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V. Hugo, Les Misérables - (Amiens, Créteil, Lille, Paris, Rouen, Versailles) - testez vos chances de réussite Les Misérables, IV, 12, 4 Dans les premiers jours de juin 1932, les républicains tentent de renverser le régime du roi Louis-Philippe. Un grand mouvement révolutionnaire agite le peuple de Paris. Quelques centaines d'hommes accumulent des pavés et toutes sortes d'objets pour barrer les rues. Gavroche les rejoint sur la barricade de la rue Plumet. Gavroche, complètement envolé et radieux, s'était chargé de la mise en train. Il allait, venait, descendait, remontait, bruissait, étincelait. Il semblait être là pour l'encouragement de tous. Avait-il un aiguillon? Oui, certes, sa misère; avait-il des ailes? Oui, certes, sa joie. Gavroche était un tourbillonnement. On le voyait sans cesse, on l'entendait toujours. Il remplissait l'air, "tant partout à la fois. C'était une espèce d'ubiquité presque irritante; pas d'arrêt possible avec lui. L'énorme barricade le sentait sur sa croupe. Il gênait les flâneurs, il excitait les paresseux, il ranimait les fatigués, il impatientait les pensifs, mettait les uns en gaieté, les autres en haleine, les autres en colère, tous en mouvement, piquait un étudiant, mordait un ouvrier, se posait, s'arrêtait, repartait, volait au-dessus du tumulte et de l'effort, sautait de ceux-ci à ceux-là, murmurait, bourdonnait, et harcelait tout l'attelage, mouche de l'immense coche révolutionnaire. Le mouvement perpétuel était dans ...

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Langue Français

Extrait

PREMIÈRE PARTIE : QUESTIONS, REECRITURE, DICTÉE (25 points)
Dans les premiers jours de juin 1932, les républicains tentent de renverser le régime du roi LouisPhilippe. Un grand mouvement révolutionnaire agite le peuple de Paris. Quelques centaines d'hommes accumulent des pavés et toutes sortes d'objets pour barrer les rues. Gavroche les rejoint sur la barricade de la rue Plumet.
Les Misérables, IV, 12, 4
V. Hugo,Les Misérables (Amiens, Créteil, Lille, Paris, Rouen, Versailles)  testez vos chances de réussite
1.Relevez les mots et expressions qui indiquent la petite taille et la jeunesse de Gavroche.(2 points)
QUESTIONS (15 points)
II. Un enfant dans la révolution: le discours des personnages
....b). Quel effet cette construction produitelle?(0,5 point)
_________________________(1). Pistolet auquel il manque le "chien",pièce mécanique indispensable à son fonctionnement.
V. Hugo ,Les Misérables, IV, 12, 4.
2."Il allait, venait, descendait, remontait, bruissait, étincelait." (ligne 1)
....b). Relevez au moins quatre mots qui établissent ce rapprochement.(2 points)
....a). Comment cette phrase estelle construite?(0,5 point)
3.a). A quoi Gavroche estil comparé dans le premier paragraphe?(0,5 point)
I. Un enfant dans un monde d'adultes: le discours du narrateur.
Gavroche, complètement envolé et radieux, s'était chargé de la mise en train. Il allait, venait, descendait, remontait, bruissait, étincelait. Il semblait être làpour l'encouragement de tous. Avaitil un aiguillon? Oui, certes, sa misère; avaitil des ailes? Oui, certes, sajoie. Gavroche était un tourbillonnement. On le voyait sans cesse, on l'entendait toujours. Il remplissait l'air, "tantpartout à la fois. C'était une espèce d'ubiquitépresque irritante;pas d'arrêtpossible avec lui. L'énorme barricade le sentait sur sa croupe. Ilgênait les flâneurs, il excitait lesparesseux, il ranimait les fatigués, il impatientait lespensifs, mettait les uns engaieté, les autres en haleine, les autres en colère, tous en mouvement,piquait un étudiant, mordait un ouvrier, seposait, s'arrêtait, repartait, volait audessus du tumulte et de l'effort, sautait de ceuxci à ceuxlà, murmurait, bourdonnait, et harcelait tout l'attelage, mouche de l'immense coche révolutionnaire. mouvement Le perpétuel était dans sespetits bras et la clameurperpétuelle dans sespetitspoumons. encore des pavés, encore des tonneaux! encore des machins! Où y en atil? Une hottée de plâtres pour me boucher ce troulà Hardy! . C'est toutpetit, votre barricade. Il fautqueça monte. Mettezytout, flanquezytout, fichezytout. Cassez la maison. Une barricade, c'est le thé de la mère Gibou. Tenez, voilà uneporte vitrée. fit exclamer les travailleur Ceci s.  Uneporte vitrée! Qu'estceque tu veuxqu'on fasse d'uneporte vitrée, tubercule? vousmêmes! ri Hercules posta Gavroche. Uneporte vitrée dans une barricade, c'est excellent. Ca n'empêchepas de l'attaquer, maisça gênepour laprendre. Vous n'avez doncjamais chipé despommespar dessus un mur où ilyavait des culs de bouteilles? Uneporte vitrée, ça coupe les cors auxpieds de lagarde nationalequand elle veut monter sur la barricade. Pardi! le verre est traître. Ahçà, vous n'avezpas une imagination effrénée, mes camarades. Du reste, il était furieux de sonpistolet sans chien(1). Il allait de l'un à l'autre, réclamant: Un fusil!je veux un fusil! Pourquoi ne me donnetonpas un fusil? fusil à toi! dit Combeferr Un e.  Tiens, pliqua Gavroche,pourquoipas? J'en ai bien eu un en 1830quand on s'est disputé avec Charles X. Enjolras haussa les épaules. Quand il y en aura pour les hommes, on en donnera aux enfants.
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