Journée nationale d’évaluation des pratiques professionnelles un millier de médecins reçoivent leur certificat

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Documents Questions / réponses - journée d'EPP : retours d'expériences (32,03 Ko) Interview du Dr Carlet - intervenant à la journée nationale de l'EPP (25 Ko) Interview du Dr Hascoët - intervenant à la journée nationale de l'EPP (25 Ko) Interview du Dr Varroud-Vial - intervenant à la journée nationale de l'EPP (26,5 Ko) Communiqué de presse : Colloque EPP 18.12.2006 format texte (165 Ko) Mis en ligne le 18 déc. 2006 Lors de la journée nationale organisée par la Haute Autorité de santé, à la Cité des sciences de la Villette à Paris, des médecins présentent leurs expériences d’évaluation des pratiques. Ces expériences illustrent ce qu’accomplissent les praticiens pour garantir la qualité des soins qu’ils dispensent à leurs patients. Plusieurs milliers de médecins, à l’hôpital et en milieu ambulatoire, sont d’ores et déjà engagés dans des démarches d’amélioration de la qualité des soins et de service médical rendu aux patients. Parmi eux, un millier reçoivent, ce jour, leur certificat d’évaluation des pratiques professionnelles. Quinze expériences d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) sont présentées aux cinq cent participants de la journée nationale organisée par la Haute Autorité de santé. Parmi les nombreux retours d’expérience des médecins, sont abordés, en particulier, les thèmes suivants : participer régulièrement à des réunions, de type groupe de pairs, pour présenter et analyser sa pratique face à une pathologie, puis la confronter avec les recommandations en vigueur, élaborer avec des patients un outil d’aide à la décision afin de réduire la polymédication chez les personnes âgées, mettre en œuvre des programmes d’éducation du patient, analyser les causes de décès dans un service de réanimation pour améliorer les prises en charge médicales, développer un outil d’antibioprophilaxie pour améliorer la prescription des antibiotiques à l’hôpital, améliorer la qualité de la prise en charge des patients en chirurgie ambulatoire en collaborant avec les médecins généralistes, participer régulièrement à des réunions de concertation pluridisciplinaire. Autant d’expériences qui illustrent ce que mettent en œuvre les médecins pour garantir la qualité des soins qu’ils dispensent à leurs patients. A l’issue de cette journée, plus de 1 000 médecins recevront leur certificat d’évaluation des pratiques professionnelles, témoignant de leur engagement dans cette démarche d’amélioration des pratiques. La Haute Autorité de santé appelle les médecins et l’ensemble des professionnels de santé à s’engager dans l’évaluation des pratiques professionnelles, une démarche organisée d’amélioration des pratiques, qui consiste à analyser régulièrement les pratiques et les résultats obtenus, par rapport aux recommandations professionnelles (Décision de la Haute Autorité de santé de juillet 2005). La nécessité de l’évaluation des pratiques professionnelles correspond à un mouvement profond qui ne se limite, ni à la France, ni au seul secteur sanitaire. Elle résulte à la fois de l’évolution rapide des pratiques et de l’interdépendance des acteurs provoquée par leur spécialisation croissante. L’enjeu est l’amélioration de la qualité des pratiques et, in fine, des soins. Mis en ligne le 18 déc. 2006

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• Publié par: haute-autorite-sante-presse-communiques-dossiers-conferences
• Publié le: 18 décembre 2006
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• Langue: Français

Extrait

                       

   

   

 

Questions / Réponses Journée d’évaluation des pratiques professionnelles : retours d’expériences  

