Corrige IEPP Culture generale 2007 BAC

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CorrectionEpreuve d’ordre général :Session de septembre 2007Les copies se sont réparties cette année de manière sensiblement égale entre les deuxsujets. Il semble donc que malgré la difficulté du texte proposé, le commentaire ait davantageattiré les candidats que lors de la session précédente, alors que le sujet de dissertation,apparemment assez classique, a été plus souvent délaissé. Ce choix s’avère en fin de compteassez pertinent puisque la moyenne de commentaire apparaît légèrement supérieure à celle dupremier sujet. Quel que soit l’exercice choisi, un phénomène nouveau est apparu auxcorrecteurs, la forte proportion de copies extrêmement brèves, qui se contentent de survolerle problème posé.Si le rapport de l’an dernier signalait une amélioration de la qualité de l’expression, ilest à craindre qu’il ne se soit agi que d’une embellie ponctuelle. Outre les problèmesd’orthographe lexicale (« abscence » pour « absence », « attif » pour « hâtif »), on ne peutqu’inciter les candidats à surveiller la correction grammaticale de leur langue. Plus gênantspeut−être sont les barbarismes (« légitimiser », « éphémérité ») ou le jargon ridicule (commelorsqu’on lit que l’incertitude « inscrit le régime démocratique dans l’impasse d’unecrédibilité »). Rappelons qu’une pensée honnête s’accommode fort bien d’une expressionmodeste et claire, et que ce type de jargon n&rsquo ...

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Extrait

Correction

Epreuve d’ordre général :

Session de septembre 2007

Les copies se sont réparties cette année de manière sensiblement égale entre les deux

sujets. Il semble donc que malgré la difficulté du texte proposé, le commentaire ait davantage

attiré les candidats que lors de la session précédente, alors que le sujet de dissertation,

apparemment assez classique, a été plus souvent délaissé. Ce choix s’avère en fin de compte

assez pertinent puisque la moyenne de commentaire apparaît légèrement supérieure à celle du

premier sujet. Quel que soit l’exercice choisi, un phénomène nouveau est apparu aux

correcteurs, la forte proportion de copies extrêmement brèves, qui se contentent de survoler

le problème posé.

Si le rapport de l’an dernier signalait une amélioration de la qualité de l’expression, il

est à craindre qu’il ne se soit agi que d’une embellie ponctuelle. Outre les problèmes

d’orthographe lexicale (« abscence » pour « absence », « attif » pour « hâtif »), on ne peut

qu’inciter les candidats à surveiller la correction grammaticale de leur langue. Plus gênants

peut-être sont les barbarismes (« légitimiser », « éphémérité ») ou le jargon ridicule (comme

lorsqu’on lit que l’incertitude « inscrit le régime démocratique dans l’impasse d’une

crédibilité »). Rappelons qu’une pensée honnête s’accommode fort bien d’une expression

modeste et claire, et que ce type de jargon n’est pas un gage d’élévation intellectuelle mais un

signe de confusion.

Dissertation.

Le premier sujet, pourtant assez classique, s’il a permis à certains candidats de bâtir

des raisonnements solides, a donné fréquemment lieu à des copies d’un niveau de

raisonnement très sommaire.

Il convient de rappeler qu’une analyse extrêmement scrupuleuse du sujet, aboutissant à

une problématique solide, constitue le point de départ indispensable de toute dissertation. Si la

notion de préjugé a souvent été judicieusement examinée à la lumière de son étymologie, elle

a trop vite été assimilée à toute affirmation non étayée par un raisonnement. Dans les travaux

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