France 2025. Diagnostic stratégique : : A - Groupe 1 - Europe-mondialisation.
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Description

Aubert (F D'), Bergougnoux (J), Briet (R), Cette (G), Ewald (F), Fitoussi (Jp), Grezes (J), Guyomard (H), Kristoffersen (H), Montmerle (B), Petit (A), Saubot (A), Van Lerberghe (Rm), Zinsou (L). Paris. http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0063309

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Publié par
Publié le 01 janvier 2009
Nombre de lectures 19
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Groupe 1
Europe - MondialisationEurope – Mondialisation
1
Groupe « Europe - Mondialisation » présidé par Lionel Zinsou
Président : Lionel Zinsou
Ce document n’engage ni le gouvernement ni le Centre d’analyse stratégiqueEurope – Mondialisation
1
Groupe « Europe - Mondialisation » présidé par Lionel Zinsou
1.1. Deux scénarios pour le monde à l’horizon 2025
1.1.1. La crise financière aura-t-elle des répercussions sur la croissance mondiale
d’ici à 2025 ?
1.1.2. Démographie des États à l’horizon 2025
1.1.3. Niveau de PIB régional en volume (en dollars constants de 2004)
1.1.4. Horizon 2025 : deux scénarios
1.2. La nouvelle hiérarchie des nations
1.2.1. De la Triade à un monde multipolaire
1.2.2. L’importance croissante des dynamiques régionales
1.2.3. Un monde vulnérable : les risques géopolitiques
1.2.4. Un monde vulnérable : anomie et mondialisation
1.2.5. Un besoin de régulation à toutes les échelles de décision
1.3. Les changements du système productif à la faveur de la mondialisation
1.3.1. Les changements du système productif
1.3.2. Une relocalisation prévisible de l’industrie et une concurrence accrue
dans les services
1.3.3. Quelles stratégies d’insertion dans les échanges mondiaux pour la France
et l’Europe ?
1.4. La transition sociale et écologique de la mondialisation
1.4.1. La soutenabilité sociale de la mondialisation
1.4.2. La soutenabilité environnementale de la mondialisation
1.5. Le financement de la croissance mondiale
Annexe : le modèle MIRAGE
Composition du groupe de travail « Europe − Mondialisation »
Ce document n’engage ni le gouvernement ni le Centre d’analyse stratégique1.1.
Deux scénarios pour le monde à l’horizon 2025
Groupe « Europe - Mondialisation » présidé par Lionel Zinsou
1.1. Deux scénarios pour le monde à l’horizon 2025
1.1.1. La crise financière aura-t-elle des répercussions sur la croissance mondiale d’ici à 2025 ?
1.1.2. Démographie des États à l’horizon 2025
1.1.3. Niveau de PIB régional en volume (en dollars constants de 2004)
1.1.4. Horizon 2025 : deux scénarios
1.2. La nouvelle hiérarchie des nations
1.3. Les changements du système productif à la faveur de la mondialisation
1.4. La transition sociale et écologique de la mondialisation
1.5. Le financement de la croissance mondiale
Annexe : le modèle MIRAGE
Composition du groupe de travail « Europe − Mondialisation »
Ce document n’engage ni le gouvernement ni le Centre d’analyse stratégique??
1.1.
Deux scénarios pour le monde à l’horizon 2025
Groupe « Europe - Mondialisation » présidé par Lionel Zinsou
Scénario tendanciel : malgré une poursuite du rattrapage de l’Asie émergente et un cycle de négociations
multilatérales abouti, la croissance mondiale, de l’ordre de 2,9 % par an en moyenne, sera moins forte que dans la
décennie passée. La hiérarchie des nations ne sera pas bouleversée en 2025. Le monde sera en transition : les
pays émergents n’auront pas encore convergé en dépit de leur poids croissant dans le PIB mondial, les inégalités
internationales hors Asie se maintiendront, les marchés financiers continueront de s’approfondir, avec des crises
récurrentes ; le dilemme entre croissance et emploi, croissance et environnement se posera avec plus d’acuité.
L’ordre mondial ne sera pas stabilisé, alliant toujours multilatéralisme et poids des souverainetés, acteurs
institutionnels et acteurs privés, sans refondation.
Il est probable que le monde s’éloigne de cet équilibre précaire, soit dans le sens d’une croissance mondiale plus
forte rendue soutenable par la mise en place de régulations, soit dans le sens inverse d’une accumulation
