Concours Fesic mai
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Description

Niveau: Supérieur

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[ Concours Fesic mai 2011 \ Calculatrice interdite ; traiter 12 exercices sur les 16 en 2 h 30 ; répondre par Vrai ou Faux sans justification. +1 si bonne réponse, ?1 si mauvaise réponse, 0 si pas de ré- ponse, bonus d'un point pour un exercice entièrement juste. EXERCICE 1 Soit f la fonction définie sur R par f (x)= ex sinx. a. lim x??∞ f (x)= 0. b. lim x?+∞ f (x)=+∞. c. lim x?0 x>0 f (x) x =+∞. d. lim x??∞ x f (x)=?∞. EXERCICE 2 Soit f la fonction définie sur D =]?1 ; 1[ par f (x)= x+ ln (1? x 1+ x ) . On appelle C la courbe représentant f dans un repère du plan. a. C est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées. b. Quelque soit a ?D, ∫a ?a f (x)dx = 0. c. f est dérivable sur D et, quel que soit x ?D, f ?(x)= 1+ 2 x2?1 . d. Un énoncé peut demander, sans erreur de rigueur mathématique, d'« étudier le sens de variation de f (x) ».

  • erreur de rigueur mathématique

  • repère du plan

  • affixe za

  • boule

  • tangente de coefficient di- recteur

  • coefficient directeur de la tangente


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Publié le 01 mai 2011
Nombre de lectures 66
Langue Français

