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InfoFR_1_2006Final.qxd 27-04-06 20:01 Page 1cedefopinfoFormation professionnelle en Europe 1/06Cedefop – Parlons de nousDans les prochains numéros, le Cedefop donnera la parole déterminent leurs propres priorités, réunissant et diffusant desà ses experts internes, sans suivre un ordre particulier: en fonc- exemples de bonnes pratiques dans les domaines prioritairestion de l’actualité, ils présenteront dans un entretien avec les pour les enseignants de la FEP et les formateurs dans leurs paysrédactrices de Cedefop Info les projets dont ils s’occupent et respectifs. Les activités communes sont axées sur les prioritésleur travail au Cedefop. partagées qui concordent également avec la politique de l’UENous commencerons cette série d’entretiens avec Mara Bru- dans ce domaine. Le Cedefop encourage ainsi une action co-gia, qui dirige l’aire B du Cedefop - Élaborer des rapports et fa- hérente et permet aux réseaux d’apporter une valeur ajoutéeciliter une approche concertée - et assure la coordination du à la Communauté. Par exemple, dans le projet PROFF achevéréseau TTnet de formation des formateurs. depuis peu, le réseau TTnet s’est penché sur les tendances à la1Mara Brugia est titulaire d’un mastère en droit, économie et professionnalisation des enseignants de la FEP dans six pays ( ).sciences politiques de l’Union européenne et travaille au Ce- Autre exemple, le réseau a examiné si le e-learning et les TICdefop depuis 1994.

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InfoFR_1_2006Final.qxd 27-04-06 20:01 Page 1
Focrmatioen profedssionneelle efn Euroope 1p/06info
Cedefop – Parlons de nous Dans les prochains numéros, le Cedefop donnera la parole déterminent leurs propres priorités, réunissant et diffusant des à ses experts internes, sans suivre un ordre particulier: en fonc- exemples de bonnes pratiques dans les domaines prioritaires tion de l’actualité, ils présenteront dans un entretien avec les pour les enseignants de la FEP et les formateurs dans leurs pays rédactrices de Cedefop Info les projets dont ils s’occupent et respectifs. Les activités communes sont axées sur les priorités leur travail au Cedefop. partagées qui concordent également avec la politique de l’UE Nous commencerons cette série d’entretiens avec Mara Bru- dans ce domaine. Le Cedefop encourage ainsi une action co-gia, qui dirige l’aire B du Cedefop - Élaborer des rapports et fa- hérente et permet aux réseaux d’apporter une valeur ajoutée ciliter une approche concertée - et assure la coordination du à la Communauté. Par exemple, dans le projet PROFF achevé réseau TTnet de formation des formateurs. depuis peu, le réseau TTnet s’est penché sur les tendances à la Mara Brugia est titulaire d’un mastère en droit, économie et professionnalisation des enseignants de la FEP dans six pays (1). sciences politiques de l’Union européenne et travaille au Ce- Autre exemple, le réseau a examiné si lee-learninget les TIC defop depuis 1994. ont un impact sur les activités et les compétences des ensei-Elle est spécialisée dans le domaine des formateurs et en- gnants et formateurs et quel est cet impact (2). Un autre projet seignants de FEP et coordonne, depuis 1999, le réseau For- TTnet consiste à analyser 30 exemples pratiques de validation mation des formateurs, un réseau d’envergure européenne re- des acquis non formels pour les enseignants et les formateurs groupant des réseaux nationaux qui réunissent quelque 400 de FEP. Comme vous le voyez, nous travaillons sur plusieurs organisations locales, régionales et nationales. Elle est co-au- chantiers. teur d’un certain nombre de publications du Cedefop en la ma- Une activité très intéressante cette année est le projet pilo-tière et elle est responsable du suivi général des activités de col- te du TTnet, qui vise à définir cinq métiers du secteur FEP sui-laboration virtuelles du réseau. vant le cadre européen de qualifications. De par ses fonctions, Mara Brugia est responsable de la ges- Il est important de préciser que les produits de tous les tion globale des activités de l’aire B: élaborer des rapports sur projets thématiques transnationaux du TTnet sont orientés sur les développements en matière de FEP, établir des réseaux et les utilisateurs et comportent des recommandations et des ou-soutenir la Commission dans la mise en oeuvre du programme tils destinés aux praticiens et aux décideurs dans chaque do-de travail «Éducation et formation 2010». maine de travail spécifique. CEDEFOP INFO:Bien entendu, il