Etude des apprentissages olfactifs alimentaires : importance de l amygdale basolatérale et du cortex insulaire chez le rat., Study of the olfactory food learning : importance of the basolateral amygdala and the insular cortex
189 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Etude des apprentissages olfactifs alimentaires : importance de l'amygdale basolatérale et du cortex insulaire chez le rat., Study of the olfactory food learning : importance of the basolateral amygdala and the insular cortex

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
189 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Sous la direction de Frédéric Levy, Guillaume Ferreira
Thèse soutenue le 13 mai 2009: Tours
Dans la perspective de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans les apprentissages olfactifs alimentaires, nous avons investigué les bases neurobiologiques de l’aversion olfactive conditionnée (AOC) et de la préférence olfactive conditionnée (POC). Nous nous sommes intéressés au rôle joué par deux structures de convergence des informations olfactives, gustatives et viscérales, le noyau basolatéral de l’amygdale (NBL) et le cortex insulaire (CI). Une approche pharmacologique nous permet de montrer que le NBL est indispensable à l’acquisition, la consolidation et le rappel de l’AOC. A contrario, le CI n’est nécessaire à aucune de ces étapes mnésiques. Grâce à une technique d’imagerie cellulaire (catFISH), nous observons que l’apprentissage de la POC s’accompagne d’une augmentation de la convergence des informations odeur-goût au sein des neurones du NBL mais pas du CI, due à un recrutement d’une nouvelle population neuronale. Que l’approche soit systémique ou cellulaire, qu’elle intéresse un apprentissage aversif ou appétitif, nos études soulignent l’importance du NBL dans la mémoire olfactive alimentaire.
-Memoire
To better understand the mechanisms involved in food olfactory learning, the neurobiological basis of conditioned odor aversion (COA) and the conditioned odor preference (COP) were investigated. We study the basolateral amygdala (BLA) and the insular cortex (IC), which receive olfactory, gustatory and visceral information. Using a pharmacological approach, we show that the BLA is involved in acquisition, consolidation and both recent and remote memory retrieval of COA. By contrast, the IC is not necessary to any of these memory phases. Using a cellular imaging technique (catFISH), we find that COP leads to an increase of odor-taste convergence onto individual neurons in the BLA, but not the IC, by means of the recruitment of a new population. Whether the approach is systemic or cellular and the learning is aversive or appetitive, our study highlights the importance of the BLA in food olfactory learning.
Source: http://www.theses.fr/2009TOUR4004/document

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 63
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait


UNIVERSITÉ FRANÇOIS - RABELAIS
DE TOURS


ÉCOLE DOCTORALE Santé, Sciences, Technologie
EQUIPE Comportement, Neurobiologie et Adaptation

THÈSE présentée par :
Bertrand DESGRANGES

soutenue le : 13 mai 2009


pour obtenir le grade de : Docteur de l’université François - Rabelais
Discipline/ Spécialité : Sciences de la Vie/ Neurosciences

ETUDE DES APPRENTISSAGES
OLFACTIFS ALIMENTAIRES :
Importance de l’amygdale basolatérale et du
cortex insulaire chez le rat

THÈSE dirigée par :
M. LEVY Frédéric Directeur de Recherches, INRA Tours Nouzilly
Co-encadrée par
M. FERREIRA Guillaume Chargé de Recherches, INRA Tours Nouzilly

RAPPORTEURS :
Mme DATICHE Frédérique Maître de Conférences, université de Bourgogne
M. HARS Bernard Professeur, université Paris-sud


JURY :
Mme DATICHE Frédérique Maître de Conférences, université de Bourgogne
Mlle DESMEDT Aline Maître de Conférences, université Bordeaux 1
M. FERREIRA Guillaume Chargé de Recherches, INRA
M. HARS Bernard Professeur, université Paris-sud
M. ISINGRINI Michel Professeur, université François – Rabelais
M. LEVY Frédéric Directeur de Recherches, INRA
M. RAMIREZ-AMAYA Victor Profesor, UNAM (Mexique)







A MG, Reine des Bandits et future grande avocate,
1 2 Remerciements

« Peut-être le savoir est –il trop grand, mais peut-être aussi l’homme devient-il trop petit,
dit Lee. Peut-être qu’à force de s’agenouiller devant les atomes il finit par avoir une âme de
la taille de ce qu’il adore. Peut-être le spécialiste n’est-il qu’un lâche qui a peur de regarder le
monde extérieur à sa petite cage. Pensez à ce qu’il perd votre spécialiste : le monde entier
1
qui palpite de l’autre côté de la clôture. »

