Corrige IEPP Epreuve de reflexion personnelle a partir d un texte court 2007 MASTER
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Rapport du jury de Réflexion sur un texte court Session 2007 Rappel sur l’épreuve de Réflexion sur un texte court. Redisons-le, nous attendons un devoir écrit en bon français, organisé, incisif, de préférence original, et qui traite le sujet. Pour ce qui concerne la langue, nous sanctionnons les fautes, surtout les fautes de grammaire et de syntaxe, et nous rappelons que les accents ne sont pas facultatifs. Il serait judicieux d’éviter les clichés (de tout temps, depuis la nuit des temps), les pléonasmes (apparence extérieure, faux prétexte, illusion trompeuse, perspective d’avenir) ; et il faudrait renoncer à certaines expressions courantes, mais contestables : “ au niveau de ”, “ au plan de ”, “ avoir convenu ”, “ de façon à ce que ”, “ de manière à ce que ”, “ par contre ”, “ suite à ”… Les candidats sont donc invités à se relire. Cela leur permettra d’éliminer in extremis les “ perles ” qui suggèrent que l’étudiant a manqué de rigueur en composant et qu’il a fait preuve d’incurie en ne corrigeant pas son travail. Ajoutons que, dans un manuscrit, les expressions et mots étrangers doivent être soulignés et suivis de leur traduction entre parenthèses. Pour apparaître en italiques sur un imprimé, les titres aussi doivent être soulignés dans un manuscrit, et les majuscules ne sont pas distribuées au hasard, mais selon des règles qui se déduisent des exemples suivants : L’Amour fou, Candide ou l’Optimisme, Dans le labyrinthe, Déclaration des ...

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Langue Français

Extrait

Rapport du jury de
Réflexion sur un texte court
Session 2007
Rappel sur l’épreuve de
Réflexion sur un texte court
.
Redisons-le, nous attendons un devoir écrit en bon français, organisé, incisif,
de préférence original, et qui traite le sujet.
Pour ce qui concerne la langue, nous sanctionnons les fautes, surtout les
fautes de grammaire et de syntaxe, et nous rappelons que les accents ne sont pas
facultatifs. Il serait judicieux d’éviter les clichés (de tout temps, depuis la nuit des
temps), les pléonasmes (apparence extérieure, faux prétexte, illusion trompeuse,
perspective d’avenir) ; et il faudrait renoncer à certaines expressions courantes,
mais contestables : “ au niveau de ”, “ au plan de ”, “ avoir convenu ”, “ de façon à
ce que ”, “ de manière à ce que ”, “ par contre ”, “ suite à ”… Les candidats sont
donc invités à se relire. Cela leur permettra d’éliminer
in extremis
les “ perles ” qui
suggèrent que l’étudiant a manqué de rigueur en composant et qu’il a fait preuve
d’incurie en ne corrigeant pas son travail.
Ajoutons que, dans un manuscrit, les expressions et mots étrangers doivent
être soulignés et suivis de leur traduction entre parenthèses.
Pour apparaître en italiques sur un imprimé, les titres aussi doivent être
soulignés dans un manuscrit, et les majuscules ne sont pas distribuées au hasard,
mais selon des règles qui se déduisent des exemples suivants :
L’Amour fou
,
Candide ou l’Optimisme
,
Dans le labyrinthe
,
Déclaration des droits de l’homme et
du citoyen
,
Du contrat social
(mais on écrira que Rousseau est l’auteur du
Contrat
social
),
Les Faux-Monnayeurs
,
Les Fleurs du mal
,
Orgueil et Préjugé
,
Le Petit
Corps
,
Le Rouge et le Noir
,
Trois Contes
,
La Ville et les chiens
. Les noms propres
conservent leur majuscule :
Un tramway nommé Désir
.
Les noms des personnes vivantes sont précédés de Mme, Mlle, M., ou de leur
prénom, ou de son initiale. On écrit George Bush ou G. W. Bush ou le président
Bush, mais pas Bush. Ces marques de courtoisie disparaissent quand les gens
meurent. On écrit Freud ou Sigmund Freud, mais pas S. Freud.
On le sent dans les copies, beaucoup d’étudiants s’emploient à se donner un
style. C’est plutôt une bonne nouvelle, mais le jury rappelle qu’en la matière, il se
conforme aux traditions universitaires et qu’il est donc sévère avec le ton familier,
l’argot et la vulgarité.
Le candidat est libre de la forme, mais encore faut-il ne pas présumer de ses
forces. Rédiger en une heure et demie un sonnet en alexandrins relève de la gageure
et révèle l’ignorance, l’oubli ou le mépris des règles de versification ! Si la forme
est originale, il importe qu’elle soit pertinente, c’est-à-dire en rapport avec le sujet.
L’essai offre un équilibre commode entre contrainte et liberté. Le dialogue rend
plus facile l’exposé des contradictions ; encore faut-il éviter les répliques faibles…
La lettre permet de s’engager personnellement, mais elle entraîne à des confidences
intimes que le jury ne demande pas. Quant aux aphorismes et soliloques, ils nuisent
à la clarté de la pensée qui doit apparaître de façon incontestable. Il ne s’agit pas
de plonger le correcteur dans des abîmes de perplexité mais de le convaincre. Nous
déconseillons également les testaments spirituels, les “ coups de colère ” et autres
déplorations de l’actualité…
Quel que soit le genre adopté, il faut traiter le sujet, c’est-à-dire réfléchir sur
le texte, l’examiner de fort près.
Aussi faut-il se garder de certaines habitudes dont les conséquences sont
souvent fâcheuses. Certains candidats ouvrent leur devoir sur une citation ; or c’est
ensuite cette “ accroche ” qu’ils commentent et non le texte imposé ! Nombreux
sont ceux qui prélèvent dans le texte un mot, puis sur ce mot dissertent, oubliant
tous les autres ! D’autres croient pouvoir dégager le sens du texte en quelques
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