est capital pour nous de disposer de bons Le TTnet a maintenant huit ans et il dispose de 21 ramifi-canaux de communication. Le TTnet dispose d’une commu-cations nationales. Quels sont ses objectifs et ses fonctionsnauté virtuelle comptant actuellement quelque 1300 membres. au niveau européen et quels sont les objectifs et les fonctionsefforts accomplis par les réseaux nationauxCela souligne les des réseaux nationaux?pour encourager la discussion sur des thèmes particulièrement MARA BRUGIA:importants. La principale mission de TTnet est de promouvoir la forma-CEDEFOP INFO: tion professionnelle continue des enseignants et des forma-Le réseau allemand a été mis en place en novembre dernierl’ensemble du TTnet: les besoins de formation et d’apprentis-teurs, pour leur permettre de faire face aux conditions chan-à Berlin. Qu’attendent les Allemands du réseau TTnet?des enseignants et des formateurs de FEP, l’identifica-sage geantes du marché du travail et de répondre aux attentes crois-MARA BRUGIA:tion et la validation des acquis non formels, le cadre euro-santes des groupes cibles. À cette fin, Le réseau encourage les Je pense que le TTnet va pouvoir attirer l’attention au niveau péen de qualifications. parties prenantes à créer, partager et diffuser la connaissance européen sur des points importants qui leur tiennent à cœur.CEDEFOP INFO: sur la formation et le développement professionnel du per- Les enseignants et les formateurs de FEP jouent un rôle décisifIl est intéressant que vous ayez mentionné l’identité du for-sonnel de FEP. Un moment capital au niveau de l’UE a été le dans le succès du système de FEP allemand, le système dit «dual».mateur. Mais qu’est-ce au juste qu’un formateur? communiqué de Maastricht de décembre 2004, car il institu- Nos efforts de professionnalisation des formateurs, de recen-MARA BRUGIA: tionnalise notre travail: il mentionne expressément le dévelop- sement de profils de formateurs à l’échelon européen, c’est-à- La notion d’«enseignant» et celle de «formateur» recou-pement continu des compétences des enseignants et des for- dire la question de l’identité du formateur, qui est au cœur de vrent une vaste gamme de fonctions: l’enseignant et le for-mateurs en matière de formation professionnelle comme l’une notre travail, - tout cela contribue à revaloriser ce groupe pro- mateur sont à la fois des multiplicateurs, des instructeurs, des des priorités dans le domaine de la FEP aux niveaux européen fessionnel, en Allemagne comme ailleurs. Mais en même temps, organisateurs, des connaisseurs d’hommes et des solutionneurs et national. nous espérons que l’Allemagne apportera beaucoup au réseau de conflits... Le formateur est aujourd’hui de plus en plus un CEDEFOP INFO:en ce qui concerne la manière de s’y prendre pour mieux ajus- modérateur et un entraîneur, qui programme, développe et dé-Comment les réseaux nationaux et le TTnet européen inter- de manière autonome. Alors qu’autrefois, son rôle se bor- cideter la formation des formateurs à l’évolution des marchés de agissent-ils? généralement à transmettre unilatéralement des connais-l’emploi. nait MARA BRUGIA: sances techniques, aujourd’hui, le travail en groupe, l’échangeJ’attends du réseau allemand qu’il se penche activement sur TTnet n’est pas un réseau centralisé: les réseaux nationaux plusieurs thèmes européens qui intéressent actuellementSuite page 3 UNION EUROPÉENNE La participation du Cedefop «Investissez davantage dans à Online Educa Berlin 2005 la formation, initiale et Depuis déjà onze ans,Online EducaBerlin s’est fait une répu- Franz Gramlinger et M. Colin Mc Cullough, a participé activementcontinue!» tation en tant que conférence internationale majeure sur l’ap- à trois ateliers. Mme Virginie Aimard a présenté leinrngeea-lcol-L’appel lancé par le Conseil de l’UE et la Commission euro-prentissage aidé par la technologie. Du 29 novembre au 4 dé- laboratif et le développement des compétences visant les spécifi-cembre, près de 1900 participants de 73 pays se sont réunis cités des environnements de l’apprentissage virtuel et la façon dontde formationmene entdet or fitama noisnieuq ser ernis syleurem s-sètesgidneem mtstale, esbrativni sdom à tn Éux aneenpé pour écouter les différentes opinions, partager leurs expériences cela favorisait l’apprentissage et celui des langues en particulier.continue, ne vise pas seulement l’éducation et la formation en avec des collègues, prendre des contacts et tirer profit des nou- M. Franz Gramlinguer a participé à une discussion de panel sur les