Ecrire des remerciements n’est pas une chose facile en soit, surtout quand ils sont
destinés à autant de personnes. Cela provoque en moi une certaine émotion, que j’ai du mal
à communiquer. Tâchons d’être bref et de n’oublier personne.
Les premiers vont forcément à Guillaume Ferreira, qui m’a encadré, guidé et tiré tant
bien que mal vers le haut durant 3 ans et demi. Les longues heures de manips avec nos
amis les rats ont été enrichissantes, parfois pénibles, mais souvent marrantes « tu vois
j’veux dire ? ». Un jour, peut-être, en prenant exemple sur toi et ton esprit d’analyse qui ne
cesse de m’étonner, je surferai plutôt que simplement maintenir la tête hors de l’eau... Merci
pour tout.
Je remercie aussi fortement Frédéric Lévy, « le chef » qui m’a accueilli dans son équipe
à l’époque. Merci beaucoup pour le temps passé sur la thèse, pour le regard naïf ou critique
c’est selon, que tu as pu porter sur certaines questions et pour ta gentillesse. Merci aussi de
m’avoir remis sur les rails au dernier moment, quand je me suis laissé aller. On y serait
encore à la St GlinGlin.
Je tiens à remercier tout particulièrement les membres de mon jury Mesdames
Frédérique Datiche, Aline Desmedt, Messieurs Bernard Hars, Michel Isingrini et Victor
Ramirez-Amaya, qui me font l’honneur d’examiner mes travaux de thèse et d’en discuter lors
de la soutenance. J’espère ne pas vous avoir fait patienter auquel cas je vous présente mes
plus plates excuses. Une mention spéciale est destinée à deux de ces membres. La
première pour Mlle Aline Desmedt sans qui je n’aurais jamais fait cette thèse. Un coup de
téléphone un après midi de fin d’été, sur un green de golf, a fait basculé le cours des choses.
Un voyage s’est arrêté à Tours, première étape saugrenue sur la route de l’Orient. Mais la
halte s’est révélée être une expérience formidable et j’en repars grandi. La vie réserve
souvent de drôles de surprises… Merci d’avoir cru en moi et de continuer en faisant partie de
mon jury. La seconde est bien évidemment pour mon ami mexicain Victor, esprit d’une
vivacité extraordinaire et gourmet insatiable devant l’éternel. Dire que tu as fait tout ce

1STEINBECK John, A l’est d’Eden, 1952
3 voyage depuis le Nouveau Monde pour venir m’écouter et finir l’article, j’en suis très honoré.
N’y aurait-il pas aussi la perspective de retrouver la culture rabelaisienne et sa fantastique
gastronomie ? L’expérience mexicaine a probablement été l’une des plus riches de ma vie,
tant sur le plan scientifique et intellectuel, que sur le plan humain. L’envie d’y retourner est
immense.
Merci infiniment aux personnes qui ont fait partie de mon comité de thèse, Nadine Ravel
et Barbara Ferry entre autres, qui m’ont aidé à mettre au point cette thèse et ainsi y voir plus
clair. Mille mercis à tous les gens de l’équipe Comportement, Neurobiologie et Adaptation :
merci à Maryse Meurisse pour les coups de mains techniques indispensables ; à Nicole
Jouaneau pour son aide tellement précieuse dans les tâches fastidieuses et pour avoir si
souvent satisfait ma gourmandise ; à Polo Constantin pour ses conseils BD et son
inépuisable stocks de charades, contrepèteries et autres jeux de mots, à Pascal Poindron,
Léa Lansade, Raymond Novak, Elodie Chaillou, Mathieu Keller, Ludovic Calandreau,
Christine Leterrier et Cecile Arnould pour leurs conseils avisés et leurs connaissances dans
quantité de domaines ; à Yannick Sevelinges car c’est un monsieur, une personne sur
laquelle on peut compter et surtout, surtout, un esprit non formaté et sacrément pointu qui
suit l’actualité sportive autant que moi ; aux stagiaires passées et actuelles : Cécile pour les
discussions de bureau sur nos problèmes bénins; et Jessica que, malgré certains côtés
exaspérants au possible, je porte dans mon cœur. Une pensée pour ma formidable Juliette
Cognié, you definitevely rock Julietta.
Je tiens à remercier chaleureusement les personnes de la raterie au contact de qui j’ai
passé un temps considérable. Claude Cahier, pour l’intérêt porté à mes travaux et pour ses
histoires de chasse rocambolesques ; Jean-Claude Braguet (vive la quille), pour sa
sollicitude, les petits bonus accordés pour les manips et son authenticité qui en fait une
personne vraie ; Chantal Moussu et Fabien Cornilleau pour les habituations et « chir » qui
sans eux ne seraient pas encore finies. Merci aussi aux personnes de l’informatique, Jean-
Yves Durbize, Julien Gangnieux et Daniel Tanguy pour leur dévouement et leur temps
précieux.
Ensuite il y a tous les membres de la bande de l’INRA, et ils sont nombreux : merci à
Vincenzo et Delphinova pour être de vrais amis ; Astrid, la première à rigoler à mes blagues,
Galliano « le fétichiste » pour s’aimer autant que moi, Marianne pour sa joie de vivre et
Indiana Jones ; Barbara pour sa générosité sans limite et sa tête de mule, Céline ex voisine,
Benoît pour sa grande taille, Denilson, François, Roselyne, Salim et Manon, Timothée et
Grégoire les Ken et Ryu de l’INRA. Merci aussi à tous les copains de l’Elan Vouvrillon, le
rugby a été un exutoire parfait. Un immense merci à mes deux alcoolytes, Clementito et
Julien, pour m’avoir appris à jouer au 421 et découvrir le vignoble ligérien. Vous faites partie
des vrais amis que je me suis fait ici. Un gran abrazzo tambien para la banda de los pavos,
4 Mac (mi carnal), Jimena, Marisela, Mayita, Fer & Myriam y todos los otros... extraño
tantissimo la vida con ustedes. Enfin parmi tous les gens rencontrés, il y a le noyau de la
coloc : Big Up, à Hélène d’abord, celle de la première heure, avec qui j’ai partagé des
moments plus que privilégiés. J’adorais te raconter mes soirées et discuter de tes histoires
de f…. pendant que je faisais la cuisine! Promis je viens à la montagne. Longue vie à toi et
Franck ! A Thomas ensuite, le Rejetas initial aujourd’hui pilier de cette coloc. Merci d’être
mon pote tout simplement, d’avoir partagé cette année et demi bon gré mal gré par exemple
en limitant l’expression de mon ego. Marie, merci d’être

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents