L analyse spatiale des pressions agricoles : surplus d azote et gaz à effet de serre.
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Snoubra (B). Paris. http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0075713

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Publié le 03 janvier 2012
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COMMSS GééL 
déELOPPEME dBLE
113 Mars 2012
L’analyse spatiale des pressions agricoles : surplus d’azote et gaz à effet de serre
Les activités agricoles génèrent en moyenne 36 kilogrammes par hectare de surplus d’azote : le quart de la fertilisation azotée globale. Elles émettent 3,1 tonnes équivalent CO2par hectare d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Le surplus et les GES varient d’une culture à une autre et d’un territoire à un autre, du simple au triple, selon l’assolement, l’importance de l’élevage et les pratiques culturales suivies.
S sna selxuaeel ,otaz déefuif dseocel snem taèiers pratiques agricne tnosd seérdaorppa dé otazt ap rs viepuians ngt ourtnarédnopérp secn ioutllpoe  desuspla dLeur sloci : eetozrga bolg etelaautrelq alf d  elisaerti azotion la législation communautaire. Le surplus national d’azote au niveau métropolitain En effet, un surplus d’azote peut être entraîné vers le s’élève à 1,1 million de tonnes, soit 36 kg d’azote par milieu aquatique par ruissellement ou dans les sols par hectare de surface agricole utile (SAU), ce surplus repré -infiltration, en particulier lors des périodes de drainage sente 23 % de la fertilisation azotée globale, soit 50 % de (automne et hiver). l’apport en engrais azoté minéral de synthèse. Un autre défi de l’agriculture est d’adapter ses pratiques Le surplus correspond au bilan net entre les flux d’azote pour réduire les émissions de GES et pour faire face aux entrant et ceux sortant d’une surface agricole donnée, conséquences du changement climatique (température, auquel est ajoutée une estimation de la déposition atmos -disponibilité en eau…). phérique d’azote. L’élaboration et le suivi de politiques et actions efficaces Ainsi, au niveau métropolitain, le flux d’azote entrant à l’échelon national et territorial de lutte contre la pollution est estimé en 2007 par Nopolu-Agri à 4,7 millions de azotée et le changement climatique nécessitent une carac - tonnes : il provient à 46 % de l’azote minéral (engrais de térisation de ces deux types de pressions diffuses. synthèse), à 38 % de l’azote organique (effluents d’élevage), L’outil Nopolu-Agri, développé à l’initiative du Service à 8 % de l’azote atmosphérique (déposition) de sources de l’observation et des statistiques (SOeS), intègre à diverses et à 8 % de l’azote capté par les plantes légumi-une échelle territoriale fine des données statistiques neuses (fixation « symbiotique »). et d’expertises pour un calcul spatialisé des surplus En sortie, les prélèvements par les cultures sont estimés d’azote et émissions de GES agricoles. Si les résultats à 3,3 millions de tonnes, les pertes parvolatilisation présentés ici correspondent tous, pour un besoin d'ho -d’azoteà 0,65 million de tonnes. Cette dernière s’effectue mogénéité, à l'année 2007, on peut penser que des sous forme d’ammoniac NH3(85 %), de protoxyde d’azote résultats actualisés avec des données plus récentes ne N2O (10 %), et d’azote N2(5 %). Les excrétions des élevages changeront pas fondamentalement l'information struc - contribuent pour 78 %, dont deux tiers pour les bovins, à turelle fournie en termes de répartition territoriale des cette volatilisation d’azote, qui intervient dans les bâti-émissions et des pratiques agricoles les plus émettrices ments d’élevage, lors du pâturage ou de l’épandage des (méthodologie) (lisier, fumier). Les fertilisations azotées des. effluents cultures céréalières contribuent à un second niveau.
Les postes et les chiffres cls pour le calcul du surplus d’azote en 2007
En milliers de tonnes
 Fertilisation minérale : 2 177  Fertilisation organique : 1 772  Fixation symbiotique : 4  éosition atmosérique :  37
Prélèvement cultures : 3 267
Volatilisation : 646 ilan : 737 urlus : 1 17
Note : * Lorsque, pour une culture donnée sur un canton donné, le calcul du surplus/bilan aboutit à une valeur négative, il est considéré comme nul de façon à éviter tout risque de compensation mécanique dans l’agrégation des surplus/bilans cantonaux à des territoires plus larges. Cette valeur négative peut se traduire par un flux physique réel d’azote manquant en entrée ou en trop en sortie : rendement moyen sur 3 ans pouvant être supérieur au rendement de l’année cible, incertitude du coefficient des prélèvements au niveau des prairies, zone avec import de matière organique. En comptabilisant les bilans négatifs obtenus dans certains cantons, le bilan national s’élèverait à 437 kt et le surplus national à 807 kt. Source : SOeS.
Service de l'observation et des statistiques
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
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