velles stimulations et idées. compétences numériques et lee-learningpour les entreprises et iléconomiques, mais aussi, et dans une mesuretant que facteurs Mara Brugia, Chef de l’aire d’activités B au Cedefop, a eu l’hon- a présenté les efforts réalisés actuellement pour éleur dimension sociale dans une Europe qui lutte pourcroissante, neur douvrir la première session plénière de lévénement. Dansat ap-créasdirdeé  euunreo pséesesni odne ss ucro lemsp iémtepnlicceasti onnusm déuri qe-uleesa.r nMlia.nbguodoulélrCu rc-e o mpunl égr-huM»ni« te enuliem clei-apl tamahuitssmenestd na scial. Les «invesm nos reos elèdorvserép-nes dtème sys desitnopaat edaelru ses remarques d’ouverture, elle a souligné le fait que pendant plusformation aux exigences de qualification» ontseignement et de de cinq ans, l’Europe avait vécu un recentrage visible du paysage due-learning. La première génération a été malheureusement mar- cation et la formation tout au long de la vie.neigs aés luxni érgétnodté cn pour leuropéees(  aejnuse1pos d ilu rctreceri eL tcaPpme.iole)e t er vreiv llet egnahc xua ecaF«-quée du sceau du mécontentement des utilisateurs. Entre-ments démographiques, une nouvelle solidarité entre généra-temps, l’activité s’est tournée de plus en plus vers les questions de contenu et de méthodes pédagogiques. La pratique initiale quitions», de mars 2005, préconisent de mieux soutenir les jeunes consistait à mettre en ligne les cours traditionnels est maintenantd  urtva eom-nedn dans lformatio ega sed ed môhce  luxtal,aiar coinlUnans es djeunas paud  easegesgilnent eneme la t de remplacée par la prise en compte du fait que la technologie, eteuropéenne est en moyenne deux fois plus élevé que le taux de plus précisément celle centrée sur l’apprenant, n’est pas sans im-faut toutefois pour cela des stratégies po-chômage général. Il plications importantes sur la façon d’apprendre.litiques globales. Un grand nombre d’ateliers et de séminaires ont tenté d’abor-Des informati sur  plémentairesla conférence et un sommaire complet des débats peuventCela signifie que nous avons besoin d’une politique d’ensei-der les nombreux thèmes et domaines ayant trait aue-learning.nmeoecc fsnnroerotrpe/pdf.comt_co/posdf.p0520.têert lé.wwwilnoe-enacudhaécéergsus   r:gnement et de formation à l’interface entre la politique écono-On compte au total 4 sessions plénières et 84 sessions parallèles._ _ Le Cedefop, représenté également par Mme Virginie Aimard, M.Source: Cedefop mb/vai/cmcSuite page 6
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UNION EUROPÉENNE Consultation sur l’EQF organisée par la Commission au cours du second semestre 2005: synthèse des réponses Le présent document (1de mise en correspondance d’une qualification donnéeceux qui estiment qu’un centrage plus ré- sont   ou Nombreux), qui fait la synthèse des réponses au processus de consultation sur le Cadre européen des qua- solu sur la fonction de traduction est une condition de réus- au sein de l’EQF serait assuré par l’intermédiaire du cadre lifications (European Qualifications Framework national de qualifications, déjà en place ou à développer. Si- EQF), s’ap- site. puie sur un projet de rapport élaboré pour la Commission les réponses à la consultation diffèrent quant au degré d’in-par le Pôle universitaire européen de Lorraine et sur une ana-Expérimentationsistance ou de détail, on observe néanmoins un consensus lyse effectuée par le Cedefop (2minimales à respecter pour mettre en pla- sur les exigences ). L’accent mis sur la simplification s’accompagne souvent La Commission a consulté les 32 pays participant au pro- d’une demande de phase pilote et de mise à l’essai (par ex., ce un cadre national de qualifications. Un tel cadre: gramme de travail «Éducation et formation 2010», les or- Allemagne, Finlande, Luxembourg, Slovaquie, UNICE, etc.).ñdoit être basé sur les résultats d’apprentissage; ganisations européennes de partenaires sociaux (employeurs Cela reflète le point de vue largement partagé en faveurñexigera un processus d’«autocertification», à des fins de et syndicats), les associations et ONG européennes actives d’un développement à long terme de l’EQF, qui permette cohérence et de confiance mutuelle; dans le domaine de l’éducation et de la formation, les as- d’améliorer le cadre à partir des expériences pratiques.