Expertise psycholégale: Garde d enfants: attitude des psychologues....
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Expertise psycholégale: Garde d'enfants: attitude des psychologues....

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Garde d’enfants : attitudes des psychologues québécois pratiquant l’expertise psycholégale 6.Les enfants de 7 à 12 ans s’adaptent mieux lorsqu’ils sont confiés au Par parent de leur sexe (les garçons à leur père et les filles à leur mère). George Schwartz 7. Lesadolescents (de 13 ans ou plus) s’adaptent mieux lorsqu’ils et Michel Sabourin,PH. D.sont confiés au parent de leur sexe (les garçons à leur père et les filles à leur mère). 8. Unenfant dont le parent qui en a la garde s’est remarié s’adapte mieux qu’un enfant dont le parent qui en a la garde LORSque seulement une faible minorité des causes de di-ne s’est pas remarié. couArs à une évaluation psycholégale, l’influence de l’opinion desaux meilleurs intérêts de l’enfant. vorce (entre 5 et 10 %) se règlent en cour et que probable-9. Lagarde physique conjointe (l’enfant passant approximative-ment un nombre bien inférieur encore nécessitent un re-ment le même temps avec chacun de ses parents) correspond psychologues pratiquant l’expertise psycholégale va bien au-delà des10. Ledroit de visite du parent qui n’a pas la garde de l’enfant dossiers dans lesquels ils sont impliqués. Les conseils que donnentdevrait être lié au paiement de la pension alimentaire. les avocats à leurs clients sur ce qu’ils sont en mesure de s’attendre Résultats de l’opinion des psychologues experts peuvent avoir une influence dans les décisions de garde des parents, dans des causes qui ne fontSoixante-dix-huit (78) questionnaires remplis ont été retournés, ce qui pas l’objet d’une audition en cour.donne un taux de réponse de 35 %. Le tableau 1 présente les caracté-Les opinions des psychologues québécois concernant une va-ristiques de cet échantillon, les répondants étant répartis selon leur dis-riété de sujets que l’on peut rattacher aux décisions concernant latrict judiciaire : 36 % proviennent de Montréal, 19 % de la ville de garde d’enfant et l’accès du parent non-gardien à la suite d’un di-Québec et 45 % des autres régions de la province. Soixante-quatorze vorce ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire au cours de l’été(96 % des répondants) ont complété le questionnaire bilingue en 2000. Ce sondage, qui fait partie d’une étude plus vaste, a étélangue française; 56 % étaient des femmes et un peu plus de la moitié soumis aux 226 psychologues qui ont indiqué à l’Ordre des psycho-étaient présentement mariés et n’avaient jamais divorcé. La(53 %) logues du Québec (OPQ) que l’expertise psycholégale constituait leurplupart (80 %) des répondants avaient au moins un enfant, dont 9 % principal champ de pratique.avaient un enfant de moins de 5 ans, 19 % un enfant entre 5 et 8 ans, Les répondants devaient indiquer leur degré d’accord avecet 51 % ayant un enfant de 18 ans et plus. Plus de la moitié (52 %) ont chacun des 10 énoncés suivants en utilisant une échelle numériqueconsacré 25% ou plus de leur pratique, au cours des 5 dernières (Likert) en 5 points (où 1 représente un désaccord complet et 5 unannées, à faire des évaluations psycholégales en droit de la famille. La accord complet) :; 84 % indiquent queplupart ne pratiquent pas la médiation familiale la médiation familiale constitue moins de 5 % de leur pratique. 1. Lesjeunes enfants (de 6 ans ou moins) s’adaptent mieuxD’une façon très claire, l’âge chronologique et le nombre d’an-lorsqu’ils sont confiés à leur mère plutôt qu’à leur père.nées d’expérience en psychologie sont reliés (r=0.79, p<0.001). Il 2. Lesenfants de 7 à 12 ans s’adaptent mieux lorsqu’ils sontexiste également une relation entre l’âge (et par conséquent l’expé-confiés à leur mère plutôt qu’à leur père.rience acquise) et le district judiciaire : les répondants de Montréal 3. Lesadolescents (de 13 ans ou plus) s’adaptent mieuxétaient les plus vieux et les plus expérimentés, suivis par ceux de lorsqu’ils sont confiés à leur mère plutôt qu’à leur père.Québec, et enfin, par ceux des autres régions de la province. 4. Lesmères divorcées qui ne travaillent pas peuvent offrir à leursLes résultats concernant l’opinion des psychologues par rapport enfants un meilleur foyer que les mères divorcées qui travaillent.aux 10 énoncés du questionnaire sont présentés au tableau 2. En 5. Lesjeunes enfants (de 6 ans ou moins) s’adaptent mieuxcombinant les évaluations de 1 et de 2, on obtient le score de désac-lorsqu’ils sont confiés au parent de leur sexe (les garçonscord général avec l’énoncé, en combinant 4 et 5, le score d’accord à leur père et les filles à leur mère).général, et enfin, l’évaluation de 3 indique la position neutre. 19 PSYCHOLOGIE QUÉBEC • SEPTEMBRE 2001
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