progressive de déséquilibres. Deux scénarios « extrêmes » bornant cet univers des possibles autour du
scénario tendanciel sont en conséquence envisagés.
(1) Mondialisation régulée (2) Déséquilibre
quand le rattrapage accéléré de l’Asie dynamise quand contrainte pétrolière et déficit de
une croissance mondiale dont la soutenabilité est régulation plongent le monde dans une crise
assurée par des politiques de régulation économique, sociale et environnementale
coopératives globale
4
Ce document n’engage ni le gouvernement ni le Centre d’analyse stratégiqueCe qui est incertain
L’ampleur et la durée de la crise aux États-Unis et en Europe. Ses répercussions plus ou moins
durables sur la croissance des pays émergents qui dépendra de la capacité de leur demande
intérieure à s’autonomiser. Si le décentrage du monde est certain, son découplage est
incertain.
La crise financière aura-t-elle des répercussions
1.1.1.
sur la croissance mondiale d’ici à 2025 ?
Groupe « Europe - Mondialisation » présidé par Lionel Zinsou
Les conditions d’un scénario catastrophe ne sont pas réunies
La crise financière devrait ralentir durablement le potentiel de croissance des États-Unis (de 0,5 point à 1 point durant 5 à 10 ans). La
probabilité que les liquidités alimentent une nouvelle vague de valorisation des actifs détenus par les ménages est faible. Dans ce contexte, le taux
d’épargne privé américain pourrait se redresser de plus de 5 points, pénalisant la consommation. Cet ajustement pèsera à court terme sur la
croissance des pays européens et émergents. En revanche, à plus long terme, le rééquilibrage de la balance courante américaine est de nature à
favoriser une appréciation du dollar vis-à-vis de l’euro et une progression de la demande intérieure des pays émergents, couplée à une hausse de leur
taux de change réel. Cette « migration » de la demande vers les pays émergents devient un enjeu clé pour éviter un scénario de déflation mondiale.
Elle nécessite un renforcement des structures bancaires de ces pays, de sorte que leurs excédents d’épargne soient recyclés en interne et que soit
rompue la dichotomie actuelle entre pays « surproducteurs » du Sud et de l’Est et pays « surconsommateurs » du Nord. Au final, l’Europe pourrait
gagner à ce rééquilibrage des parités et de la géographie de la demande.
Ce qui est sûr La valeur des firmes américaines
s’établit aujourd’hui aux niveaux faibles
À court terme, la surréaction à la baisse des marchés d’action impliquera un rebond
qui prévalaient au cœur des années 1960
atténuant la vigueur de la correction dans l’économie réelle constatée aujourd’hui. La sous-
Ratio
valorisation boursière des firmes, notamment américaines, sous-estime en effet la valeur de
1,6
leurs immobilisations financières et corporelles, a fortiori de leurs actifs immatériels
1,4
(marque, innovation, etc.).
1,2
À long terme, les moteurs, démographiques en particulier, de la croissance mondiale future
seront situés dans les pays émergents, avec des comportements d’épargne associés (propension
1,0
plus forte à épargner) accentuant le basculement constaté des excédents de capitaux dans
les pays en rattrapage et le ralentissement de l’épargne dans les pays du vieux monde, qui
0,8
Mi-octobre
pourrait gagner les États-Unis. L’épargne mondiale restera abondante.
2008
0,6
Capitalisation boursière + dette au prix du marché
0,4
Q de Tobin =
Immobilisations au prix de marché + BFR
0,2
0,0
L’évolution des déséquilibres de balance des paiements : le maintien des excédents
Sources : S&P 500, Datastream, La Note de veille, n° 113, CAS
commerciaux (notamment des BRIC) et des déficits (en particulier américains) dépendra des
différentiels de demande intérieure, de la localisation des centres de production, comme de
l’ampleur et de la pérennité de la rente pétrolière.
La nature du recyclage de l’épargne des pays excédentaires.
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8Démographie des États à l’horizon 2025
1.1.2.
Groupe « Europe - Mondialisation » présidé par Lionel Zinsou
Sources : chiffres ONU

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