économie pourrait être renforcé, à condition que les obstacles complexes auxquels elles sont confrontées soient levés. Citons par exemple la lourdeur de la réglementation et de la fiscalité et les difficultés d’accès aux sources de financement, ainsi que les conditions de financement, qui entravent leur développement.
Enfin, le rapport montre que, plus que les entreprises de taille plus importante, les ETM rencontrent des difficultés à recruter les talents nécessaires et à fidéliser les collaborateurs capables de soutenir leur développement.
5
%
0,68% 4,54% 0,73%
5,41%
29,58%
37,74%
fig 2. Chiffre d'affaires des entreprises de taille moyenne par secteur
0,70%
3,60%
10,00
CA (M€)
26,8%
fig 1. Les entreprises de taille moyenne françaises contribuent pour plus d’un quart au PIB national
Nombre d'entreprises
8,62
1. LES ENTREPRISES DE TAILLE MOYENNE : UN 2. LA RÉSILIENCE DES ENTREPRISES DE TAILLE POIDS MAJEUR DANS L’ÉCONOMIE FRANÇAISE MOYENNE FRANÇAISES Notre étude porte sur les entreprises de taille moyenne (ETM), un groupe d’entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est compris • D’une manière générale, les ETM supportent mieux entre 10 et 500 millions d’euros1 crise que les petites ou les grandes entreprises. En 2012, ces entreprises de la taille moyenne étaient 28 500 et représentaient 1,26 % de la Le • chiffre d’affaires moyen des ETM continue de totalité des entreprises françaises. Elles ont réalisé 26,3 % (1 143 milliards d’euros) du chiffre d’affaires du secteur privé croître (1,7 %) et 26,8 % (245 milliards d’euros) du PIB. Elles employaient 3,6ETM pensent que la croissance sera encore au Les  • millions de personnes, soit environ 20 % de la main-d’œuvre du rendez-vous l’année prochaine, même si elle risque secteur privé. d’être plus faible (1,4 %) L’entreprise de taille moyenne type emploie donc 127 salariés • L’emploi a progressé de 0,6 % dans les ETM cette année, pour un chiffre d’affaires de 40,16 millions d’euros, soit une alors qu’il a baissé de 0,4 % dans les grandes entreprises contribution moyenne au PIB national de 8,62 millions d’euros (Figure 1). Au • niveau géographique, les ETM contribuent au rééquilibrage de l’économie régionale française Au sein du segment des entreprises de taille moyenne françaises, le secteur du commerce se distingue tout particulièrement. Il comprend plus de 12 000 ETM réalisant un Nous avons interrogé cette année 2 195 cadres dirigeants chiffre d’affaires cumulé de 431 milliards d’euros. Le deuxième de l’UE-4 (France, Allemagne, Royaume-Uni et Italie) dont 624 secteur d’importance est celui de l’industrie manufacturière. en France, afin de réaliser un panorama des ETM dans ces Ce secteur compte plus de 7 000 entreprises de taille moyenne quatre pays. Les entretiens, qui se sont déroulés entre mars et leur chiffre d’affaires s’élève au total à 338 milliards d’euros. et avril 2013, ont porté sur le comportement économique des Ces deux secteurs représentent à eux seuls 29,58 % de la entreprises concernées au cours de l’année écoulée et sur les contribution des ETM au PIB (Figure 2). défis stratégiques auxquels elles ont été confrontées. Principales créatrices d’emplois parmi les entreprises de taille moyenne françaises, les entreprises du secteur de l’industrie manufacturière emploient 1,06 million de salariés – contre 0,7 million pour celles du secteur du commerce – représentant de fait un poids considérable en matière d’emploi en France.