Extrait

[Concours Fesic mai 2011\
Calculatrice interdite; traiter12exercices sur les16en2h30; répondre par Vrai ou Faux sans justification.+1si bonne réponse,1si mauvaise réponse,0si pas de ré ponse, bonus d’un point pour un exercice entièrement juste.
EX E R C IC E1 x Soitfla fonction définie surRparf(x)=e sinx. a.limf(x)=0. x→−∞ b.limf(x)= +∞. x→+∞ f(x) c.lim= +∞. x x0 x>0 d.limx f(x)= −∞. x→−∞
EX E R C IC E2 µ ¶ 1x Soitfla fonction définie surD=]1 ; 1[ parf(x)=x+ln . 1+x On appelleCla courbe représentantfdans un repère du plan. a.Cest symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. Z a b.Quelque soitaD,f(x) dx=0. a 2 c.fest dérivable surDet, quel que soitxD,f(x)=1+. 2 x1 d.Un énoncé peut demander, sans erreur de rigueur mathématique, d’« étudier le sens de variation def(x) ».
EX E R C IC E3 +∗x Soientf1la fonction définie surRparf1(x)=ln (e1) etf2la fonction définie x surRparf2(x)=ln (e+1). On appelleC1etC2les courbes représentant respectivementf1etf2dans un même repère du plan et on appelleΔla droite d’équationy=x. a.Au voisinage de+∞,C1possède l’asymptote d’équationy=x1. +∗ b.Quel que soitxR, on af2f1(x)=x. ¡ ¢ +∗ c.SoientaRetαR. On suppose qu’au pointA a;f1(a) ,C1possède une tangente de coefficient directeurα. Il existe un point deC2en lequelC2possède une tangente de coefficient di 1 recteur . α d.Pour montrer queΔest asymptote àC2au voisinage de+∞, un élève peut ¡ ¢ écrire, sans erreur de rigueur mathématique, « je vais montrer que limf2(x)Δ= 0 ».
EX E R C IC E4 Soitf1la fonction définie sur [0 ;+∞[ parf1(x)=xln(1+x). Soitf2la fonction définie sur [0 ;+∞[ parf2(x)=xln(x) six6=0 etf2(0)=0. On appelleC1etC2les courbes représentant respectivementf1etf2dans un même repère orthogonal du plan d’unités 3 cm en abscisses et 2 cm en ordonnées. a.f2est continue en 0.
Concours Fesic mai 2011
A. P. M. E. P.
¡ ¢ b.limf1(x)f2(x)=0. x→+∞ c.On considère la surface délimitée par les courbesC1etC2d’une part et les droites d’équations respectivesx=1 etx=e d’autre part. Z µ ¶ e 1 2 L’aire de cette surface en cmestxln 1+dx. 1x d.C1etC2possèdent deux tangentes parallèles entre elles au point d’abscisse 0.
EX E R C IC E5 x On considère l’équation différentielle [E] :y2y=(2xOn appelle1)e .fla so lution de [E] qui s’annule en 0. a.La courbe représentantfdans un repère du plan possède une tangente au point d’abscisse 0 d’équationy=x. Z Z x x t b.Quel que soitxR,f(x)=2f(t) dt+(2t1)e dt. 0 0 c.Sif(x) possède une limite finie quandxtend vers−∞, alorsf(x) possède une limite finie quandxtend vers−∞. 2x x d.La fonctionf, définie parf(x)=e+(2x1)e ,est la fonction définie dans l’énoncé.
EX E R C IC E6
1 a.On considère la fonctionfdéfinie surRparf(x)=e six6=0 etf(0)=0. x On cherche à savoir sifest continue en 0. On tient pour cela le raisonnement 11 suivant : « On a lim= +∞, donc lim= −∞. On en déduit limf(x)=0. x x x0x0x0 Comme on a poséf(0)=0, on en déduit quefest continue en 0. » Ce raisonnement est exact. + b.On considère la fonctionfdéfinie surRparf(x)=xlnxsix>0 etf(0)=0. On cherche à savoir sifest dérivable en 0 à droite. On tient pour cela le rai sonnement suivant : «fest définie et dérivable sur ]0 ;+∞[. Pour toutx>0, on af(x)=1+lnx. Or la limite def(x) quandxtend vers 0 (x>0) n’est pas un nombre réel. Cela suffit pour en déduire quefn’est pas dérivable en 0 à droite. » Ce raisonnement est exact. µ ¶ n 1 c.1On cherche à calculer la limite éventuelle de+quandntend vers+∞. n On tient pour cela le raisonnement suivant : « Soitfla fonction définie sur ]1 ;+∞[ parf(x)=ln(1+x). On sait quefest 1 dérivable sur ]1 ;+∞[ et que, pourx> −1,f(x)=. Or, en utilisant le 1+x 1 changement de variablex=, on obtient : n µ ¶ 1 ln(1+x) limnln 1+ =lim=f(0)=1. n x n→+∞x0 µ ¶ n ¡ ¢ 11 nln 1+ n De plus, pour toutnN, 1+ =e .Compte tenu de ce qui pré n µ ¶ n 1 t cède, on déduit quelim 1+ =lim e=e. n→+∞t1 n Conclusion : la limite cherchée existe et vaut e. » Ce raisonnement est exact.
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A. P. M. E. P.
³ ´ d.O,Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormalu,v, on consi dère les points A d’affixezA=1i, B d’affixezB=3+3i et C tel que ABC soit équilatéral direct. Pour calculer l’affixezCde C, on rédige de la façon suivante : π πi 3 « C est l’image de B par la rotation de centre A et d’angle, donc AC=e AB. 3 On en déduit : à ! 1 3¡ ¢¡ ¢ zCzA= +i (zBzA), soit, après calculs,zC=22 3+i 1+3 .» 2 2 La rédaction utilisée est rigoureuse.
EX E R C IC E7 ′ ′′ On a représenté, cidessous, la droiteΔd’équationy=xet les courbesC,CetC ′ ′′représentant respectivement une fonctionf, sa dérivéefet la dérivéefdef.
3
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1
2
1
O
1
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1
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Δ
C
C
′′ C 3
3 1 a.La tangente àCau point d’abscisse 1 a pour équationy=x+1. 2 b.Quel que soit le pointMdeC, le coefficient directeur de la tangente àCenM 3 est inférieur à. 2 Z 0 c.f(x) dx=1. 1 ′ ′′ d.L’aire, en unités d’aire, de la surface limitée par les courbesCetCd’une part, et les droites d’équationx= −1,x=0 d’autre part, vautf(1)+f(0), soit 2,5.
