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European Commission Directorate-General For Enterprise And Industry

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ISSN 1026 8316Sur base des informations de CORDIS disponibles sur le site Web: http://www.cordis.lu/news/frDANS CETTE EDITION Des chercheurs mettent enexergue la portée scientifique duUn débat interinstitutionnel sur larecherche sur les cellules souches révèlel’ampleur des disparités éthiques enEurope débat éthique soulevé par laDans ses remarques de clôture du séminaireinterinstitutionnel consacré à la recherche surles cellules souches, organisé le 24 avril à recherche sur les cellules souchesBruxelles, Philippe Busquin, Commissaireeuropéen en charge de la Recherche, a saluéle professionnalisme dont ont fait preuve lesLa présence de plusieurs des principaux spécialistes européens de la recherche sur les cellules souchesparticipants lors de la discussion d’un thèmeau séminaire interinstitutionnel sur la bioéthique organisé à Bruxelles le 24 avril avait un objectif doubleaussi controversé page 3et essentiel.Le succès de l’industrie européenne desLeurs opinions personnelles en tant qu’experts ces cellules peuvent être utilisées en laboratoirebiotechnologies dépend de la coopération,déclare M.

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ISSN 1026-8316

S u r b a s e d e s i n f o r m a t i o n s d e C O R D I S d i s p o n i b l e s s u r l e s i thet tWp :e/b/:w w w . c o r d i s . l u / n e w s / f r DANS CETTE EDITION Des chercheurs mettent en Un débat interinstitutionnel sur la exergue la portée scientifique d recherche sur les cellules souches révèle l’ampleur des disparités éthiques en débat éthique soulevé par la Europe Dans ses remarques de clôture du séminaire interinstitutionnel consacré à la recherche sur Bruxelles, Philippe Busquin, Commissaire recherche sur les cellules souch les cellules souches, organisé le 24 avril à européen en charge de la Recherche, a salué le professionnalisme dont ont fait preuve l L e a s  de plusieurs des principaux spécialistes européens de la recherche sur les cellules sou présence participants lors de la discussion d’un thème aussi controversé page 3 au séminaire interinstitutionnel sur la bioéthique organisé à Bruxelles le 24 avril avait un objectif d et essentiel. Le succès de l’industrie européenne des être utili é biotechnologies dépend de la coopération, e’puvxuenten qt l enualte-l  es ces cs -pertinipo srueLesllneonrspes oneriotarobal n eess déclare M. Liikanen sur l’utilisation éthique d’embryons à des fins deafin de développer et de tester des médicaments Le Commissaire aux Entreprises et à la Société de l’information, Erkki Liikanen, a reconnu r s q e e u c n e edts au inéstemetrai nu’d tnon dnarge  dremb le - b outr  stem e   h l c a r daei.s nt attenhe étaie ta-réseur p -é t,s gééu srp les déldues par ertêel ,p ,e-tue eusorncai mpls  la Commission était «préoccupée par la n situation de l’industrie européenne des  Pour tion des méthodologies et  certains, cependant, le biotechnologies, et a appelé à un renforcement de la coopération entre les du potentiel futur de cette responsables politiques et le secteur privé recherche a mis en lumière  prélèvement de cellules sou- pour résoudre le problème page c 4  ches ertains aspects pratiques  chez des adultes peut du débat bioéthique bien f s i e c   il r e é .  v E él n e   r o   u e t x r t e r , ê  e m t  e c m o e nt n r t a   i d r i e f- - Un professeur américain appelle à la  ment souvent occultés par des  aux cellules souches mise en place d’un traité international d’échange scientifique questions plus controver- Un éminent professeur de droit américainsdée heucesqutima ec sec , os selull e ostnn  e s. annoserieyrbm l’Université de Stanford a lancé un appel pour s so que soit mis sur pied un traité internation A al  pluripotentes (elles ne pasbordant en premier lieu le sur l’échange d’information scientifique et  pas capables d’engen- sontsujet le plus controversé, à technologique. Ce traité serait fondé sur les accords de libre échange d’ores et déjà pa s s a sé v s  un tissu de l’organisme,oir celui du statut moral drer dans le cadre de l’Organisation mondiale d du  queles embryons humains, les qu’il soit). Les multiplier commerce (OMC) page 7  indéfinimentscientifiques ont exprimé en laboratoire L’Irlande développe une base de des opinions dont la diver- ne semble par ailleurs pas recherche solide dans les TIC et les gence n’a étonné personne. possible non plus. biotechnologies malgré des obstacles,  Le De l’avis du professeur  professeur Austin Smith, d’après un rapport En dépit de certains obstacles au niveau d A d e n e s elgovscVeo -oid,ic uerertc Inst l’ de itut l I’sindietrtcue rede r - e su t e u r t c   h d r e e   c r h institutions et du financement, l’Irlande développe une base de recherche solide d l a e n s s  souches à l’hô- cellules © 2000 Roslin Institute l u’e tsru,gmiobn ec slullus eel r s heEdd’  ses- c oucherch les domaines des biotechnologies et des  des scientifiques pour qui les pital San Raffaele de Milan, technologies de l’information et de la et l’un des deux principaux chercheurs dans ce communication (TIC) page 11 domaine présents au séminaire, la fécondationbénéfices potentiels des cellules souches em- L’industrie aérospatiale européenne  au cours de la- riodee d’une s’engage à arrêter une stratégie de neaima,  uisnua eenuceiv muh uelle il n’existq pé n tr rm e u c -   é tsei r v b i o u y s     n s u e s ureemn t-esdià-orti’c(  noiv ni  uon nis psélitif al ruo t -adnocé  Pouion.i, ur lu yrnoe n bm éamc ér ainns restjuieifl tn ruelitutasirboy recherche commune L’industrie aérospatiale européenne a arrê e té mb st’e nils’e vie d emrof enu rinepeut devire) ne ar me for unees - -ueitston conrydats sel suot à  une série de lignes directrices pour les de vie en développement et devrait à ce titre bé- relations clients-fournisseurs, dont l’une vi n se é   f l i a r d u u s   . m   ê u m t e é   s un c   i d e a r n   n r a o é l t a m q i   l e p ut r s o  t d at ’ u d m b   a rtê sel -uh se n  Enscoueéqe,nc définition d’une stratégie commune en matière de recherche et développement page m 15 as.in même leatute strus noyrriarémunr de r-co mb eunà  artie rrno é’dcaeur Smith, il seolesel norp ssef   Dans le cadre de ses recherches, le professeurmoral qu’un être humain vivant. Flash . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V . e . s 2 covi étudie le potentiel de traitements utili- Innovation: politiques et pratiques s d . a 8 u r s e   i s sétd r   u   d e a ’   l s n e u t v l i c t e e , r   , u   n e i t   l   q   d ’ e e o   s   L   l a c a n e p c l n a l   s l e u t s p e m s n   e u t o   h   c t s s e e i o   c o   s - lées et pré u levée Clign sou l’aomme     e r e u l e e s p s l e l f l o l r l p u     e s l e   c é o r d u- ke e t s a   i s tWhr tePe Exécution du programme . . . . . . . . e 9 s Appels d’offres . . . . . . . . . . . . . . . . so ch 1 u e 0 geeresncesdiv d  .seuqitrialimiSel c àess des lesomas  i t m i p c r a o s b   a o b n l   e a   e q s u l ’ i u p n p e sssopelbiches  cellules iaer,sl merboynn pini d’our lon sej t eus exenert  etser - pyetocit ah ,- sn tnemetu Publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Politique générale . . . . . . . . . . . . . d . e 1 s 4 qeu l c e ln c o   uq eédiftini donstu utatrom d la’l e-me m-tanot s souches soluleulnei cnuqseamit Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . m 1 e 5 tipatsenerid etc rus  b sed n a i   n   a l ’ n u t  lreai fisa   m n a o j i   t e a s t s n i a u l p p   s n n o ar y t r.imét Manifestations . . . . . . . . . . . . . . . s . o 2 u 4 urologiq s u , e o s i , app o   t t   e , d f m e   t l u a i d f a i e t i s   e s u e q nfanfr ’ cienes sctivrspe  n s o e i p t t a u c e i r l Da’ Autres articles en ligne . . . . . . . . . . ca d 2 c no 7 ntleue qmbsetée du dr la porm dofieiqleup ue effré l ité i-d jéiva omtn àédseesofprcoes Vur el t re é- CORDIS sur le Web . . . . . . . . . . . . 28  , les souris. Plus important peut-êt chez suite à la page 2

