Univers parallèles et symétrique
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Possibilité d'univers parallèles, action de l'antimatière, univers avant le Big bang

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Publié le 18 mai 2012
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Langue Français

Extrait

Préambule
Dans un article précédent, je pose l’hypothèse de l’existence de particules d’antimatières, les
nomehds, qui remontent le cours du temps. Dans cet article, je reprends la théorie d’Everett sur
l’existence des multivers ou univers parallèles, je montre que si cette théorie est vérifiée il faudra
admettre sa réciproque : l’existence de multivers remontant le temps, enfin j’aborde l’hypothèse
qu’au-delà du big bang (ou ce qui en approche), dans ce qui serait le passé du big bang ou le temps
négatif, il y a peut être un univers où les galaxies sont faites d’antimatière baignant dans un « vide »
constitué d’anti nomehds !
De l’existence d’univers parallèles
Quand un phénomène quantique peut se produire aléatoirement selon différentes possibilités, alors
le résultat du phénomène est la somme des différentes possibilités selon leur degré de probabilité.
Toutefois si on pratique une mesure du phénomène, alors le phénomène quantique se limite à la
réalité physique de la mesure.
L’exemple type est l’expérience du chat de Schrödinger : un chat est mis dans des conditions
expérimentales telles qu’il peut soit être mort, soit être vivant. D’un point de vue quantique, tant
que l’on ne vérifie pas l’état du chat, il doit être considéré comme moitié mort, moitié vivant. Bien
entendu quand on vérifie l’état du chat, il sera soit mort soit vivant. Cette expérience proposée par
Schrödinger est purement théorique et n’a jamais été réellement réalisée mais a été posée pour
dénoncer un paradoxe de la mécanique quantique. Mais de nombreuses expériences relativement
semblables ont été réalisées et ont confirmé cet état qui apparaît a priori paradoxal. La plus évidente
est celle des interférences lumineuses créées à partir de photons isolés.
Si on éclaire une paroi opaque comportant deux fentes parallèles proches l’une de l’autre (fentes
d’Young), la lumière passe à travers les fentes en se diffractant, c'est-à-dire que les deux faisceaux de
lumière émergeant se recouvrent l’un l’autre. Dans cet espace où les faisceaux se recouvrent, si on
place un écran, on constate que l’on n’a pas un éclairement homogène mais une succession de
bandes brillantes et sombres : c’est le phénomène d’interférences lumineuses. Ceci est dû au fait
que le chemin que parcourt la lumière pour arriver sur l’écran est différent selon qu’il passe par une
fente ou l’autre. Si la différence entre les chemins est un multiple de la longueur d’onde on aura une
frange brillante, les deux faisceaux étant en phase, entre les deux franges brillantes se trouvent les
franges sombres, les deux faisceaux étant alors en opposition de phase.
Si maintenant on utilise une source de lumière composée de photons isolés: les photons sont émis
un par un avec un intervalle de temps tel qu’ils ne pourront pas se rattraper selon les chemins pris.
D’après la loi énoncée plus tôt, le photon pouvant passer aléatoirement par une fente ou l’autre, le
résultat sera celui qui correspond au passage du photon à 50% par une fente et à 50% par l’autre
fente. De fait le résultat obtenu est bien des franges d’interférences, tout se passe comme si le
photon passait par les deux fentes à la fois, la loi quantique est bien vérifiée. Plaçons maintenant un
appareil de mesure à la sortie des fentes pour savoir si le photon passe par une fente ou l’autre ou
par les deux à la fois : le résultat de la mesure montre que le photon passe soit par une fente soit
l’autre mais jamais les deux à la fois, ce qui est logique puisque le photon est une entité unique par
contre ce qui est étonnant c’est que quand on procède à la mesure on n’observe plus le phénomène
d’interférence, l’écran est uniformément éclairé.
