ECONOMIE EUROPÉENNE. Supplément A Perspectives économiques N° 1/2 - Avril 2000
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ISSN 0379-2021 ECONOMIE EUROPÉENNE COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE «AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES» Dans ce numéro : Supplément A Perspectives économiques Prévisions printemps 2000 N° 1/2 - Avril 2000 pour 2000-2001 http://europa.eu.int/comm/economy_finance Points marquants L'activité au sein de l'Union européenne connaît une reprise vigoureuse tirée par les exportations. L'expansion devrait être soutenue en 2001 grâce à la fermeté de la demande intérieure. Les prévisions tablent sur une croissance moyenne du PIB réel de l'Union de 3,4 % en 2000 et de 3,1 % en 2001. Les différentiels de entre les Etats membres devraient se resserrer. La vigueur de la croissance et la poursuite de la réforme du marché du travail vont entraîner une importante création d'emplois. Le taux de chômage dans VUE devrait tomber au-dessous de 8 % à la fifi de la période de prévision. L'inflation a augmenté principalement en raison de la hausse des prix du pétrole, mais on prévoit un ralentissement sur le reste de l'année. L'inflation moyenne dans la zone euro devrait rester inférieure à 2 %, ce qui est la limite supérieure de la fourchette fixée par la BCE pour la stabilité des prix. De façon générale, l'évolution des salaires reste modérée. Les résultats budgétaires pour 1999 ont été plus favorables que prévu et les comptes publics vont encore s'améliorer, principalement grâce à un renforcement de la croissance et à une diminution des charges d'intérêts.

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ISSN 0379-2021
ECONOMIE
EUROPÉENNE
COMMISSION EUROPÉENNE
DIRECTION GÉNÉRALE «AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES»
Dans ce numéro : Supplément A
Perspectives économiques Prévisions printemps 2000
N° 1/2 - Avril 2000 pour 2000-2001
http://europa.eu.int/comm/economy_finance
Points marquants
L'activité au sein de l'Union européenne connaît une reprise vigoureuse tirée par les exportations.
L'expansion devrait être soutenue en 2001 grâce à la fermeté de la demande intérieure. Les prévisions
tablent sur une croissance moyenne du PIB réel de l'Union de 3,4 % en 2000 et de 3,1 % en 2001. Les
différentiels de entre les Etats membres devraient se resserrer.
La vigueur de la croissance et la poursuite de la réforme du marché du travail vont entraîner une
importante création d'emplois. Le taux de chômage dans VUE devrait tomber au-dessous de 8 % à la fifi
de la période de prévision.
L'inflation a augmenté principalement en raison de la hausse des prix du pétrole, mais on prévoit un
ralentissement sur le reste de l'année. L'inflation moyenne dans la zone euro devrait rester inférieure à
2 %, ce qui est la limite supérieure de la fourchette fixée par la BCE pour la stabilité des prix. De façon
générale, l'évolution des salaires reste modérée.
Les résultats budgétaires pour 1999 ont été plus favorables que prévu et les comptes publics vont encore
s'améliorer, principalement grâce à un renforcement de la croissance et à une diminution des charges
d'intérêts. Plusieurs Etats membres utilisent la marge de manoeuvre pour réduire les impôts plutôt que
pour accélérer la réduction des déficits. Avec un déficit des administrations publiques de 0,3 % du PIB
pour l'ensemble de VUE en 2001, l'objectif d'une situation proche de l'équilibre qui figure dans le pacte
de stabilité et de croissance est en vue, mais des différences subsistent entre les pays.
TABLEAU 1 : Principales caractéristique« des prévisions du printemps 2000 -
EU-15
(Variation en % sauf Printemps Différence avec
indication contraire) 2000 Automne 1999(a)
1997 1998 1999 2000 2001 2000 2001
3.4 0.1 PIB 2.5 2.7 2.3 3.1 0.4
Investissement en equipment 9.7 6.7 7.5 6.9 1.2 0.1 5.6
Emploi 0.8 1.3 1.3 1.3 1.2 0.1 0.1
y. y -0.1 -0.1 Chômage "" 10.6 9.2 8.5 7.9
1.3 1.8 1.7 0.1 Inflation <c) 1.7 1.3 0.3
-2.4 -1.5 -0.6 -0.4 -0.3 0.2 0.0 Déficit public (% PIB)
Dette publique (% PIB) 71.0 69.0 67.6 65.1 62.6 -1.2 -1.2
Balance courante (% PIB) 1.4 0.9 0.2 0.1 0.3 -0.2 -0.1
p.m.PIB EUR-I1 2.7 2.3 3.4 2.3 3.1 0.5 0.2
(a) Un signe + » (« -« ) signifie un chiffre positif supérieur (inférieur) ou un chifl re négatif inférieur ( >upérieur) par rapport à
l'automne 1999. Le passage au SEC 95 a pour effet que certaines données ne sont pas totalement comparable entre les 2
prévisions.
(b) Pourcentage de la population active.