PUBLIE PAR LAC OMMISSION EUROPEENNE • INNOVATION

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Une collaboration sans précédent attendue p identifier le virus du SRAS en un temps recor

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le 17 avril que l’identification de l’agent pathogène responsabl l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) a été menée en un temps record grâce à une collaboration scien sans précédent.

L’OMS a annoncé que le responsable du « G r â c e à u n e c o l l a b o r a t i o n e x t r a o r d i - travailler main dans la main et découvrir S R A S a p p a r t e n a i t à l a f a m i l l e d e snaire entre des laboratoires de différentsl ’ o r i g i n e d e c e t t e n o u v e l l e m a l a d i e e t coronavirus et était jusqu’à ce jour in-pays à travers le monde, nous connais-trouver de nouveaux moyens de lutter connu chez les humains. L’identification sons aujourd’hui avec certitude la causecontre elle», a déclaré Klaus Stöhr, viro- de ce nouvel agent pathogène est le fruitd u S R A S » , a a u s s i d é c l a r é M o n s i e u r logue à l’OMS et coordinateur du réseau de la collaboration de 13 laboratoires is-Heymann avant que l’identification du d e r e c h e r c h e c o l l a b o r a t i v e . « D a n s u n sus de 10 pays dont la France, l’Allemav- irus avait été mise en question. contexte de mondialisation, une telle col- gne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.  Une fois le virus du SRAS identifié, les  laboration est le seul moyen de combat- Cependant d’autres développementsscientifiques peuvent se consacrer au dé- tre toute nouvelle maladie.» mettent en doute cette déclaration carveloppement d’outils de dépistage afinLe réseau dédie le travail sur le virus du des tests ont révélé que certaines victi-de contrôler la maladie. Des spécialistesSRAS au Docteur Carlo Urbani, le cher- m e s d u S R A S n e p o r t a i e n t p a s l e se réuniront à l’OMS dans les jours à ve-c h e u r d e l ’ O M S q u i l e p r e m i e r a v a i t coronavirus dit responsable. nir afin d’établir un plan de travail sur lerendu publique l’existence du SRAS, et Lrecherche sur le SRAS est menée  SRAS. l q e u   i  2 e 9 st d r é s c   é 2 d 0 é 0   3 d . es suites de la maladie « a avec une rapidité étourdissante», a déclaré le«Les scientifiques de ce réseau ont mis  ma scientifique de l’OMS David Heymann. de côté l’idée de profit et de prestige pour esinformationsfo’DpaèrlsinruapseO’lrSM RCN20116