Contribution moyenne au PIB (millions €)
Profil de l’entreprise de taille moyenne française type :
6
Fig 1. Source:van Dijk (BvD), données comptables, 2012.Bureau
6,28%
Effectif
Contribution au PIB (M€)
0,67%
6,36%
Logistique & Transports
Distribution d'énergie
BTP/ Construction
Commerce de gros et de détail
Administration et Services publics
Information et communication Immobilier Services aux entreprises
Hébergement et restauration
Industrie minière Industries manufacturières
Fig 2. Source:Bureau van Dijk (BvD), données comptables, 2012.
,73%
Les réponses recueillies mettent clairement en évidence que l’économie française a souffert de la crise et que ses entreprises de taille moyenne ont pâti de ces difficultés. Malgré cette situation, elles continuent d’être un facteur de croissance de l’économie.
« Nos difficultés ? La crise économique, la baisse de la consommation et de l’investissement, la rareté du crédit. »  
« La persistance de la crise est le plus grand obstacle à la croissance, car nos clients nous demandent des remises que nous sommes obligés de leur accorder. »
fig 3. Le chiffre d'affaires des entreprises de taille moyenne progresse moins en France qu’en Allemagne et au Royaume-Uni
Croissance nette
Croissance nette du chiffre d'affaires significativement supérieure à la moyenne UE-4
+1,7% +2,4% +0,2% +2,3%
France
% dont le chiffre d'affaires brut a augmenté l'année dernière
Allemagne
Italie
R.-U.
% dont le chiffre d'affaires brut a diminué l'année dernière
Fig 3. Source:Millward Brown et GE Capital, enquête auprès des entreprises  de taille moyenne de l'UE-4, 2013.
2.1 Un chiffre d’affaires qui progresse plus faiblement que l’an dernier Les cadres dirigeants des ETM françaises que nous avons interrogés l’an dernier faisaient état d’une croissance de 4,5 % de leur chiffre d’affaires, inférieure de seulement 0,2 % à celle de l’Allemagne. Cette année, à l’image de la performance globale de l’économie, les ETM françaises enregistrent une croissance de seulement 1,7 %.
« Nous souffrons de la baisse du pouvoir d’achat des clients. » 
Si la croissance a régressé dans tous les pays de l’UE-4, c’est en France que le recul a été le plus sensible. Certes, la croissance des entreprises de taille moyenne françaises dépasse celle de l’Italie, mais reste inférieure à celle des entreprises de taille moyenne du Royaume-Uni et de l’Allemagne (Figure 3). 45 % des ETM font état d’une progression de leur chiffre d’affaires, contre 56 % pour les grandes entreprises et 31 % pour les petites. Cependant, si l’on compare leur performance à celle mise en évidence dans notre dernier rapport, la proportion des entreprises en croissance diminue moins fortement chez les ETM (-20 points) que chez les grandes entreprises (-25 points) ou les petites (-37 points) (Figure 4). A ce titre, il est intéressant de constater que les ETM constituent un élément de stabilité pour leurs actionnaires : 12% d’entre elles seulement voient leur chiffre d’affaires diminuer, contre 20% des petites entreprises et 19% des grandes entreprises.
fig 4. Le chiffre d’affaires des ETM françaises progresse moins que celui des grandes entreprises, mais avec un recul moindre par rapport à 2012
Croissance nette
% significativement supérieur ou inférieur à la moyenne française
+0,3%
PME
% dont le chiffre d'affaires brut a augmenté l'année dernière
+1,7% +1,9%
ETM Grandes entreprises % dont le chiffre d'affaires brut a diminué l'année dernière
Fig 4. Source:Millward Brown et GE Capital, enquête auprès des entreprises  de taille moyenne de l'UE-4, 2013.
7
 2.2 Une évolution de l’emploi légèrement positive Sur la même période, les effectifs des ETM ont augmenté de 0,6 %, alors que ceux des grandes entreprises ont baissé de 0,4 %. D’après les données recueillies, les entreprises de taille moyenne françaises ont créé 30 400 emplois au cours des douze derniers mois. Et si la croissance française avait été similaire à celle de l’Allemagne, elles en auraient créé 40 000 de plus (ce qui aurait plus que doublé le nombre de créations d’emplois dans les ETM). Au niveau de l’UE-4, la France et l’Italie viennent en queue de classement en ce qui concerne la création d’emploi par les ETM (Figure 5).
