Rencontres HAS 2011 - Développer les services aux patients (suite) - Rencontres11 Les moments forts ST5
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Documents Rencontres11_Les_moments_forts_ST5 (17,17 Ko) Rencontres11_diaporama_ST5 (552,28 Ko) Mis en ligne le 17 nov. 2011 Session thématique 5 du 17 novembre 2011 de 14h30 à 16h Développer les services aux patients n’est pas explicitement l’une des missions que le législateur a confiées à la Haute Autorité de Santé. Et pourtant, c’est bien ici que tout commence et prend son sens. Le soin est une rencontre, la clinique un récit. Le questionnement éthique conduit à tenir vraie la nécessité absolue de considérer à titre premier la place de sujet de la personne malade, de reconnaître ses droits, sa citoyenneté. C’est pourquoi, la personne malade est « le cœur de notre action », réellement sujet-acteur premier. C’est bien ici que se situe le fondement de toutes nos recommandations, le sens de la HAS, en partenariat avec les professionnels de santé. Il était donc naturel que la HAS fasse de cette orientation fondatrice l’un de ses trois axes privilégiés à l’occasion des Rencontres 2011 (avec « Accompagner les nouvelles modalités d'exercice » et « Accroître la sécurité du patient ») et que des représentants des associations de patients soient présents tout au long de cette journée. Cette session permettra de présenter les évolutions les plus récentes sur les « guides ALD » destinés aux malades eux-mêmes (et à leur entourage proche) de manière à ce qu’ils puissent au mieux faire face et accompagner l’évolution de leur maladie chronique. Elle permettra aussi de faire un point d’état sur les nouvelles coopérations entre professionnels – résultant de la mise en œuvre de l’article 51 de la loi HPST – et d’apprécier la réalité d’une des motivations profondes de cette évolution qui est d’améliorer les services et les personnels mis à la disposition des patients. Cette session sera précédée d’une session sur le même thème : ST 2 : Développer les services aux patients Et suivie d’une autre ST 8 : Développer les services aux patients : la pertinence du parcours de soins Consulter le texte des moments forts et le diaporama de cette session en bas de page Modérateur : Jean-Michel CHABOT – Conseiller médical du Directeur, Haute Autorité de Santé Intervenants : Sophie DE CHAMBINE – Chef du service maladies chroniques et dispositifs d’accompagnement des malades, Haute Autorité de Santé La HAS dispose à la fois d’une mission générale d’information des professionnels de santé et du public sur le bon usage des soins et les bonnes pratiques, et de missions spécifiques en matière d’affections de longue durée (ALD). Dans ce cadre, la HAS a élaboré pour les principales maladies relevant des ALD une gamme de trois outils complémentaires : « guide médecin », liste d’actes et de prestations (LAP) et « guide patient ». Elle propose aujourd’hui une 2ème génération de guides et outils qui vise à améliorer la qualité de la prise en charge des personnes ayant une maladie chronique autour de 3 enjeux : évolution vers une gestion prospective et coordonnée de la prise en charge ; facilitation de l’implication du patient dans sa celle-ci ; minimisation des risques et harmonisation des pratiques tout au long du parcours de soins. Thomas LE LUDEC – Directeur de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, Haute Autorité de Santé La coopération entre professionnels est un sujet ancien, aussi ancien que la division du travail dans des organisations de soins, aussi complexe que des établissements de santé ou aussi diversifiées que les réseaux de collaboration formels ou informels entre professionnels en ville. Cette division du travail est en mouvement perpétuel et la gradation des compétences évolue sous l'effet de la courbe de maturité des technologies comme de la courbe démographique des professionnels. Cette transformation est espérée, redoutée mais d'abord expérimentée dans un processus d'essais-erreurs à l'œuvre depuis les expérimentations dites Berland. La Loi Hôpital-Patients-Santé-Territoire donne un nouveau cadre favorable avec l'article 51, relatif au développement de la coopération entre professionnels de santé. Quels premiers bilans pourrait-on tirer de quelques mois d'analyse des projets présentés à l'avis de la Haute Autorité de Santé ? Avec quels atouts les promoteurs se sont-ils présentés pour promouvoir une nouvelle façon de travailler ? Quelles sont les difficultés qu'ils rencontrent ? Ce dispositif est au démarrage de sa courbe d'expérience, mais plusieurs facteurs sont à l'œuvre pour encourager son déploiement. Les politiques publiques d'incitation seront déterminantes pour sa réussite et pour le soutien à des initiatives innovantes qui devront respecter des critères de qualité de prise en charge, d'information du patient, de sécurité et d'évaluation. Norbert NABET – Directeur général adjoint, ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur L'une des principales missions des ARS est d'améliorer l'organisation du système de santé en ajustant et intégrant ses différentes composantes