Comment peut-on expliquer ce paradoxe: la réalité quantique se traduit par des franges
d’interférences, la réalité physique des mesures se traduit par un éclairement homogène ? Par le
fait qu’il peut exister deux réalités alternatives, une réalité ou le photon passe par une fente, une
deuxième ou le photon passe par l’autre fente, comme les deux réalités sont équivalentes, elles se
superposent et se confondent, et de fait on pourrait aussi bien avoir l’une que l’autre. La coexistence
des deux réalités confondues fait que l’on obtient les interférences. Cette théorie, l’existence de
multi univers (multivers), a été proposée dans sa thèse publiée en 1957 par Hugh EVERETT. Par
contre si l’observateur procède à une mesure, les deux réalités deviennent différentes : il y a celle où
l’observateur voit le photon passer par une fente et il y a à priori une autre réalité où le photon passe
par l’autre fente mais qui est étrangère à l’observateur : elles ne peuvent plus se superposer, le
phénomène d’interférences disparaît.
Une expérience plus complexe (expérience de Marlan Scully) a été réalisée en utilisant des photons
intriqués (des photons intriqués sont en quelque sorte des photons jumeaux avec la particularité
suivante : une mesure sur un des photons revient à faire instantanément une mesure sur l’autre).
Dans l’expérience un dispositif permettait de créer des photons intriqués à la sortie des fentes
d’Young, un des photons jumeaux était envoyé vers l’écran comme lors de l’expérience précédente,
alors que l’autre était envoyé vers un miroir semi transparent. Si le photon traversait le miroir, il
était mesuré, mais s’il se reflétait dans le miroir, il se dirigeait vers une « gomme quantique » : un
dispositif qui empêchait de connaître l’origine du photon de telle sorte qu’il était impossible de
savoir quel chemin il avait emprunté à travers les fentes. Dans cette expérience les photons se
trouvaient sur l’écran avant que leurs photons jumeaux ne rencontrent le miroir semi transparent
(
celui-ci ayant été placé suffisamment loin pour que les mesures soit décalées dans le temps
) tous
les photons détectés derrière le miroir avaient leurs photons jumeaux répartis uniformément sur
l’écran, tous les photons qui passaient par la gomme quantique avaient leurs photons jumeaux
donnant des franges d’interférences.
Toutefois comment le photon qui impressionne l’écran peut-il savoir qu’il y aura interférences ou
non alors que le photon intriqué n’a pas encore atteint le miroir semi transparent et donc il y a
encore autant de probabilité que le photon intriqué aille sur le détecteur ou sur la gomme
quantique ?
A vrai dire ce sont les nomehds (voir mon article précédent « expansion de l’univers et vitesse de la
lumière ») qui sont à l’origine de ce phénomène : en effet si le photon est détecté avant la gomme
quantique on peut déterminer le chemin qu’il a pris, mais tout au long du chemin les nomehds qui
ont permis l’acheminement du photon sont « marqués » (au moins gravitationnellement) et ils
remontent le cours du temps. Autrement dit dès l’émission du photon l’unique chemin pris par le
photon se différencie par rapport à l’autre éventualité, il n’y a pas interférences. Par contre si le
photon est détecté après la gomme quantique, il peut être aussi bien passé par une fente que par
l’autre, les deux chemins sont symétriques et superposables, il y a interférences.
Pour mémoire je signale qu’une autre théorie permet d’expliquer de façon cohérente l’expérience de
Marlan Scully : c’est « l’interprétation transactionnelle de la mécanique quantique » (ITMQ) proposée
par J.Cramer. Mais l’ITMQ est un artifice mathématique et il est légitime d’être sceptique quant à
son existence vu la complexité entraînée par l’introduction artificielle d’ondes décalées dans le temps.
Dans la mesure où je suis confiant dans la théorie des nomehds, je n’accorde pas personnellement
beaucoup de crédit à cette interprétation.
Toutefois la théorie des multivers a ses détracteurs : il est en effet difficilement concevable à l’esprit
humain qu’un problème puisse avoir une infinité de solution. Pour être plus prosaïque, si on admet
que si vous jouez à un jeu où vous avez une chance sur un million d’avoir le gros lot, pouvez-vous
admettre qu’il y a en réalité 999 999 univers ou vous manquez le gros lot et un univers où vous êtes
le gagnant du gros lot !!!
