Rapport d information fait au nom de la commission des affaires sociales sur les prélèvements obligatoires et leur évolution
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Description

En 2004, 340 milliards d'euros ont été affectés à la protection sociale, financés par les prélèvements obligatoires. En 2005, trois impôts nouveaux financeront de nouveaux droits, dont la préservation de l'autonomie des personnes âgées et handicapées. Le rapport fait l'état des prélèvements sociaux, prélèvements massifs, sous-évalués, en augmentation et estime que les politiques d'allègement de cotisations sont une réforme de fait des cotisations patronales. Il expose quelles sont les limites et les risques de la TVA sociale et fait des propositions pour stabiliser les prélèvements sociaux : maîtrise de la dépense publique, limitation de la création de prélèvements nouveaux, promotion de la stabilité et de la simplicité du cadre des finances sociales.

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Publié le 01 novembre 2004
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Langue Français

Extrait

N°50
S É N A T
SESSION ORDINAIRE DE 2004-2005
Annexe au procès-verbal de la séance du 3 novembre 2004
RAPPORT DINFORMATION
FAIT au nom de la commission des Affaires sociales (1) sur lesprélèvements obligatoireset leurévolution, Par M. Alain VASSELLE,
Sénateur.
(1) Cette commission est composée de :M. Nicolas About,président; MM. Alain Gournac, Louis Souvet, Gérard Dériot, Jean-Pierre Godefroy, Mmes Claire-Lise Campion, Valérie Létard, MM. Roland Muzeau, Bernard Seillier, vice-présidents Payet, Gisèle Printz, Anne-Marie Autain, Paul Blanc, Jean-Marc Juilhard, Mmes François MM. ; secrétaires ; Mme Jacqueline Alquier, MM. Henri dAttilio, Gilbert Barbier, Daniel Bernardet, Claude Bertaud, Mme Brigitte Bout, MM. Jean-Pierre Cantegrit, Bernard Cazeau, Mmes Isabelle Debré, Christiane Demontes, M. Gérard Dériot, Mme Sylvie Desmarescaux, M. Claude Domeizel, Mme Bernadette Dupont, MM. Michel Esneu, Jean-Claude Étienne, Guy Fischer, Jacques Gillot, Jean-Pierre Godefroy, Mmes Françoise Henneron, Marie-Thérèse Hermange, Christiane Kammermann, M. André Lardeux, Mme Raymonde Le Texier, MM. Dominique Leclerc, Marcel Lesbros, Roger Madec, Jean-Pierre Michel, Alain Milon, Georges Mouly, Jackie Pierre, Mmes Catherine Procaccia, Janine Rozier, Michèle San Vicente, Patricia Schillinger, Esther Sittler, MM. Jean-Marie Vanlerenberghe, Alain Vasselle, Paul Vergès, André Vézinhet. Sécurité sociale.
- 4-
AVANT-PROPOS
Mesdames, Messieurs,
La situation des prélèvements obligatoires en 2004 traduit limpuissance des pouvoirs publics à maîtriser, depuis vingt ans, lirrésistible ascension des dépenses sociales. En 2005, les Français acquitteront pas moins de trois impôts nouveaux pour financer de nouveaux droits, dont la préservation de lautonomie des personnes âgées et handicapées. Mais, dans le même temps, ils continueront dacquitter le prix de la dérive des dépenses de santé. Avec 340 milliards deuros affectés à la protection sociale, nul ne peut raisonnablement soutenir que notre pays nassume pas le coût dun système de santé, de retraite ou daide aux familles digne dun grand État développé. Pour autant, les débats organisés autour de la réforme de lassurance maladie mettent en évidence que la lutte contre les gaspillages, par un changement des comportements, permettrait de réduire nos déficits et de financer les priorités sociales nouvelles. Dans ce contexte, la résurgence des débats autour dune «assiette miracleasseoir nos finances sociales apparaît quelque peu en» sur laquelle décalage. Quelle que soit la qualité des ingénieries financières ici et là proposées, votre commission reste, pour sa part, persuadée que la créativité doit désormais être mise au service de la maîtrise des comptes publics plutôt que de céder à la tentation permanente daccroître la rentabilité de limpôt. Encore faut-il pour cela disposer des instruments adéquats ! Cinquante ans après la création de la sécurité sociale, le Gouvernement a engagé cette dernière dans un vaste aggiornamento dont les réformes des retraites et de lassurance maladie constituent les premières traductions concrètes et qui seront prochainement complétées par la révision du cadre organique applicable aux lois de financement de la sécurité sociale, que votre Commission appelle de ses vux depuis 1999.
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