préventive, environnementale, sanitaire, ambulatoire et médico-sociale afin d'optimiser les parcours des patients. Ainsi, les notions de transversalité et de décloisonnement sont au cœur de notre action. Les coopérations entre professionnels, outre le fait d'optimiser l'usage des ressources humaines de notre système et d'améliorer l'accès aux soins de nos concitoyens, ouvrent de nouvelles perspectives. Elles mettent les professionnels autour de la table et créent une dynamique originale qui peut trouver, par le biais des protocoles, une application concrète sur l'ensemble du champ de la santé mais également libère les pratiques et suscite des initiatives nouvelles en termes de coordination et de modernisation de l'offre sur le terrain. Nicole ZERNIK – Présidente, Europa Donna Forum France Les services aux patients, tout en accompagnant les politiques de santé, doivent répondre à leurs attentes exprimées et leur permettre, tout en étant bénéficiaires de soins, d’en devenir les acteurs. Une coordination entre tous les services et acteurs autour du patient s’impose donc, afin que sa prise en charge s’effectue en continuum tout au long de son parcours de vie avec la maladie. Le plan Cancer a crée une dynamique : la HAS, l’INCa , les professionnels de santé, les structures de recherche et de dépistage ainsi que les associations, collaborent étroitement pour le bénéfice du patient. Le parcours personnalisé de soins et le parcours de l’après-cancer ont été mis en œuvre : l’oncologie, un modèle pour toutes les maladies chroniques ? Mis en ligne le 17 nov. 2011

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 Session thématique 5 – Les moments forts  Développer les services aux patients (suite)   La session s’est organisée en deux temps, le premier consacré aux protocoles de coopération entre professionnels de santé, en application de l’art 51 de la loi HPST, le second autour des guides et outils sur les ALD réalisés par la HAS.   Norbert NABET –Directeur Général Adjoint, ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur  Lacoopération entre professionnels de santé est un élément déterminant de l'organisation du parcours de soins au plus près des besoins de la population, qui doit se développer sur la base de la volonté des acteurs de terrain et sur un principe de confiance réciproque. Ce nouveau dispositif n’en est qu’au démarrage et les premiers projets sont en cours d’évaluation à la HAS. L’enjeu de ces coopérations est l’amélioration de l'accès aux soins et de la qualité la prise en charge dispensée autour du patient, mais également de faire évoluer la profession, de gagner du temps médical et de permettre d'envisager différemment son métier. La modernisation des pratiques proposées par ce dispositif est une chance pour notre système de santé. Le fonctionnement s'articule autour des ARS, qui évaluent l'opportunité et assurent le suivi des protocoles, et de la HAS qui garantit la qualité et la sécurité, avec un groupe de travail spécifique. Il existe, par ailleurs, un comité de suivi avec la DGOS. Les ARS constituent un guichet unique pour les professionnels. Reste à ce jour à développer le panel des actes dérogatoires les plus pertinents, à renforcer l'impulsion nationale autour de la diffusion des protocoles de portée nationale, ainsi qu’à préciser les modalités de formation et d'évaluation. Un important travail de communication, d'accompagnement est également nécessaire à l’utilisation la plus large possible des protocoles, en ville comme dans les établissements sanitaires médico-sociaux.   Sophie DE CHAMBINE –Chef du service maladies chroniques et dispositifs d’accompagnement des malades, Haute Autorité de Santé  En ce qui concerneles ALD, la HAS a élaboré une gamme de trois outils complémentaires pour les principales pathologies: un « guide médecin », la liste d’actes et de prestations (LAP) et un « guide patient ». Ces derniers sont diffusés aux patients par le médecin traitant, qui les reçoit du médecin conseil lors de l’admission en ALD. Les appréciations sont favorables, mais la diffusion insuffisante. En ce qui concerne les guides médecins, ceux-ci sont appréciés mais plus comme support de formation car ils ne sont pas adaptés à une utilisation informatique. Les guides ALD ne sont qu’un élément, qui doit contribuer à la coordination pour une prise en charge en continuum, tout au long du parcours de vie avec la maladie. Afin de permettre une meilleure adéquation à ces objectifs, les patients sont associés à l’élaboration d’une 2èmede la prise en charge desgénération de guides et d’outils qui visent à améliorer la qualité personnes atteintes d’une maladie chronique et qui s’inscrivent dans le cadre d'une nouvelle politique de communication et de mise en forme "cliquable" qui a d'ailleurs commencé à la HAS avec les recommandations de bonnes pratiques. La HAS travaille autour de 3 enjeux : préparer l’avenir, avec une évolution vers une gestion prospective et coordonnée de la prise en charge, faciliter l’implication du patient, minimiser les risques et personnaliser la prise en charge.
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