Si on considère l’expérience des fentes d’Young, sans la mise en place de détecteur, il y a bien
plusieurs chemins pris par les photons (2 en l’occurrence mais si il y avait plus de chemins, voire une
infinité, l’effet serait le même), les différents « univers » correspondant aux différents chemins sont
«superposables », fusionnent en un seul pour donner une seule solution finale en l’occurrence des
interférences. Si on procède à une mesure le chemin correspondant à cette mesure devient
privilégié, les autres possibilités s’effondrent (ceci est dû à un phénomène appelé décohérence
quantique) et on obtient un seul univers même s’il est différent de celui qu’on aurait sans détecteur.
Toutefois, on a vu par l’expérience de Marlan Scully que quelle que soit la place où l’on place un
détecteur, c’est tout le chemin depuis l’origine qui est affecté par le détecteur, mais comme on place
des détecteurs sur chacun des deux chemins possibles pourquoi un chemin serait privilégié par
rapport à l’autre. Ne peut-il pas y avoir deux univers parallèles séparés où le photon ne suivrait qu’un
seul chemin, l’observateur étant dans un des deux univers, n’aurait pas conscience de l’existence des
deux univers ? Après tout quand il n’y a pas de mesure faite il y a bien deux univers confondus car
superposables, donc on pourrait admettre que s’il y a mesure il y a deux univers distincts non
superposables, la décohérence quantique n’intervenant que dans chacun des deux univers pour
n’admettre qu’une solution unique, un seul chemin.
Mais si cela est vrai pour la chronologie de la matière, si il existe conformément à la théorie d’Everett
des multivers, alors il en est de même pour la chronologie de l’antimatière, en cas de dilemme
quantique, il est possible qu’il se forme des multivers en chronologie inverse, sachant que
l’observateur n’a conscience que d’un univers, ceci expliquerait en l’occurrence pourquoi nous
n’avons conscience que d’un seul passé.
De la possibilité d’un univers antérieur au big bang.
La théorie des nomehds veut que ceux-ci remontent le cours du temps, donc leur origine se trouve
dans le futur. La symétrie domine la physique de notre univers, qu’en serait-il si on admettait que
symétriquement au big bang (il y a près de - 14 milliards d’année) il y avait un monde semblable au
nôtre, composé de trous noirs, de galaxies, d’étoiles et de planètes mais composés d’antimatières
baryoniques et noires, le tout baignant dans un « vide » peuplé d’antinomehds . A partir de cette
époque, en s’éloignant du bigbang vers le passé, l’univers serait en expansion du fait des
antinomehds (particules de matière très petites se repoussant en remontant le temps du fait des
forces de gravité) par contre, à partir de cette époque en se rapprochant du big bang, cet univers
symétrique serait en contraction (la gravité exerçant alors une force attractive sur les antinomehds)
avec une température s’élevant progressivement, quand la température serait supérieure à 3000 °C
elle aurait pour effet de regrouper interaction faible et électromagnétisme en force électrofaible
puis se rapprochant encore du bigbang, c’est l’interaction forte qui ne pourrait plus regrouper les
quarks du fait de la température environnante et l’on aurait alors un univers où matière et
antimatière s’équilibreraient . Mais à ce point très proche du bigbang, la contraction de l’univers
serait contrebalancée par la force de répulsion de l’antimatière qui provoquerait alors une nouvelle
expansion de l’univers.
Dans un tel scénario, si le passage entre l’expansion remontant dans le passé (due aux antinomehds)
et l’expansion s’exerçant vers le futur (due aux nomehds) a pu se faire avant que matière et
antimatière ne se soient annihilés mutuellement alors il n’y a pas eu de point singulier de Bigbang :
l’univers est passé par un état super contracté, très chaud, très proche de l’état de Bigbang. Si par
contre il y a eu annihilation, il y a eu un état de Bigbang entre les deux univers.
Pour que cet univers symétrique par rapport au Big bang ait existé une seule condition suffit : il
existe une source d’antinomehds dans notre plus lointain passé comme il existe une source de
nomehds dans notre futur. Si cette condition n’était pas vérifiée alors le point de départ de notre
univers matériel serait le Big bang.
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