Qu’est-ce que l’évaluation des pratiques des professionnels de santé ?   L’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) est une démarche organisée d’amélioration des pratiques, consistant à analyser régulièrement les pratiques effectuées et les résultats obtenus par rapport aux recommandations professionnelles.   L’évaluation des pratiques professionnelles se traduit par un double engagement du corps médical et des soignants : premièrement les médecins s’engagent à fonder leur exercice clinique sur des recommandations et deuxièmement ils mesurent et analysent leurs pratiques en référence à celles- ci.   À quoi sert-elle ?  Tout comme la formation continue des médecins (FMC), l’EPP a pour finalité d’améliorer la qualité des soins et le service rendu au patient. La FMC et l’EPP adoptent des approches complémentaires.   La FMC privilégie une approche pédagogique, fondée sur l’acquisition de nouvelles connaissances ou compétences.     L’EPP repose sur une approche davantage clinique et professionnelle, fondée sur l’analyse des données de l’activité. L’EPP s’appuie sur les bonnes pratiques actualisées pour analyser les données de l’activité clinique des médecins. Le praticien observe sa pratique avec comme objectif de s’améliorer.     Pourquoi s’engager dans cette démarche ?   L a nécessité de l’évaluation des pratiques professionnelles correspond à un mouvement profond qui ne se limite ni à la France, ni au seul secteur sanitaire. Elle résulte à la fois de l’évolution rapide des données à mobiliser dans le cadre de l’exercice de l’activité médicale et de l’interdépendance des acteurs provoquée par leur spécialisation croissante. L’enjeu est l’amélioration de la qualité des soins.   Prévue par l’article de la loi du 13 août 2004, l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) a fait l’objet d’un décret d’application le 14 avril 2005. L’EPP est obligatoire depuis le 1er juillet 2005.

  Qui est concerné ?   Est concerné l’ensemble des médecins quel que soit leur type d’exercice : médecins libéraux, médecins salariés exerçant en établissement de santé, médecins salariés n’exerçant pas en établissement de santé, médecins relevant de plusieurs exercices.  

      Haute Autorité de santé – 2, avenue du Stade de France – 93218 SAINT-DENIS LA PLAINE CEDEX Tél. : [phone] – Fax : [phone] –wwnte.frw.has-sa  1 - -

   

 

 

 

   

   

Quels sont les acteurs de l’EPP ?   • LaHAS définit les modalités de l’évaluation des pratiques professionnelles, agrée les organismes chargés d’aider les médecins dans leur évaluation, habilite les médecins qui accompagnent leurs confrères dans la démarche, contrôle et évalue le dispositif.   • LesURML (Unions Régionales des Médecins Libéraux) organisent l’évaluation des médecins libéraux.   • LesCME (Commissions Médicales d’Etablissement) organisent l’EPP des médecins salariés exerçant en établissement de santé.     • LesURML(Unions Régionales des Médecins Libéraux)etles CME (Commissions médicales d’établissement) organisent conjointement l’évaluation des médecins libéraux exerçant en  établissement de santé.   • Lesmédecins habilités (MH) ou lesorganismes agréés (OA) accompagnent les médecins dans la mise en œuvre de leur évaluation et proposent, si nécessaire, des mesures correctrices à mettre en place.

  Comment le médecin s’organise pour intégrer l’EPP dans son exercice ? Les modalités de mise en œuvre de l’EPP par les médecins ou les équipes soignantes peuvent être nombreuses et diversifiées. Elles ne se limitent pas à des méthodes fondées sur la mesure à posteriori des écarts entre la pratique et un référentiel. Elle peuvent inclure des approches qui, par exemple, permettent de mieux contrôler les processus de soins en plaçant l’évaluation au sein de la pratique quotidienne (chemin clinique, aide-mémoire, arbres de décision, revue de mortalité…) sans omettre les formes émergentes de pratiques médicales comme les réseaux de soins, les groupes de pairs, les maisons médicales…

  Cette démarche existe t-elle dans d’autres pays ?   L’ensemble des pays développés a mis en oeuvre des politiques d’évaluation des pratiques /compétences des médecins, complémentaires aux politiques d’accréditation des organisations de soins, sous des formes très voisines.  

Qu’apporte-t-elle au médecin ?   Le médecin améliore sa pratique quotidienne :  sa pratiqueen évaluant en comparant régulièrement ses pratiques et les résultats obtenus avec les recommandations   professionnelles.

Qu’elle est la valeur ajoutée pour le patient ?   Pour les patients, l’EPP constitue un gage de qualité de prise en charge. Savoir que son médecin s’est prêté à une évaluation de ses pratiques, dans un cadre indépendant, suivie d’éventuelles actions correctrices est un indicateur de l’attention qu’il porte à la qualité de sa pratique.        

      Haute Autorité de santé – 2, avenue du Stade de France – 93218 SAINT-DENIS LA PLAINE CEDEX Tél. : [phone] – Fax : [phone] –wwhaw.as-s.etnrf  - 2 -