ñexigera la participation et l’adhésion de l’ensemble des sociations européennes sectorielles, ainsi que les comités et acteurs nationaux concernés, non seulement de l’éducation réseaux de la DG Éducation et culture (tels que EuroguidanceDomaines clés à développermais aussi du marché du travail;et de la formation, et NARIC). En outre, les 13 autres pays qui participent au Outre la nécessité générale de clarification, de simplifi-ñexigera des systèmes intégrés de validation des ap-processus de Bologne ont été informés de cette consulta- cation et d’expérimentation, les réponses mettent l’accent prentissages non formels et informels; tion. sur certaines questions essentielles:ñnécessitera des mécanismes d’assurance qualité robustes, La Commission a reçu quelque 120 réponses, émanantñ et fiables.les descripteurs, transparents de 31 pays européens (ces réponses sont disponibles sur leñla relation avec le cadre pour l’enseignement supérieur site web: et le processus de Bologne,Secteurs http://europa.eu.int/comm/education/policies/educ/eqf/re-ñles systèmes nationaux de qualifications et leur relation Dans leur ensemble, les pays consultés craignent que le sultsconsult_en.html). Le groupe d’acteurs qui a fourni le avec l’EQF, développement et la promotion de «qualifications» secto-plus de réponses est celui des autorités nationales et ré-ñle rôle des secteurs.  riellesinternationales ne nuisent à la transparence et à la gionales (35 % des réponses), suivi des associations et ONG qualité des qualifications reconnues au niveau national, qui (23 %), des acteurs sectoriels (14 %) et des partenairesDescripteursautorités nationales de l’éducation et de la for-relèvent des sociaux (8 % pour les employeurs, 4 % pour les syndi- À la question de savoir si les descripteurs proposés sont mation, et qu’ils ne sapent la confiance mutuelle dans ces cats). suffisamment représentatifs de la diversité de l’apprentissa- qualifications. En revanche, un certain nombre d’organisa-Il convient de noter que, dans la plupart des cas, les ré- ge tout au long de la vie, 27 % des répondants estiment tions et associations sectorielles sont d’avis que les muta-ponses sont le fruit de larges processus de consultation or- qu’ils le sont, tandis que 44 % estiment qu’ils le sont dans tions rapides qui interviennent sur les marchés et dans les ganisés à l’échelon national et européen. Dès lors, le nombre une certaine mesure et 5,5 % estiment qu’ils ne le sont pas. technologies exigent des qualifications européennes ou des acteurs qui ont effectivement participé à la consultation Ces réponses indiquent que les descripteurs doivent être ré- internationales. est beaucoup plus important que le nombre susmentionné examinés et affinés. des quelque 120 réponses. Les critiques portent en particulier sur la troisième caté-Autres questions gorie de descripteurs, les «compétences personnelles et pro- Outre les aspects susmentionnés, qui sont relevés dans la Domaines faisant l’objet d’un large consensusfessionnelles au sens large». Tout en admettant que cette des réponses, d’autres questions sont soulevées, plupart Globalement, l’EQF est perçu comme une initiative construc- catégorie recouvre de multiples résultats d’apprentissage dans une moindre mesure: tive, qui devrait contribuer de manière significative à la trans- importants, de nombreux répondants jugent la propositionñsur la reconnaissance des qualifications profes-directive parence, au transfert et à la reconnaissance des qualifica- trop complexe (4 sous-catégories) et difficilement applicable sionnelles: les quelques acteurs qui ont formulé des com-tions sur le marché européen du travail. Il est également per- dans la pratique (comment mesurer les compétences per- mentaires sur la relation entre l’EQF et cette directive sou-çu comme une initiative qui devrait stimuler les processus sonnelles?). Cela pourrait accroître la difficulté de mettre en lignent la nécessité d’assurer la complémentarité entre ces de réforme nationaux et sectoriels. Les réponses à la consul- concordance les qualifications nationales avec l’EQF et ré- deux instruments; tation font apparaître un large consensus sur les aspects sui- duire la pertinence de l’EQF en tant qu’outil de coopérationñtransfert et reconnaissance des unités capitalisables: la vants: concrète. majorité de ceux qui ont répondu à cette question estiment ñ D’autresl’EQF est nécessaire et globalement pertinent;répondants (par ex., la Chambre de commerce  système d’unités capitalisables est indispensable pour qu’un ñsa mise en  d’industrie de Paris) estiment que l’approche de laœuvre et son utilisation devraient être vo- et assurer le fonctionnement efficace de l’EQF; lontaires; Commission est trop hiérarchique et linéaire, dans