La HAS au salon du Medec du 11 au 13 mars 2009 - Rendez-vous de la HAS Conduite à tenir au cours de surdosages symptomatiques ou non symptomatiques des antivitamines K - P SIE
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La HAS au salon du Medec du 11 au 13 mars 2009 - Rendez-vous de la HAS Conduite à tenir au cours de surdosages symptomatiques ou non symptomatiques des antivitamines K - P SIE

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Documents Atelier "Evaluation des pratiques professionnelles - La démarche qualité " (244,35 Ko) Atelier "Evaluation des pratiques professionnelles - Les organismes agréés " (732,76 Ko) Atelier "Quelles indications aujourd'hui pour la radio du thorax?" (581,48 Ko) Rendez-vous de la HAS Conduite à tenir au cours de surdosages symptomatiques ou non symptomatiques des antivitamines K - P SIE (151,5 Ko) Rendez-vous de la HAS - Conduite à tenir au cours de surdosages symptomatiques ou non symptomatiques des antivitamines K - Douze mesures pratiques - C Faugère (101,71 Ko) Rendez-vous de la HAS - Conduite à tenir au cours de surdosages symptomatiques ou non symptomatiques des antivitamines K - Table ronde AVK - P Blanchard (264,83 Ko) Mis en ligne le 26 mars 2009 Palais des Congrès - Porte Maillot La HAS a été présente sur le stand CO9 au niveau 2 et a organisé deux conférences et deux ateliers. Pour son 37e anniversaire, le Medec a confirmé son ancrage parmi les grands congrès médicaux et s'inscrit dans le parcours de la formation continue obligatoire des médecins généralistes. Consultez les diaporamas des conférences "Rendez-vous de la HAS" et ateliers en bas de page Conférence inaugurale "Démographie médicale où va-t-on?" Mercredi 11 mars à 11h15 Intervention sur le thème "Coopérations entre professionnels de santé" du Professeur Laurent Degos - président de la HAS Conférences "Les Rendez-vous de la HAS" Jeudi12 mars de 10h30 à 12h30 en salle 253 : "Conduite à tenir au cours de surdosages symptomatiques ou non symptomatiques des antivitamines K" Intervenants : Docteur Philippe BLANCHARD - médecin généraliste, chef de projet de l'unité productions et méthodes déléguées, HAS Docteur Anne CASTOT - chef de service évaluation, surveillance du risque et de l'information sur le médicament, Afssaps Docteur Christian FAUGERE - médecin généraliste libéral, Pian Médoc (33) Professeur Pierre SIÉ - chef de service, Laboratoire d'Hématologie, Hôpital Purpan Docteur Véronique WILTHIEN - médecin généraliste, Aubervilliers (93) Vendredi 13 mars de 10h30 à 12h30 en salle 251 : "Améliorer la prescription médicamenteuse chez la personne âgée" Intervenants : Professeur Mireille BECCHIO - médecin généraliste, Villejuif (94) Docteur Sandrine BUSCAIL - médecin généraliste, chef de projet de l'unité programmes-pilotes HAS Docteur Armelle DESPLANQUES - médecin urgentiste, responsable de l'unité programmes-pilote, HAS Professeur Sylvie LEGRAIN - gériatre, chef de projet de l'unité programmes-pilote, HAS Programme : Présentation des programmes pilotes d’implémentation des bonnes pratiques – Armelle Desplanques Présentation du programme Prescription Médicamenteuse chez le Sujet Agé - Psychotropes chez le sujet âgé - Sylvie Legrain Echanges avec la salle Mise en œuvre en médecine générale du programme psycho SA : présentation d’un outil, l’agenda du sommeil - Mireille Becchio Echanges avec la salle Présentation de l’Espace Programmes Thématiques - Sandrine Buscail Conclusion Ateliers HAS Mercredi 11 mars de 13h à 14h en salle 315 : "Quelles indications aujourd'hui pour la radio du thorax?" Animateur : Cédric CARBONNEIL - chef de projet service évaluation des actes professionnels, HAS Jeudi 12 mars de 13h à 14h en salle 315 : "Evaluation des pratiques professionnelles (EPP) en médecine générale" Animateurs : Docteur Christian BOISSIER - médecin généraliste, chef de projet service évaluation et amélioration des pratiques, HAS Docteur Sandrine BUSCAIL - médecin généraliste, chef de projet service évaluation et amélioration des pratiques, HAS Docteur Marielle LAFONT - médecin généraliste, adjointe au chef de service évaluation et amélioration des pratiques, HAS Programme: Présentation de l’atelier Présentation du poster HAS « EPP en médecine générale » Discussion avec la salle Présentation de l’état des lieux des organismes agréés EPP en médecine générale Discussion avec la salle Echanges en particulier autour du suivi de l’amélioration des pratiques La notion d’indicateurs Conclusion Mis en ligne le 26 mars 2009

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Publié le 13 mars 2009
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Langue Français

