Rencontres HAS 2008 - Sécurité des soins et participation active des patients  promesses ou obstacles  - Rencontres08 PresentationTR12 PLombrail
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Documents Rencontres08_SynthèseTR12 (184,08 Ko) Rencontres08_PresentationTR12_PLombrail (172,66 Ko) Rencontres08_PresentationTR12_JBarbot (120,9 Ko) Mis en ligne le 26 févr. 2009 Table ronde 12 du 18 décembre 2008 de 14h30 à 16h Copyright HAS - MMStudio - JP Quevilly La pratique de la médecine est sur le point de vivre un vrai bouleversement sur le rapport du patient vis-à-vis du processus de soins. Cette notion de médecine participative est nouvelle en France. Elle correspond à une montée en puissance de la responsabilisation du patient face à son traitement. Evidemment, de nombreuses questions se posent, que ce soit sur le plan éducatif et économique, et elle restent largement inexplorées pour le moment. Aucune politique nationale n'a été engagée à ce jour sur le sujet mais la pression monte de la part de l'Union Européenne, au sein de laquelle quelques initiatives se révèlent pionnières. Consultez la synthèse de cette session et les diaporamas d'intervenants en bas de page. René AMALBERTI - Conseiller de la mission prospective et recherche, Haute Autorité de Santé 1 – Qu’entendez-vous par sécurité des soins et participation active des patients ? 2 – Quels sont les enjeux de cette participation active des patients pour le système de santé ? Intervenants : Janine BARBOT - Sociologue, Centre de recherche médecine, sciences, santé et société Les formes d'engagement des patients vis-à-vis du monde médical évoluent. De 1950 à nos jours, la redistribution des pouvoirs et des compétences entre patients et professionnels de santé a été jalonnée de moment-clés. Le rôle du malade et ses modes de mobilisation collective ont considérablement évolué. On est passé du modèle de la délégation aux spécialistes à une participation des patients dans l'élaboration des politiques publiques et dans la construction des connaissances sur les maladies et leurs traitements. Aujourd'hui, la référence à " l'expertise patient " ou à " l'expertise profane " s'est imposée, dans un univers médical caractérisé par la montée de la modernité thérapeutique participative, sans que les acteurs ne s'accordent toujours pour en définir la nature et les limites. L'intervention sera marquée par la projection d'images issues d'émissions médicales, particulièrement éloquentes, pour illustrer les transformations de la condition du patient dans les soins. Pierre LOMBRAIL - Chef de service du département de santé publique, CHU de Nantes Nora MOUMJID-FERDJAOUI - Economiste, maître de conférence universitaire, GRESAC, CNRS En France, les consommateurs de soins/patients souhaitent être informés et participer aux décisions de santé qui les concernent. Ce propos est illustré par des exemples issus de travaux conduits dans le domaine de la cancérologie, et en particulier dans le cancer du sein. L'état de la réflexion sur la participation active des patients sera enrichi de retours d'expériences menées dans d'autres pays. Roxana RADULESCU - Policy officer, European patient forum La vision de l'EPF (« european patients forum ») est de promouvoir des systèmes de santé de haute qualité, équitables, centrés sur le patient, à travers toute l'Union Européenne (UE). Les patients doivent se trouver au centre des préoccupations des politiques et des programmes de santé publique de l'UE. Ainsi, la sécurité des soins de santé est une priorité stratégique de l'EPF qui encourage le témoignage de patients ayant subi des erreurs médicales et incite au dialogue entre patients et professionnels de santé. L'objectif serait de donner au patient une compétence santé lui permettant de se responsabiliser face à la maladie. Les institutions européennes s'emparent de la problématique puisqu'une recommandation sur la sécurité des soins est en cours de rédaction par le Conseil de l'UE. Modérateur : René AMALBERTI - Conseiller de la mission prospective et recherche, Haute Autorité de Santé Mis en ligne le 26 févr. 2009

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Langue Français

Extrait

Sécurité des soins et participation active des patients : promesses ou obstacles ?
Ensemble, améliorons la qualité en santé
Pierre LOMBRAIL
Professeur de Santé Publique Département de santé publique, CHU de Nantes
Impliquer les usagers dans la qualité des soins
1.
Un plan en forme de questions (1)
La sécurité des soins est garantie par des activités de gestion des risques a priori et a posteriori.
2. Les patients - usagers ont une existence en tant qu’individus et en tant que collectifs plus ou moins institués.
4
1.
Un plan en forme de questions (2)
favoriser la participation des patients et des à la gestion des risques liés aux soins ? rolonger les enseignements de ENEIS
Peut-on usagers P
2. L’apprentissage et le renforcement des compétences d’auto-soin des patients peuvent-ils être une stratégie de maîtrise des risques ? Une contribution possible de l’éducation thérapeutique
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1.
2.
3.
4.
Les enseignements de ENEIS
Entre 120 000 et 190 000 EIGévitables/an surviennent pendant l’hospitalisation
3 grands mécanismes ou expositions • Interventions chirurgicales • Médicaments  préventiondu (riPssqyucehtohtrroopmebsoc-ehemzb loelisq upee)rsonnes âgées, • Infections liées aux soins
Lesi E5IG0 doriginemédicamenteusereprésentent39% des EIG ma s % sont considérés évitables
Présence decauses latentesdans 85% des EIG analysés
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1.
2.
3.
4.
5.
6.
Causes latentes les plus fréquentes lors de ENEIS
Absence de protocoles de soins
Insuffisance d’échange d’informations entre les professionnels et le patient
Charge de travail importante
Planification des tâches non adaptée
Défaut de communication interne
Collaboration insuffisante entre les soignants
7
Un éclairage sociologique sur les EIS
1. Principe d’homophilie Nous entrons en relation avec les gens qui nous ressemblent (âge, sexe, statut) et nous n’avons pas tendance à nous confronter aux idées ou aux représentations des autres.
2. Barrières de communication Des EI peuvent survenir du simple fait que des professionnels de statut « inférieur » ont des difficultés à remettre en question les décisions de professionnels de statut «supérieur». Et les malades alors ? Elisabeth West. Organisational sources of safety and dangers: sociological contribution to the study of adverse events. Quality in Health Care 2000;9:120-126.
8
Fonction « gestion des risques » Critère 8.b du manuel V 2010
« La gestion des risques en établissement de santé est un projet collectif, animé, coordonné, mis en œuvre et évalué par la fonction gestion des risques ».
Comme le précise la circulaire DHOS/E2/E4 N°176 du 29 mars 2004 : « La transversalité de cette fonction permet de mobiliser toutes les compétences utiles et de fédérer les acteurs
autour des objectifs du programme ; cette fonction peut être mutualisée entre plusieurs établissements ».
9
1.
2.
Des malades acteurs de la gestion des risques ?
A posteriori • Si une exigence forte des collectifs de malades est une « information du patient en cas d’EI », • À quelles conditions peuvent-ils contribuer, individuellement ou collectivement, à leur connaissance (déclaration des EI), voire à leur analyse (« retours d’expériences » des malades) ? A priori • Une meilleure information des malades pourrait-elle permettre d’éviter certains EI tout au long de leur trajectoire de soins ?
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1.
2.
3.
Peut-on aller au-delà de l’information ?
Il faut probablement améliorer la qualité de l’échange entre soignants et soignés (« décision partagée »).
En s’appuyant sur une connaissance de la différenciation du risque clinique selon les caractéristiques des personnes soignées (âge, sexe, niveau d’éducation, « appartenance sociale »… ).
Il peut être utile de s’interroger sur le potentiel de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour renforcer les compétences des personnes soignées.
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