Rencontres HAS 2010 - Comment améliorer la sécurité des soins en ville  - Rencontres10 Les moments forts TR4
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Documents Rencontres10_diaporamaTR4 (699,3 Ko) Rencontres10_Les moments forts TR4 (72,81 Ko) Mis en ligne le 16 déc. 2010 Table ronde 4 du 2 décembre 2010 de 11h15 à 12h45 La sécurité des soins et la gestion des risques deviennent des préoccupations majeures et permanentes en établissement de santé. Dans le secteur ambulatoire, ces préoccupations commencent seulement à émerger et des initiatives locales se développent de façons diverses pour renforcer la sécurité des patients. La marge d’amélioration est encore importante, mais les mentalités évoluent et une dynamique est en train de s'amorcer, malgré les nombreux freins qui persistent. L’amélioration des soins en ville passe par la formation (initiale et continue), le développement de la culture de la sécurité et le recueil et l’analyse des événements indésirables. Consulter le texte des moments forts et le diaporama de cette session en bas de page Modérateurs : Bruno BALLY – Adjoint au chef de service, service évaluation et amélioration des pratiques, Haute Autorité de Santé Jean BRAMI – Conseiller technique, direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, Haute Autorité de Santé Intervenants : René AMALBERTI – Conseiller sécurité des soins, direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, Haute Autorité de Santé Le niveau de risques en soins primaires est bien moins connu que celui de l'hôpital. Pire, les erreurs semblent spécifiques et de ce fait, les solutions d'amélioration ne sont que peu transposables de l'univers hospitalier au cabinet de ville. Cette intervention rappelle ces enjeux à un moment ou l'importance des soins primaires grandit, et détaille un point particulier : l'importance des "tempos" dans l'activité en cabinet de ville comme source de non qualité et de risques. Olivier BENAINOUS – Chef de clinique de médecine générale, Faculté Paris-Descartes La sécurité des soins et la gestion des risques sont déjà largement intégrés dans les problématiques à l'hôpital, mais sont encore assez peu étudiées en ambulatoire. Au niveau international, il existe une prise de conscience du fait que la majorité des patients sot prise en charge dans des structures de premier recours dans lesquelles il est indispensable de s’intéresser à la sécurité des soins. Mais il s'agit d'un sujet nouveau et mal cerné. Comme il est difficile de promouvoir des actions d'amélioration de la sécurité des soins sans connaître au préalable la perception de la sécurité qu'en ont les professionnels, et notamment leur attitude vis-à-vis de la survenue d'événements indésirables, il paraît pertinent d'entrer dans cette démarche au moyen d’une enquête de perception, qui prendrait la forme d’un sondage. C'est l'objet du travail en cours qui reposera sur l'utilisation et l'adaptation d'outils existants et validés. Dans un deuxième temps, il serait probablement intéressant de suivre l'évolution de cette perception en fonction des actions et démarches de sécurité des soins mises en œuvre et l'intégration de la sécurité dans les priorités perçues par les professionnels. Jacques BIRGÉ – Médecin généraliste, Regroupement des Sociétés Scientifiques de Médecine Générale La Revue de Morbidité Mortalité de Metz : bilan et perspectives après 4 années de fonctionnement. Durant quatre années, une dizaine de médecins généralistes, mais aussi un pharmacien et un médecin hospitalier ont participé à une RMM. Pour évaluer le travail fourni, ils se sont réunis en novembre 2010 pour faire le bilan, mettre en évidence les points forts et faibles, recenser les pistes d’amélioration effectivement mises en place et décider de la poursuite et/ou de l’extension de cette RMM expérimentale. Isabelle DUPIÉ – Médecin généraliste, Société de Formation Thérapeutique du Généraliste La diffusion de l’analyse des événements indésirables au sein des Groupes locaux d’amélioration de pratique (GLAPs) sera abordée. Les GLAPs sont les groupes d’échange de pratique entre pairs proposés par la SFTG aux médecins généralistes. Ils sont conçus comme des modes organisationnels se réunissant régulièrement pour mettre en œuvre des méthodes d’évaluation des pratiques professionnelles. Parmi ces méthodes figurent notamment l’analyse de cas clinique entre pairs selon le mode EBM, l’audit de pratique clinique et depuis 1 an, l’analyse des évènements indésirables. La présentation