EX E R C IC E8 +3 Pour toutnN, on considère les fonctionsfndéfinies surRparfn(x)=x+2n x1 et on appelleCnla courbe associée àfndans un repère du plan.
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A. P. M. E. P.
On admet que, quel que soitnN, l’équationfn(x)=0 possède une et une seule solution dans [0 ; 1] ; cette solution (dont la valeur dépend den) sera notéeαn. À titre d’exemple, on a schématisé cidessous deux courbesCnetCm.
1
3
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1
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2 a.Quel que soitnN,Cnest audessus deCn+1. b.La suite (αndécroissante.) est n est convergente. c.La suite (αn)n d.On alim 2nαn=0. n→+∞
EX E R C IC E9 On considère les suitesuetvdéfinies respectivement surNpar : Z Z 1 1n 1x un=dxetvn=dx. n n 01+x01+x a.La suiteuest croissante. b.La suiteu+vest constante. 1 1 c.Quel que soitnN, on a6vn6. 2(n+1)n+1 d.La suiteuconverge vers 1.
EX E R C IC E10 a.On suppose queuest une suite réelle croissante. On peut écrire, sans erreur de rigueur mathématique, que « quel que soit nN,unest croissant ». b.On suppose queuest une suite réelle strictement croissante. On peut écrire, sans erreur de rigueur mathématique, que n1)n». « quel que soitnN, (un)<(un+ c.On suppose queuetvsont deux suites réelles qui possèdent la même limite. Alors on a nécessairement :lim (vnun)=0. n→+∞
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A. P. M. E. P.
d.On suppose queuest une suite réelle. uest bornée si et seulement si la suite de ses valeurs absolues est majorée.
EX E R C IC E11 4 2 Soitfl’application définie surCparf(z)=ziz+2. 1i a.L’équationf(z)=0 possède les solutions 1+i et. 2 b.Le produit des solutions de l’équationf(z)=0 est égal à 2. ¡ ¢ c.Quel que soitzC,f z=f(z). +∗4 2 d.SiρRet si|z| =ρ, alors|f(z)| =ρρ+2.
EX E R C IC E12 ³ ´ Le plan complexe est rapporté au repère orthonormalO,u,v. Soienta=2i etb= −1+i. 1 On considère les pointsU,A,AetBd’affixes respectives,a,aetb. 2 On appelleCle point d’affixectel queBsoit l’image deApar la rotation de centre π C.et d’angle 2 a.L ’homothétie de centreUet de rapport1 transformeAenB. b.On ac= −1i. c.Le quadrilatèreBCA Aest un rectangle. d.Les pointsA,A,BetCsont cocycliques.
EX E R C IC E13 ³ ´ Le plan complexe est rapporté au repère orthonormalO,u,v. On appelle A le point d’affixei. ′ ′ À tout pointMd’affixez, distinct de A et de O, on associe le pointMd’affixez= z . z+i OM a.On a OM=. AM ³ ´³ ´ b.u, OM=OM, AM[2π]. c.SiMest un point du cercle de centre O et de rayon 1, alorsMest sur une droite parallèle à l’axe des ordonnées. d.SiMest sur l’axe des ordonnées, alorsMest sur le cercle de diamètre [OA].
EX E R C IC E14 SoitnN,n>3. Une urne contient : nboules blanches, dont 2 sont numérotées 1, les autres étant numérotées 2 ; n+1 boules rouges, dont 3 sont numérotées 1, les autres étant numérotées 2 ; n+2 boules noires, dont 4 sont numérotées 1, les autres étant numérotées 2. Toutes les boules sont indiscernables entre elles au toucher. On prélève successivement, avec remise intermédiaire, 3 boules de l’urne. On appelle A l’évènement : « les trois boules tirées sont de la même couleur ». 3 3 3 n+(n+1)+(n+2) a..La probabilité d’obtenir A est 3 27(n+1) b.L’évènement contraire de A est : « les trois boules tirées sont de couleur deux à deux distincte ».
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A. P. M. E. P.
c.La probabilité que les trois boules tirées soient rouges est constante. d.La probabilité que les trois boules tirées soient de couleur différente et portent 2 34 chacune le numéro 1 est+ +. n n+1n+2
EX E R C IC E15
a.La durée de vie d’un appareil électronique est une variable aléatoire qui suit une loi sans vieillissement de paramètre 0,03. Soienttethdeux réels positifs. Sachant que l’appareil fonctionne à l’instantt, la probabilité qu’il fonctionne 0,03h encore à l’instantt+hest 1e . b.Une variable aléatoireXsuit une loi exponentielle de paramètreλ. On sait que la probabilité d’avoirX65 est 0,2. ln 0, 8 On aλ=. ln 5 1 c.Une variable aléatoireXqui suit une loi sans vieillissement de paramètre. 2 La probabilité d’avoirXsupérieur ou égal à ln 4 est égale à la probabilité d’avoir Xinférieur à ln4. d.Soient deux réelsaetb,a<b. Une variable aléatoireXsuit une loi de réparti tion uniforme sur [a;b]. On sait que la probabilité d’avoirX2.compris entre 0 et 5 est 0, On a nécessairementa=0 etb=25.
EX E R C IC E16 ³ ´ L’espace est muni du repère orthonormalO,ı,,k. On considère le planPd’équationx2y+2z1=0, les points A(1 ; 1 ; 1), B(5 ;1 ;3) et C(3 ; 0 ; 5). y=1+t a.Une équation du segment [AB] esty=12t, avect[0 ; 1]. .z=1+2t b.La distance de B àPest égale à la norme du vecteur AB . c.La sphère de centre A passant par B coupe le planPen un cercle de centre A et de même rayon. d.est un point deL’isobarycentre de {A,B, C}P.
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