suite de la page 1 Des chercheurs mettent en publié par: exergue la portée scientifique d COMMISSION EUROPEENNE Direction Générale Entreprises débat éthique soulevé par la Unité de C D o ir m e m ct u i n o ic n I a   n ti n o o n v e a t t   i s o e n nsibilisation (C. r 4) echerche sur les cellules souch L-2920 Luxembourg Fax: [phone] bat. Ainsi, de l’avis de nombreux scientifi-sité humaine: en majorité des couples stéri- E-mail: [e-mail] ques, la mise au point du processus de pro-les, occidentaux pour la plupart. CORDIS focusest également disponible à pares ulaicell t ont e   c m - ê l m d e       u e n t e rri m u u c gr d stne ud abéd  seén C g e il a   i e r d t     n a o n i s t lules souches embryonnaires rendra super- - sur: gini ecénomoqieuor rbme xuauop snoyre l’utilfluedn uoevsitaoi n rea  lde snasitrap seL . La ba h s t e t   p d :/ e /   w d w on w n .c é o e r s d   i C s. O lu R / D f I o S c   u N s o /f u r/ velles s uo-ostnp saésite  n aesivct ed lletedrais :  en g tent metyonsmerb r’draità p herchec ulelc lecueh sosr les cao-s prraxt’elden ioct priétés pluripotentes et la division à l’infini e h s t t t   p d : i / s / p w o w ni w b . l c e o   r s d u i r s   . l l e u   / W n e e b w s s/ u f r r : iveau coues au ntne crsessuos ret leironourn ilmes lescs  d ur s l e eq   i c f e i l t lu n l e e il s     n l e e   u s r e   u f autammun le ire,-n ec ifan e  temtn nécessaires. a matière iront là où un soutien leur sera ac- Si ce raisonnement vient soutenir l’utilisa-cordé. tion des cellules souches, il est contesté pa I r l est clair, dès lors, que la tendance à se un autre argument à base plutôt scientifi- concentrer sur les aspects les plus conten- que qu’éthique. Des chercheurs travaillant tieux du débat sur les cellules souches, no- sur des cellules souches somatiques isolées chez des adultes ou des foetus avortés estit-amment la moralité de l’utilisation des em- ment, à l’instar du professeur Vescovi, que b o r c y c o ul n t s e   r à     d d ’a es u   t f r i e n s s     a d r e g   u re m c e h n e t r s c   h m e, o   in n s e    d m o a it n   if p e a s s - CORDIS focusest une ubl ion le développement de médicaments à base bimensuelle éditée par  p la D i i c r a e t ci a erlaà éd rtiace’uq ellta’sllet  proposition sus nod u’ p n orej ted len om ddet oi l e e l h b c i u t s p e e   c se - l e u r l   o e s d     siaenc leed oLsrse .t t on de recherche le plus porteur d’avenir. L’utili- Innovation dans le cadre d e u r   c S h i e x   i d è e m  l e a el cden ioatsresnnaibryo smecueh sosulel r liilueteas vuncière mat Comm , laessnc no nalsue  evra tenission d eedl e’ric motpemns- programme-cadre de rech ne se justifie pas dans le cadre du dévelop- Communauté européenne, qui présente les s à tinécom- e  ds celeb.sugratnem penemdet dém macistnesed  dernières informations sur les programmes battsem erd ei sladaiqifécspar cs,uelec sec  D - dudeerenomptslecoidnpitatrcialape’èrpa et le euro enne en lules ne possèdent pas encore les anoma- nitstituoinnle ma s t   iè p r o e li   ti d q e u  r e e s  c d h e e   r l c ’ h U e n   io et n     d’inno p v é ation. lies requises et, vu leur provenance, ne re ocnsacréàlarechercusehselrllecseluucsoshe esllveouSNDIORCretnierianimésua - présentent qu’une faible partie de la diver- R20CN415

CORDIS FOCUS - NUMERO 220

5 MAI 2003