(c) Indice harmonisé des prix à la consommation.
' LÆS prévisions du printemps 2000 des services de la Commission se fondent sur les données disponibles jusqu'au 21 mars 2000. de 61,9 % en 1999 à 63,3 % en 2001. Le taux de chômage, de Aperçu
9,2 % en 1999, devrait tomber à 7,9 % en 2001; pour la zone
euro, le chômage reculera de 10 % à 8,5 % au cours de la
même période. L'économie de l'UE a enregistré l'année dernière une
croissance estimée à 2,3 %, ce qui est légèrement supérieur
aux prévisions de la Commission de l'automne 1999. L'impact Après avoir chuté à 0,8% en décembre 1998 dans la zone euro,
négatif de la crise financière internationale de 1998-99 est l'inflation (mesurée par l'indice harmonisé des prix à la
consommation, IPCH) s'accélère principalement sous l'effet resté limité grâce à la fermeté de la demande intérieure et à la
de la hausse des prix du pétrole. La faiblesse de l'euro détente des conditions monétaires. Depuis le début de l'été de
contribue également à la hausse des prix à l'importation et à 1999, l'accélération de l'économie de l'UE est manifeste; les
exportations ont profité de la reprise mondiale qui a suivi la une détérioration des termes de l'échange. Dans les premiers
mois de 2000, l'inflation dans la zone euro pourrait être crise, mais aussi de la dépréciation de l'euro. Tous les
légèrement supérieure à 2 %, ce qui constitue la limite haute de indicateurs annoncent une fermeté persistante en 2000 où la
la fourchette pour l'objectif de la BCE en matière d'inflation. croissance moyenne du PIB de l'UE (et de la zone euro)
pourrait atteindre 3,4 %. Au cours de la dernière année de la L'impact du renchérissement brutal du pétrole devrait
néanmoins s'atténuer et, d'une façon générale, rien ne permet période de prévision (2001), la croissance pourrait ralentir tout
d'envisager que la modération des salaires prendra fin. La en se maintenant aux alentours de 3,1 %. Cette évolution
hausse des coûts unitaires de main-d'oeuvre sera également s'inscrit dans le contexte d'une certaine perte de dynamisme de
l'économie mondiale, sous l'hypothès d'un atterrissage en limitée par les gains de productivité qui sont généralement
réalisés dans cette phase du cycle. En outre, l'intensification de douceur de l'économie américaine et d'un léger ralentissement
la concurrence permettra de contenir l'inflation et, en de la demande intérieure dans l'Union, lié au resserrement
particulier, de limiter la contagion par le canal des prix à monétaire.
l'importation. Globalement, ces considérations suggèrent, pour
le reste de l'année, un ralentissement de l'inflation grâce
L'expansion aura une large assise, en ce qui concerne tant les
auquel la hausse moyenne de l'indice harmonisé des prix à la
composantes de la demande que les États membres. Le
consommation serait contenue à 1,8 % dans l'Union et dans la
ralentissement induit par le secteur extérieur à la fin de 1998 a
zone euro. Un chiffre semblable est attendu pour 2001.
particulièrement frappé l'industrie manufacturière mais,
comme il a laissé indemne le secteur abrité des services, la
création d'emplois a permis de maintenir la confiance des Contrairement à l'évolution de la croissance, les différentiels
consommateurs à un niveau élevé. En conséquence, la d'inflation restent considérables en 2000. Dans certains États
consommation privée est restée robuste. L'activité membres, les contraintes de capacité et l'étroitesse des
d'investissement a mieux résisté à la défaillance de la demande marchés du travail exercent une pression sur les prix.
extérieure puisque la rentabilité est demeurée bonne. Alors Néanmoins, à l'exception de l'Irlande, tous les États membres
qu'en 1999 c'est la demande intérieure qui a principalement devraient enregistrer des taux d'inflation (basés sur l'indice
été à l'origine de la croissance, celle-ci sera, cette année et harmonisé des prix à la consommation) inférieurs à 2,5 % pour
l'année prochaine, alimentée par toutes les composants de la la moyenne de l'année. En 2001, les Pays-Bas devraient,
demande. Les exportateurs de l'Union devraient regagner une comme l'Irlande, enregistrer un taux d'inflation dépassant
partie des parts de marché perdues. L'augmentation des 2,5 %.
exportations et la robustesse de la consommation privée
Le déficit public de l'UE est tombé à 0,6 % du PIB en 1999 (à
influenceront favorablement l'investissement et constitueront
1,2 % du PIB pour la zone euro). Ce résultat meilleur que
une base solide pour une croissance soutenue.
prévu dans les budgets nationaux s'explique en partie par un
accroissement des recettes fiscales par rapport aux prévisions.
Les taux de croissance enregistrés dans les Etats membres ont
La diminution des charges d'intérêts et la forte croissance
été très différents en 1999. Les écarts de croissance devraient
économique sont à l'origine de la réduction du déficit à 0,4 %
se resserrer au cours de la période de prévision. L&#

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