décrira notamment : - le mode de diffusion de la méthode au sein des Glaps, - sa mise en œuvre en 2010 par le groupe « Paris-centre », - les résultats obtenus dans les autres groupes, - les difficultés rencontrées dans le développement des groupes et de la méthode. Le DPC est maintenant proposé aux médecins en application de la loi HPST. L’appel d’offre 2011 devrait permettre le financement de programmes axés sur la sécurité des patients. La SFTG propose un tel programme du type RMM pour les médecins généralistes. L’adhésion des généralistes à ce type de démarche permettrait de diffuser la culture de la sécurité des soins dans les cabinets de médecine générale – domaine dans lequel d’autres pays européens sont d’ores et déjà engagés, et pourquoi pas, de jeter les bases d’un observatoire des événements indésirables en soins de premier recours. Eric GALAM – Médecin généraliste, Maître de conférences HU, Université Paris Diderot Sécurité des soins et formation initiale : la formation à la sécurité des patients et à la gestion des risques fait partie intégrante de la formation médicale initiale et continue. Elle participe à l’instauration de la culture de sécurité qui implique l’accompagnement des soignants dans leur gestion des effets indésirables liés aux soins. Depuis 2008, et dans la dynamique du tout récent curriculum sur la sécurité des patients proposé par l’OMS, un enseignement optionnel «De l’erreur médicale à la sécurité du patient » est proposé aux étudiants du DES de Médecine Générale (MG) des Universités Paris Descartes et Paris Diderot. En 2011, il sera ouvert à tous les étudiants en DES de MG d'Ile de France. Cet enseignement est novateur et délicat, notamment par l’utilisation pédagogique adaptée des cas cliniques réels des participants. Il a vocation à irriguer toutes les facultés de médecine générale, et à terme toutes les autres spécialités médicales et paramédicales. Olivier KANDEL – Médecin généraliste, Collège de la Médecine Générale De l’épidémiologie des effets indésirables des médicaments, pour en améliorer la déclaration (à partir d’une étude de la iatrogénie, menée par L'Observatoire de la Médecine Générale). La sous-déclaration des effets indésirables (EI) des médicaments est bien connue. Optimiser celle-ci favoriserait la sécurité des soins. La synthèse des résultats d'une étude portant d'une part, sur les données de L'Observatoire de la Médecine Générale et d'autre part, sur une enquête auprès des médecins sera présentée. Une simplification de la fiche de déclaration des effets indésirables est envisagée en lien avec les pharmacologues. Mis en ligne le 16 déc. 2010

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 Table ronde 4 – Les moments forts ent améliorer la sécurité des soins en ville ?
 Quel est l’enjeu majeur de la sécurité des soins en ville ? René Amalberti- sécurité des soins, direction de l’amélioration de la qualité et de laConseiller sécurité des soins, Haute Autorité de Santé L’amélioration de la sécurité des soins en ville concerne les patients qui présentent des pathologies tout juste débutantes dans un contexte complexe de coopération et de coordination entre professionnels de santé. Le risque majeur est finalement le retard de diagnostic. Une bonne gestion de la permanence des soins de ces patients est indispensable en assurant la disponibilité et la coordination entre les médecins.  Quels sont les enseignements de la RMM ?  Jacques Birgé- Médecin généraliste, Regroupement des Sociétés Scientifiques de Médecine Générale La RMM est un outil fantastique de progression de l’amélioration de la qualité des soins et de l’évaluation des pratiques professionnelles. Il est nécessaire que les professionnels utilisent cette méthode. Ils sont « frileux » pour l’instant et ils craignent que leur responsabilité soit engagée. C’est dommage, car une fois qu’ils sont engagés dans la démarche, ils y adhèrent totalement. Ils se libèrent car la RMM est un lieu de parole où il faut les amener. Le facteur temps ne doit pas être un problème ou une contrainte. Il existe en fait deux moments : - celui du repérage des cas lors de la consultation qui prend quelques secondes, qu’il faut faire  à chaud et qui relève d’une disposition d’esprit, - ensuite, le temps des réunions, quatre fois par an, qui apportent beaucoup. La RMM est certainement la méthode la plus « rentable » en temps consacré, en efficacité et en pertinence pour la sécurité des soins en ville.  
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