le sensñacteurs qui ont répondu à cet-Europass: la plupart des ñ question, et notamment les ministères et les autorités ré-l’EQF devrait demeurer un cadre commun de référen- teun individu à un même niveau elle situe artificiellement  où ce, ou un métacadre, servant d’instrument de traduction au de connaissances, savoir-faire et compétences, alors qu’en gionales, estiment qu’il importe d’établir une synergie entre niveau européen; réalité cet individu peut se situer à un niveau différent au l’EQF et l’Europass. ñ regardl’EQF doit être basé sur les résultats d’apprentissage; de chacun de ces trois descripteurs. Certains acteurs ñ soulignentla structure à huit niveaux proposée est globalement ac- ce qu’ils considèrent comme des omissions ou ceptable; des déséquilibres, par exemple l’accent insuffisant mis sur ñ compétences acquises par l’apprentissage non formel oul’EQF doit être sous-tendu par des principes d’assurance les qualité; par l’expérience professionnelle. ñ Unepour être opérationnel, l’EQF exigera une mobilisation attention particulière a été accordée aux descripteurs substantielle des acteurs concernés au niveau national et, des niveaux 6 à 8. Certains estiment que ces descripteurs dans la grande majorité des pays, il pourrait conduire au dé- sont trop orientés vers les qualifications générales, au dé-veloppement d’un cadre national générique de qualifica- triment des qualifications professionnelles (Autriche, Mal-tions. Le consensus sur ce point plaide résolument en faveur te). D’autres estiment que les niveaux 6 à 8 devraient rele-de la poursuite du développement de l’EQF et de sa mise en ver de la responsabilité exclusive de l’enseignement supé-œuvre. rieur et du processus de Bologne. Nécessité de clarification, de simplification et de dé- Relation entre l’EQF et le processus de Bologne veloppementLes répondants préconisent de clarifier la relation de l’EQF Ce large soutien à l’EQF est toutefois exprimé sous ré- avec le processus de Bologne (à savoir, le développement de serve que soit développé et affiné le cadre proposé. En ef- l’Espace européen de l’enseignement supérieur [EEES]). Cer-fet, de nombreux répondants jugent ce cadre complexe et tains acteurs craignent que l’EQF ne fonctionne qu’en pa-abstrait et soulignent la nécessité de le clarifier, de le sim- rallèle, ou de manière incompatible, avec le processus de plifier et de l’expérimenter. Bologne, voire qu’il ne le supplante. Ce sont en particulier les universités qui expriment cette crainte, ainsi qu’un cer-Clarificationtain nombre de pays, dont la Croatie, le Danemark, l’Irlan-Le manque de clarté des concepts sous-jacents à l’EQF de et les Pays-Bas. Cependant, d’autres soulignent qu’il proposé suscite de très vives inquiétudes. Cela s’applique convient de promouvoir les qualifications de niveau supé-tout particulièrement à la définition de concepts tels que rieur dans tous les domaines de l’éducation et de la for-«qualification», «compétence» et «secteur». De nombreux mation - tant généraux que professionnels. À cette fin, les répondants soulignent que l’accord sur les concepts est une niveaux 6 à 8 devraient aussi s’appliquer aux qualifications condition indispensable pour une réelle coopération. Il semble délivrées hors des cercles académiques. que les définitions proposées pour les cadres de qualifica-tions (cadres nationaux et métacadres) aient été acceptéesSystèmes nationaux de qualifications et qu’elles aient contribué à la clarté des réponses. Certains pays indiquent qu’ils n’envisagent pas d’établir(1) Établi par Jens Bjørnåvold sur la base des réponses nationales; adopté par la conférence sur Simplification et centrage sur les objectifs etde qualifications et que cela n’est pas unede cadre national l(2QE Fetpeda lste nuBuà .600 )82 e2.2. Cede dualysLantè eerlfs  efepo lnsdat enemalégéht stnemucod sepos  luresitamseuqérp érap condition préalable à leur adhésion à l’EQF. Cependant, àateliers de la conférence (1-5). fonctions clésterme, la plupart des pays voient dans un cadre national de qualifications l’«entité relationnelle» principale pour le fu-Pour plus d’informations: B vold@cedefop.eur comPopluerx ne oetm ilb rveis ed et rroépp odnodbajencttsi,f sl ee tc adder ef opnrcotipoonssé  àe lsat  ftroiosp.tur EQF. En dautres termes, le processus de positionnementjs.naorp foen(Joodrnitaleil,nc urkart Sopa.eu)B.trakruB( pofede Ct,jero pder eu ).auerupoop.eedefin@cSells enJvonåørBjproj de Cedeet, ocrodl ,etruidan Suite page 5
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