Si les effectifs des entreprises de taille moyenne ont augmenté l’an passé, leur croissance a nettement décéléré. Les dirigeants d’ETM invoquent principalement la crise économique mais également les coûts salariaux très importants en France, qui limitent leur capacité à embaucher.
fig 5. Croissance de l'emploi dans les entreprises de taille moyenne de l'UE-4 : la France derrière l’Allemagne mais devant l’Italie Croissance +0,6% +1,4% 0,0% +0,6% nette de l'emploi Croissance nette de l'emploi significativement supérieure à la moyenne UE-4
France % dont la main-d'œuvre a augmenté l'année dernière
Allemagne Italie % dont la main-d'œuvre a diminué l'année dernière
Fig 5. Source: Millward Brown et GE Capital, enquête auprès des entreprises  de taille moyenne de l'UE-4, 2013.
8
R.-U.
fig 6. Variation anticipée du chiffre d'affaires des entreprises de taille moyenne (2013-2014) : la France et l’Allemagne sur une même ligne
Croissance nette anticipée
Prévision nette significativement supérieure à la moyenne UE-4
+1,4%
France
% prévoyant une croissance de leur chiffre d'affaires brut
+1,7% +0,5% +2,1%
Allemagne Italie % prévoyant une diminution de leur chiffre d'affaires brut
Fig 6. Source:Millward Brown et GE Capital, enquête auprès des entreprises  de taille moyenne de l'UE-4, 2013.
R.-U.
2.3 Perspectives de croissance : un certain optimisme
« Il est temps de surmonter les conséquences  de la récession. »
Les dirigeants interrogés se montrent relativement confiants quant aux perspectives de croissance du chiffre d’affaires de leur entreprise sur les douze prochains mois. Ils tablent sur une progression de 1,4 % ; leur chiffre d’affaires augmenterait ainsi de 20,3 milliards d’euros. Les entreprises de taille moyenne allemandes anticipent quant à elles une croissance de 1,7 % de leur chiffre d’affaires pour l’année prochaine. Les ETM britanniques se montrent plus optimistes encore avec 2,1 % de croissance anticipée (Figure 6).
Nous nous attachons à répondre aux besoins du « nombre croissant de nos clients. »
Quel regard les entreprises portent-elles sur la croissance de leurs marchés ? Notre enquête montre que les entreprises de taille moyenne considèrent le potentiel de croissance des marchés mondiaux, nationaux, régionaux et locaux d’un œil plus optimiste que les petites et les grandes entreprises. Les grandes entreprises recherchent pour leur part les perspectives de croissance sur le marché mondial et n’entrevoient que peu d’opportunités au niveau local ou national (Figure 7).
Les entreprises de taille moyenne françaises ont manifestement connu une année plus difficile que leurs homologues allemandes et britanniques. Toutefois, si l’on étudie leur situation au prisme de l’économie française, on ne peut que constater leur résilience par rapport aux entreprises plus petites ou plus grandes. Le recul du chiffre d’affaires est une donnée générale de l’économie française. Dans une époque de quasi-récession, une croissance, même minime, est déjà une bonne nouvelle.
fig 7. Pour les ETM françaises, il existe un potentiel de croissance sur tous les marchés
Croissance +0,2% -0,2% -0,2% 0,0% nette anticipée
% Anticipation de croissance
% Anticipation de recul
Économie mondiale
PME
Économie européenne
+0,9% 0,1% 0,4% 0,1%
Économie nationale
ETM
Économie régionale
Fig 7. Source:Millward Brown et GE Capital, enquête auprès des entreprises de taille moyenne de l'UE-4, 2013.
+1,0% -0,5% -0,3% 0,2%
Grandes entreprises
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