Chapitre 11. Les marchés des changes et le système monétaire ...
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Initiation à l’Economie - Année 2003-2004
Pierre-Noël Giraud
Chapitre 11. Les marchés des changes et le système monétaire international
1. Les marchés des changes
Les marchés des changes sont organisés par les banques. Elles y vendent et achètent des monnaies les unes contre les autres. Les monnaies pleinement convertibles sont les monnaies que n'importe qui (résident du pays où la monnaie a cours comme non résident) peut demander à une banque de convertir dans une autre monnaie. Les monnaies non pleinement convertibles sont celles dont le droit de les vendre ou de les acheter est soumis à certaines conditions, généralement liées aux raisons pour lesquelles les acteurs économiques souhaitent les échanger. On parle dans ce cas de « contrôle des changes ». Qu'elles soient pleinement ou simplement partiellement convertibles, les monnaies sont « cotées » sur les marchés des changes et naturellement des marchés dérivés existent sur les principales monnaies.
2. La détermination des taux de change
En aucune façon un gouvernement ne peut « décider » des prix de sa monnaie en monnaies étrangères, c'est-à-dire de ses taux de change. Ces prix résultent toujours de la confrontation de l'offre et de la demande sur les marchés des changes. Mais les banques centrales peuvent acheter ou vendre leur monnaie sur les marchés des changes pour en influencer le prix.
Pour vendre leur propre monnaie, il suffit qu'elles en créent. Elles créent un dépôt en monnaie centrale (qui s'inscrit à leur passif) au profit de l'acheteur, en échange d'un dépôt en monnaie étrangère (une devise) dont elles deviennent propriétaire et qui s'inscrit à leur actif, augmentant ainsi leurs « réserves » en devises. Les devises déposées dans une banque centrale en échange de sa propre monnaie sont immédiatement placées par elle sur des comptes rémunérés dans des banques du pays d’émission de ces devises. Les réserves de la banque de France, mis à part son or, ne sont donc pas dans ses coffres, mais sur des comptes en devises. Pour acheter sa propre monnaie, en revanche, il faut qu’une banque centrale dispose préalablement de réserves en devises. Quand elle n'en a plus, elle peut toujours essayer d'en emprunter, par exemple à d'autres banques centrales. En vendant et achetant sa monnaie, une banque centrale peut donc influencer son taux de change. Une banque centrale qui veut "tenir" un certain taux de change de sa monnaie doit donc pouvoir, s'il a tendance à baisser, se porter acquéreur de l'offre nette de sa monnaie par des acteurs privés. Lorsqu'une monnaie est pleinement convertible et que donc n'importe qui a le droit de l'emprunter massivement pour la vendre aussitôt, on perçoit la difficulté de la tâche. C'est beaucoup plus facile pour une monnaie partiellement convertible. Dans ce cas, ceux qui en détiennent et ont légalement le droit de la vendre sont beaucoup moins nombreux et les volumes nettement plus limités.
De quoi dépend donc le taux de change d'une monnaie ? De l'offre et de la demande de cette monnaie contre d'autres. Qui trouve-t-on du côté des vendeurs ? Ceux qui, disposant de la
Cerna
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