Extrait

PRISE EN CHARGE DES SURDOSAGES EN ANTIVITAMINES K (AVK), DES SITUATIONS À RISQUE HÉMORRAGIQUE ET DES ACCIDENTS HÉMORRAGIQUES CHEZ DES PATIENTS TRAITÉS PAR AVK, EN VILLE ET EN MILIEU HOSPITALIER
RPC avril 2008
P Sié, pour le groupe de travail des RPC
http://www.has-sante.fr
Situations relatives à la pratique de ville
1. 2. 3. 4.
Surdosage asymptomatique Complications hémorragiques Gestes invasifs courants Gestion pre- et post-opératoire à domicile
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
Surdosage asymptomatique
La prise en charge ambulatoire est recommandée, si le contexte médical et social le permet. L’hospitalisation est préférable s’il existe une ou plusieurs facteurs de risque hémorragique individuel: âge, antécédent hémorragique, comorbidité,… L’absence d’hospitalisation impose de bien informer le patient et son entourage de l’existence d’un risque hémorragique à court terme et de l’importance des signes d’alerte. La constatation d’un saignement, même minime, ou tout symptôme nouveau doit conduire à une consultation médicale dans les plus brefs délais.
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
Surdosage asymptomatique: principes thérapeutiques
Si le patient ne saigne pas, l’objectif est le retour rapide de l’INR en zone thérapeutique pour limiter le temps passé en zone à risque d’hémorragie spontanée. Le risque hémorragique dépends du niveau de l’INR, des comorbidités et de l’environnement du patient Le risque thrombotique d’une correction excessive, en particulier chez les patients qui doivent avoir une anticoagulation renforcée (INR cible >3) peut être supérieur au risque hémorragique.
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
INR et risque hémorragique spontané
<2
2-2,9 3-4,4 4,5-6,9
>6,9
0
incidence 50
pour 100 années-patient 100 150
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
200
  
Moyens thérapeutiques de correction d’un INR excessif en ville
1.
Suspension simple du traitement: Entraîne une correction de l’INR au pro rata du taux de synthèse des facteurs vitamine K dépendants par le foie. L’objectif sera atteint d’autant plus vite que l’INR excessif est bas, la fonction hépatique bonne (souvent réduite chez les sujets âgés) et l’AVK rapidement éliminée (fonction de la molécule et de la dose) En moyenne: 12-24 heures
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
Moyens thérapeutiques de correction d’un INR excessif en ville
2.
Administration de Vitamine K1 (Roche): Accélère la synthèse des facteurs vitamine K dépendants par le foie. En moyenne: 6-12 heures doit être adaptée à l’intensité du surdosage,Dose mais sauf exception5 mg (1/2 ampoule). Une dose supérieure n’augmente pas la vitesse de la correction mais peut induire une résistance temporaire aux AVK à la reprise du traitement. Voie orale toujours préférable, si possible, en raison des risques de réaction anaphylactique à l’administration IV
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
Mesures Correctrices
INR<4
4INR<6
6INR<10
INR10
INR cible 2,5 (fenêtre 2 et 3)
Pas de saut de prise Pas d’apport de vitamine K Saut d’une prise Pas d’apport de vitamine K
Arrêt du traitement par AVK 1 à 2 mg de vitamine K per os (½ à 1 ampoule buvable forme pédiatrique) (grade A)
Arrêt du traitement par AVK 5 mg de vitamine K per os (½ ampoule buvable forme adulte) (grade A)
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
Surdosage asymptomatique
1.
2.
3.
4.
La cause du surdosage doit être recherchée et prise en compte dans l’adaptation éventuelle de la posologie Un contrôle de l’INR doit être réalisé le lendemain
En cas de persistance d’un INR excessif, les mêmes mesures correctrices doivent être renouvelées La surveillance ultérieure de l’INR doit se calquer sur celle habituellement réalisée à la mise en route du traitement AVK
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
Hémorragies et traumatismes Critères de gravité actuelle ou potentielle
Abondance du saignement (retentissement hémodynamique) Localisation menaçant le pronostic vital ou fonctionnel (digestive aigue, intrabdominale, oculaire, hémarthrose, intracranienne,….) Nécessité d’une transfusion ou d’un geste hémostatique en milieu hospitalier Absence de contrôle par les moyens usuels (ex: épistaxis rebelle)
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
Hémorragies et traumatismes Filière de soin
Une hémorragie grave ou potentiellement grave selon les critères définis nécessite une prise en charge hospitalière. La prise en charge ambulatoire par le MG d’une hémorragie sans critère de gravité doit être privilégiée. La même attitude est proposée en cas de trauma non crânien, suivant sa gravité apparente. En cas de trauma crânien, l’hospitalisation doit être systématique pour surveillance pendant au moins 24 heures et scanner cérébral immédiat ou différé suivant la symptomatologie neurologique.
sie.p HAS MEDEC Mars 2009
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